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Aidants
Seniors
Portage de repas : tout savoir sur les offres aux personnes âgées et leur financement
Le portage de repas est un dispositif pratique et adapté aux besoins de nos proches qui perdent en autonomie. Idéal pour conserver une alimentation variée et savoureuse au quotidien et pour lutter contre la solitude, il fait partie des solutions permettant d’organiser le quotidien de l'aidé à domicile.

Qu'est-ce que le portage de repas ?

Le portage de repas est un dispositif pratique et adapté aux besoins de nos proches qui perdent en autonomie. Idéal pour conserver une alimentation variée et savoureuse au quotidien et pour lutter contre la solitude, il fait partie des solutions permettant d’organiser le quotidien de l'aidé à domicile.

Pourquoi opter pour le portage de repas à domicile ?

Il faut savoir que 30 à 50 % des personnes âgées souffrent de malnutrition protéino-énergétique et de carences.

Les avantages du portage de repas :

  • Permet à la personne aidée de profiter de repas conçus par des diététiciens et équilibrés
  • Repas qui peuvent aussi être adaptés à son régime alimentaire et aux recommandations de son médecin
  • Permet de limiter le risque de dénutrition
  • Repas livré à heure fixe aide le bénéficiaire à organiser ses journées autour de moments de gourmandise
  • Aide à   lutter contre les maladies chroniques liées à l'âge

Comment bénéficier d’un portage de repas à domicile ?

Le portage des repas à domicile pour les personnes âgées peut être pris en charge financièrement par la commune ou le département lorsque la personne aidée remplit plusieurs conditions :

  • Agée de 65 ans au moins, ou de 60 ans si reconnue inapte au travail
  • Etat de santé physique ou mentale empêchant de faire les courses ou de cuisiner de manière simple et sécurisée
  • Bénéficient de l’APA ou y est éligible
  • Conditions de ressources n'excédant pas un certain plafond

​​​​​​​Pour bénéficier de la prise en charge du portage de repas à domicile mise en place par le département, vous devez faire appel au CCAS de la ville de résidence de la personne aidée.

Les organismes qui proposent ce service

Plusieurs organismes proposent des portages de repas à domicile :

  • Les communes (à contacter directement ou en passant par le centre communal d’action sociale (CCAS) du lieu de résidence) ;
  • Les services d’aide à domicile ;
  • Les entreprises privées de services à la personne.

Le point d'information local dédié aux personnes âgées, à leurs proches et aux aidants vous aidera à trouver et à contacter les différents organismes concernés. Aussi connus sous le nom de CLIC (centre local d’information et de coordination gérontologique), ces espaces d'écoute et de conseil peuvent vous apporter tous les renseignements nécessaires pour faire face à une situation de perte d’autonomie : démarches à accomplir pour obtenir l'APA et offre de services d’aides à domicile, de portages de repas... Pour connaître les coordonnées des CLIC, vous pouvez vous renseigner auprès du conseil départemental dont dépend l'aidé.

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Aidants
Seniors
Portage de repas à domicile : tout savoir sur leurs tarifs et leur prise en charge
Afin de privilégier le maintien au domicile et la santé des seniors, les pouvoirs publics proposent des aides au paiement du portage de repas à domicile pour les personnes âgées.

Quels sont, en moyenne, les prix du portage de repas à domicile ?



Vous aurez accès à des tarifs de portage de repas à domicile divers en fonction des organismes. Vous pouvez, par exemple, opter pour la livraison de plateaux par une entreprise de services privée ou par une association d'aide à la personne. Le tarif du repas à domicile sera généralement compris entre 8 et 15 € (livraison incluse). Le montant pourra être dégressif en fonction des ressources de vos proches bénéficiaires (pour les associations).

Vous pouvez également vous rapprocher des collectivités locales. En effet, la commune où résident vos proches propose peut-être des services de portage de repas à domicile pour personnes âgées. Le prix des prestations de portage de repas des CCAS (centres communaux d'action sociale) varie selon le quotient familial et les ressources des bénéficiaires.

Quelle prise en charge du portage de repas à domicile pour personnes âgées ?

Afin de privilégier le maintien au domicile et la santé des seniors, les pouvoirs publics proposent des aides au paiement du portage de repas à domicile pour personnes âgées.

Les aides des collectivités locales

Le département peut prendre en charge tout ou partie du prix du portage de repas à domicile. Pour bénéficier de cette aide, vos proches doivent être dans une situation de perte d'autonomie et percevoir des ressources limitées (au maximum : 906,81 € par mois pour une personne seule et 1 407,82 € par mois pour un couple). Ils doivent également être âgés de plus de 65 ans (ou 60 ans s'ils sont reconnus inaptes au travail). Il est aussi possible que la commune de vos proches participe au financement des repas.

L'allocation personnalisée d'autonomie (APA)

S'ils ont plus de 60 ans et qu'ils présentent un certain degré de perte d'autonomie (entre autres conditions), vos proches aidés peuvent bénéficier de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA). Suivant leur département de résidence, cette allocation peut être utilisée pour financer le portage de repas à domicile.

Bon à savoir : vos proches ne sont bénéficiaires ni de l'APA ni des aides des collectivités ? N'hésitez pas à vous renseigner auprès de leurs caisses de retraite (de base et complémentaire), qui peuvent offrir une prise en charge du portage de repas à domicile.

Comment déclarer le prix payé pour le portage à domicile des repas ?

Vos proches bénéficient du portage de repas dans le cadre d'un bouquet global de services, dont au moins une prestation est effectuée à leur domicile (comme du ménage) ? Alors ils peuvent profiter d'un crédit d'impôt égal à 50 % de leurs dépenses annuelles. Vous ou la personne qui s'occupe de remplir les papiers des personnes aidées devez indiquer les sommes réglées sur leur formulaire de déclaration de revenus. Vous trouverez le montant à déclarer sur l'attestation fiscale fournie par l'organisme de service à la personne.

Bon à savoir : les montants pris en compte pour le crédit d'impôt correspondent uniquement aux sommes réglées pour le service de livraison. Le prix des repas à domicile en eux-mêmes (coût des aliments et de leur préparation) n'entre pas en jeu. Par ailleurs, les aides départementales et l'APA doivent être déduites du montant déclaré.

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Aidants
Seniors
Maintien à domicile des personnes âgées : quelles sont ses limites ?
Le maintien à domicile d'une personne âgée en perte d'autonomie reste la solution privilégiée. En effet, en continuant à vivre chez lui, votre proche évolue dans un environnement connu. Il y possède des repères et des souvenirs, et y conserve ses habitudes.

Quelles sont les limites du maintien à domicile des personnes âgées ?


Le maintien à domicile d'une personne âgée en perte d'autonomie reste la solution privilégiée. En effet, en continuant à vivre chez lui, votre proche évolue dans un environnement connu. Il y possède des repères et des souvenirs, et y conserve ses habitudes.

Toutefois, plusieurs situations peuvent vous amener à revoir ce schéma de vie :

  • Une dépendance trop importante : lorsque votre proche est atteint d'une pathologie ou d'un handicap nécessitant des soins lourds ou une surveillance 24 h/24, le maintien à domicile n'est plus adapté.
  • L'impossibilité pour vous d'agir au quotidien : pour des motifs professionnels, familiaux ou à cause d'un éloignement géographique, votre disponibilité peut être rendue plus compliquée, ce qui peut mener à la fin du maintien à domicile.
  • Un logement difficile à adapter : un logement peu adaptable, comprenant par exemple des escaliers étroits incompatibles avec un monte-escalier, constitue un autre frein au maintien à domicile.
  • Un manque de ressources financières : le maintien à domicile de votre proche peut représenter un coût élevé, car le logement requiert des travaux d'aménagement conséquents, ou parce qu'il est nécessaire de payer des heures d'aide à la personne au quotidien. Ce qui peut également empêcher la mise en œuvre du maintien à domicile, si les ressources financières à disposition ne sont pas suffisantes.

Quelles alternatives s'offrent quand les limites du maintien à domicile sont atteintes ?

Lorsque les limites du maintien à domicile d'une personne âgée sont atteintes, plusieurs choix s'offrent à vous et à votre proche aidé.

Les EHPAD

L'entrée en EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) est une alternative privilégiée. Dans un établissement adapté, disposant d'infrastructures médicales, la personne aidée est encadrée et soignée de jour comme de nuit. De votre côté, vous vous sentez rassuré de savoir votre proche pris en charge par des professionnels compétents, formés aux besoins des personnes âgées ayant perdu leur autonomie.

Les USLD

Votre proche est très dépendant et nécessite une surveillance médicale accrue ? Une unité de soins de longue durée (USLD) pourrait lui convenir. Cette structure hospitalière prend en charge la vie quotidienne et la coordination des soins, de manière plus poussée qu'un EHPAD.

Les UHR

Si votre proche aidé est atteint de la maladie d'Alzheimer ou d'une pathologie apparentée, il pourra intégrer une unité d'hébergement renforcée (UHR). Incluses aux EHPAD et aux USLD, ces unités sont dédiées aux personnes présentant des symptômes avancés.

Comment faire accepter à la personne aidée la fin du maintien à domicile ?

Les limites du maintien à domicile de votre proche âgé se dessinent, et celui-ci doit se résoudre à quitter son domicile pour intégrer un établissement spécialisé ? C'est une étape délicate à gérer, pour la personne aidée comme pour vous. En effet, face à cette situation, votre proche peut éprouver du désarroi. De votre côté, vous pouvez vous sentir coupable de ne plus avoir les moyens de maintenir la personne aidée dans son logement, et vous pouvez avoir peur qu'elle vous en veuille.

Si la communication est difficile, n'hésitez pas à introduire un tiers pour aborder le sujet de la perte d'autonomie et de la vie en institution. Votre proche prendra peut-être mieux la mesure de la situation si les informations lui sont fournies par une personne extérieure. Ce tiers peut être un professionnel (par exemple, le médecin traitant de votre proche), ou non. L'essentiel étant qu'il soit empathique et rassurant dans ses paroles.

La perte d'autonomie de votre proche augmente, mais vous souhaitez prolonger son maintien à domicile le plus longtemps possible ? Une alternative existe : l'hébergement temporaire en EHPAD. Avant une entrée définitive en maison de retraite, la personne aidée pourra effectuer des séjours en établissement médicalisé de manière occasionnelle, tout en continuant à résider chez elle le reste du temps.

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Aidants
Prendre soin de soi et de son aidé, l'enjeu majeur de l'aidant naturel
Concilier à la fois vie personnelle et professionnelle et l'organisation quotidienne du proche aidé peut s'avérer complexe et fatigant.

Si vous faites partie des 11 millions d'aidants que compte la France, vous savez que ce rôle peut s'avérer complexe et fatigant. En tant qu'aidant naturel, vous devez concilier à la fois vos vies personnelle et professionnelle et l'organisation quotidienne de votre proche aidé. Toutefois, pour mener à bien cette mission, votre bien-être et votre santé sont primordiaux...

Qu'est-ce qu'un aidant naturel ?

La loi du 28 décembre 2015 sur l’adaptation de la société au vieillissement définit l’aidant naturel d'une personne en perte d'autonomie. Il s'agit de celui ou celle « qui lui apporte son aide pour une partie ou la totalité des actes de la vie quotidienne de manière régulière et à titre non professionnel ». L'aidant accompagne donc une personne en état de dépendance, de handicap ou dans certains cas atteinte de la maladie d'Alzheimer, dans l'organisation de son quotidien.

Selon cette loi, l'aidant naturel peut être un aidant familial comme un conjoint, un concubin, un partenaire avec lequel la personne a conclu un pacte civil de solidarité, un enfant ou encore un parent. Il peut s'agir également d'un proche aidant qui habite ou entretient des liens étroits et stables avec la personne aidée, comme un ami ou un voisin.

Pourquoi le rôle d'aidant est-il délicat à assumer ?

Être aidant d’un proche revient à mener deux vies parallèles. Vous gérez votre quotidien, à savoir votre foyer et votre emploi, de même que celui de votre proche aidé. Selon sa perte d’autonomie, cela consiste à réaliser ses démarches administratives, préparer ses repas, faire son ménage ou encore sa toilette. Des responsabilités bien concrètes qui peuvent représenter une charge mentale invisible au quotidien.

Ce rôle d'aidant est d'autant plus délicat lorsque vous êtes seul à tout prendre en charge. Comme beaucoup d'aidants naturels, vous aurez peut-être tendance à faire passer en priorité le bien-être de l'aidé au détriment du vôtre. Ainsi, lorsque vous commencez à ressentir du stress ou de la fatigue, c'est sans doute qu'il est temps de vous ressourcer.

Comment prendre soin de soi ?


Assurer votre bien-être est tout aussi important que celui du proche à qui vous portez assistance. C'est la condition essentielle pour que vous puissiez continuer de mener à bien votre rôle d'aidant naturel. En tant que proche aidant, vous pouvez avoir tendance à reporter vos rendez-vous médicaux, à ne pas vous accorder suffisamment de moments de repos ou encore à vous isoler. Les conséquences sont souvent l'épuisement moral et physique. Or, différentes solutions existent pour que vous puissiez vous occuper de vous sans que cela remette en cause votre rôle d'aidant.

Penser à soi grâce au droit de répit

Connaissez-vous le droit de répit ? Ce dispositif figure dans la loi d'adaptation de la société au vieillissement et concerne les proches aidants des personnes âgées en perte d'autonomie ou des personnes atteintes d'un handicap. Il a pour objectif d'aider les aidants familiaux. Il vous permet de financer l'accueil de l'aidé dans une structure de jour ou de nuit, dans un hébergement ou la mise en place d'un relais à domicile.

Pour bénéficier de ce droit, votre proche doit percevoir l'APA (allocation de perte d'autonomie). Par ailleurs, il faut que vous seul assuriez le rôle d'aidant et que personne ne puisse vous remplacer en cas d'absence. Pour les personnes en situation de handicap, les frais d'accueil sont partiellement pris en charge par l'Assurance Maladie.

Vous pouvez ainsi souffler et vous reposer quelques jours ou quelques heures tout en étant rassuré sur l'encadrement de votre proche. Pour prévenir l'épuisement et prendre du temps pour vous, le placement en accueil de jour de l'aidé ou les centres de répit font partie des solutions existantes.

Prendre soin de sa santé et de son bien-être

Faute de temps ou d'envie, les aidants naturels minimisent ou font parfois abstraction de leurs besoins médicaux. Pour vous aider à préserver votre santé, nous mettons en place des solutions comme la téléconsultation, notre solution de télémédecine vous assure une réponse simple et rapide.

Il est également important de prendre du temps pour vous. En tant qu'aidant naturel, vous avez peut-être l'impression que les loisirs ou les moments de détente ne sont pas essentiels. Ils contribuent pourtant à votre bien-être. N'hésitez donc pas à consacrer du temps à des activités qui vous font plaisir et qui peuvent vous permettre d'extérioriser ou de décompresser, que ce soit par la pratique d'une activité sportive, manuelle ou artistique. Vous aimez mieux vous divertir en allant voir un film, une exposition ou un concert ? Intégrer ces pauses dans votre quotidien aura une influence bénéfique sur votre humeur, votre moral et par conséquent sur votre proche aidé.

Conserver un lien social

Lorsque vous êtes aidant naturel, vous avez tendance à restreindre vos sorties par manque de temps. De même, vous ne parlez pas ou peu de votre quotidien à votre entourage. N'hésitez pas à vous réserver des moments en famille ou entre amis. Conserver un lien social est primordial pour un aidant comme pour un aidé. Le risque est de vous enfermer dans votre rôle d'aidant et d'entrer dans une souffrance psychologique et un isolement social.

En tant qu'entrepreneur du mieux-vivre, nous vous soutenons également dans votre quotidien d'aidant naturel en proposant des solutions pour votre bien-être. N'hésitez pas à remplir notre questionnaire qui vous orientera, en fonction vos besoins, vers des groupes de paroles ou encore vers un accompagnement psychosocial.

Utiliser les services à la personne

Les services à la personne sont aussi une aide pour les aidants. Déléguer les tâches chronophages, comme le ménage ou les repas, vous permet de libérer du temps pour d'autres activités. La relation que vous entretenez avec votre proche n'en sera que consolidée.

Les organismes publics ou privés proposent des services d'aide à domicile pour effectuer les tâches quotidiennes. Ce qui contribue à vous libérer du temps tout en ayant l'assurance que votre proche est encadré par un professionnel. Il s'agit entre autres de la toilette de la personne aidée, la préparation de ses repas, son ménage. D'autres prestations pratiques existent comme la livraison de repas à domicile ou encore des médicaments. Tout ceci représente un coût qui peut être pris en charge en partie par les aides, mais aussi par une mutuelle grâce à un contrat de dépendance. Il vous permet d'anticiper la perte d'autonomie.

Quels sont les points de vigilance dont doit tenir compte l'aidant naturel ?

Lorsque le rôle d'aidant naturel occupe tout le quotidien, le risque existe de faire un burn-out à moyen terme. Avant d'en arriver à cette situation extrême, sachez repérer les signes à la fois physiques et psychologiques qui doivent alerter.

Les signes physiques peuvent se caractériser par une fatigue chronique, un sommeil troublé, une perte d'appétit ou une tendance au grignotage, une perte ou une prise de poids, voire des douleurs lombaires. Pour les signes psychologiques d'un épuisement, vous pouvez ressentir de la lassitude, un sentiment d'échec ou de frustration ou encore de l'irritabilité, un manque de patience ou de l'agressivité. Ces sentiments peuvent nuire à la relation que vous entretenez avec l'aidé.

Si vous ressentez l'un de ces symptômes, n'hésitez pas à prendre contact avec un conseiller de notre cellule d'aidance. Ce dispositif a pour vocation d'aider les proches aidants et de leur apporter des solutions concrètes.

Chaque parcours étant unique, renseigner le questionnaire vous permettra de trouver une solution personnalisée pour assurer une qualité de vie à votre proche tout en prenant en compte vos impératifs personnels. Il arrive également un moment où les limites du maintien à domicile sont atteintes et mettent en péril le bien-être de l'aidé et de l'aidant naturel. Dans cette perspective, nous vous guidons pour choisir un lieu d'hébergement adapté.


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Aidants
Hospitalisation
Offre de transport médical : comment s'y retrouver ?
La notion de transport médical, ou transport sanitaire, fait référence à des déplacements en lien avec des soins (vers une clinique, un centre de dialyse, un laboratoire d'analyses, etc.). Pour être pris en charge par un véhicule de transport médicalisé, votre proche doit disposer d'une ordonnance.

Dans quelles situations pouvez-vous avoir recours au transport médical ?

La notion de transport médical, ou transport sanitaire, fait référence à des déplacements en lien avec des soins (vers une clinique, un centre de dialyse, un laboratoire d'analyses, etc.). Pour être pris en charge par un véhicule de transport médicalisé, votre proche doit disposer d'une ordonnance. Cette ordonnance peut lui être délivrée, pour les trajets aller et retour :

  • s'il doit être hospitalisé (pour plusieurs jours ou en ambulatoire) ;
  • s'il doit recevoir un traitement ou passer des examens en lien avec une affection longue durée (ALD), et n'est pas en capacité d'aller à son rendez-vous par ses propres moyens ;
  • si son état implique une surveillance, une posture allongée ou des conditions d'hygiène strictes ;
  • s'il doit parcourir plus de 150 kilomètres vers un établissement spécialisé (par exemple, pour se faire opérer) ;
  • s'il doit rejoindre un établissement situé à plus de 50 kilomètres plusieurs fois pour un même traitement (au moins 4 voyages sur une période de deux mois) ;
  • etc.

Comment se décompose l'offre de transport sanitaire ?

Les déplacements liés aux soins de votre proche aidé seront généralement effectués par une société de transport médicalisé privée. Les hôpitaux publics disposent de véhicules dédiés au transport sanitaire, mais ceux-ci sont réservés aux cas d'urgence et au transfert entre les établissements de soins.

Si la personne aidée doit rester allongée ou être installée dans une position semi-assise, si elle nécessite un environnement aseptisé, une surveillance ou encore un apport continu en oxygène, son transport médical se fera en ambulance. Si elle peut s'asseoir, c'est un véhicule sanitaire léger (VSL) ou un taxi conventionné qui la prendra en charge.

Combien coûte le transport médical conventionné et comment est-il remboursé ?

Le coût du transport médicalisé

Le prix du transport sanitaire de votre proche variera notamment en fonction de sa ville de résidence et du nombre de kilomètres entre son logement et le lieu des soins. Les tarifs du transport médical conventionné sont réglementés. La facturation des déplacements en ambulance et en VSL comprend une part forfaitaire (qui dépend du département ou de la ville), un tarif au kilomètre et une majoration en cas de trajet court (jusqu'à 19 kilomètres). Concernant le prix du transport médicalisé en taxi, il inclut un forfait de prise en charge, un tarif kilométrique (qui s’applique selon la distance parcourue) et un tarif horaire (destiné à couvrir les périodes d'attente lorsque le véhicule est à l'arrêt).

Un déplacement en ambulance présente un coût de l'ordre de 70 à 100 € pour un trajet de 5 à 20 kilomètres. Un déplacement en VSL revient à 25 € en moyenne pour 5 kilomètres et 30 € environ pour 20 kilomètres. Déterminé par arrêté préfectoral, le prix des taxis est assez variable. La réglementation fixe un tarif minimum de la course à 7,30 €.

Le remboursement du transport sanitaire

Le transport sanitaire est pris en charge par l'Assurance maladie. Les frais de transport médical en VSL, en ambulance ou en taxi conventionné sont remboursés à 65 % sur la base des tarifs conventionnels. Si votre proche se déplace pour des traitements ou des examens relatifs à une affection de longue durée, il pourra profiter d'un taux à 100 %. Lorsqu'il y a un reste à charge, celui-ci peut être remboursé par la mutuelle.

Votre proche souhaite se déplacer hors d'un contexte médical, pour faire ses courses, rendre visite à un proche ou tout simplement prendre l'air ? Pour assurer ses trajets ponctuels et réguliers, vous pourrez faire appel à une société de transport pour les personnes à mobilité réduite.


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Aidants
Seniors
Maintenir le lien social grâce aux accueils de jour
Aménager des sorties est nécessaire pour s’entretenir et garder le moral. Les accueils de jour reçoivent les personnes en perte d’autonomie pendant une ou plusieurs journée(s) par semaine. Des activités leur sont proposées pour passer des moments stimulants et conviviaux.

Tisser du lien grâce aux accueils de jour

Aménager des sorties est nécessaire pour s’entretenir et garder le moral. Comment faire quand on peine à se déplacer seul ? Les accueils de jour reçoivent les personnes en perte d’autonomie pendant une ou plusieurs journée(s) par semaine. Des activités leur sont proposées pour passer des moments stimulants et conviviaux.

Des accueils attentifs à l’état de santé

Des professionnels sont présents en permanence dans les accueils de jour. Médecins, éducateurs, infirmiers… veillent au bien-être des personnes et assurent l’animation de la journée. Les activités prennent en compte l’autonomie de chacun. Des programmes plus spécifiques sont construits pour les personnes atteintes de certaines pathologies, par exemple dans les Haltes répit Alzheimer.

Bon à savoir

Et le transport ? Certains accueils de jour viennent chercher à domicile les personnes ne pouvant pas se déplacer. Si ce n’est pas le cas, l’accueil de jour rembourse les frais de transport aux personnes accueillies ou à leur famille, dans la limite d’un forfait défini par arrêté.

Où trouver un accueil de jour ?

Certains organismes sont dédiés entièrement à l’accueil de jour. Pour d’autres, ce n’est qu’un volet de leur activité. C’est le cas par exemple des EHPAD des Résidences services senior des Résidences autonomie, des établissements pour personnes handicapées, des accueils familiaux... L’accueil de jour peut être aussi l’occasion de tester ces établissements, avant d’en choisir un pour un hébergement durable.
Le Centre Communal d’Action Social (CCAS), les CLIC ou la Maison Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) peuvent vous orienter vers ces accueils.

Quel est le coût d’un accueil de jour ?

Le tarif à la journée dépend du niveau de dépendance de la personne et des services proposés. Il est fixé chaque année par le Département. L’Allocation Personnalisée à l’Autonomie (APA) peut être mobilisée pour financer la partie dépendance.

Un temps de répit pour les aidants

A côté des accueils de jour, il existe d’autres types de séjours adaptés à la dépendance. La personne aidante est ainsi rassurée et soulagée de certaines tâches.

  • Les accueils de nuit peuvent aller du dîner au petit-déjeuner et inclure la toilette et l’habillage.
  • Les séjours temporaires durent de quelques semaines à plusieurs mois

Annie a 78 ans et n’aime pas rester toujours seule chez elle.
Mais elle a du mal à se déplacer toute seule. Alors comment sortir ?
Son infirmière lui parle des Accueils de jour.
Ce sont des établissements qui accueillent les seniors à la journée.
Avec sa fille, elles appellent le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) pour se renseigner
Le CCAS leur fournit une liste d’établissements.
Elles choisissent une maison de retraite près de chez elle.
Deux fois par semaine, la maison de retraite passe chercher Annie.
Pendant une journée, elle profite d’activités et discute avec les résidents.
Elle est très bien entourée par le personnel soignant.
Depuis elle a retrouvé le moral et se sent plus en forme.
Pour payer, elle utilise une partie de son APA.
Quand sa fille partira en vacances, elle passera la nuit dans l’établissement ou toute la journée.
Sa fille se sentira plus rassurée de la savoir bien entourée.

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Aidants
Seniors
Maintien à domicile : quels sont les aides, coûts et enjeux du quotidien de l'aidé ?
Comment continuer à vivre chez soi et avoir une vie sociale lorsque l'on perd en autonomie ?

​​​​​Comme 90 % des personnes âgées en perte d'autonomie, votre proche souhaite rester le plus longtemps chez lui ? Le maintien à domicile aura un impact positif sur son bien-être, à condition que son quotidien soit organisé en conséquence.

Pourquoi le maintien à domicile des personnes âgées contribue à leur bien-être ?

La majorité des personnes âgées souhaitent vieillir à leur domicile, car elles y ont leurs souvenirs et leurs habitudes. Elles aiment y recevoir leurs enfants et petits-enfants, continuer à voir leurs amis, se rendre à la boulangerie de leur quartier.

De même, rester chez elles leur permet d'être autonomes et de faire partie de clubs comme celui de jeux ou de lecture, d'aller au cinéma. Toutes ces activités sociales et de loisirs contribuent à leur bien-être.

Comment continuer à vivre chez soi et avoir une vie sociale lorsque l'on perd en autonomie ? La solution est d'organiser le maintien à domicile de votre aîné en lui permettant de conserver les repères qui composent sa vie quotidienne et qui la rassurent.

Comment maintenir à domicile une personne dépendante ?

Une personne âgée devient dépendante lorsqu'elle ne peut plus effectuer les actes élémentaires de la vie quotidienne comme se laver, manger ou encore se déplacer.​​​​​​​Pour que son maintien à domicile soit possible, différentes prestations sont mises en place par des organismes publics ou privés pour l'organisation de son quotidien :​​​​​​​

  • L'aménagement du domicile
  • Les soins médicaux à domicile
  • Les services à la personne

Quelles aides financières pour le maintien à domicile des personnes âgées en perte d'autonomie ?


Le coût du maintien à domicile d'une personne âgée varie en fonction des services dont bénéficie l'aidé. Plus votre proche sera dépendant, plus son organisation quotidienne nécessitera des besoins en services médicaux, en aides à la personne (aide-ménagère, portage de repas...) :

  • L'APA (allocation personnalisée d'autonomie) dont le versement a pour objectif de couvrir les dépenses liées au maintien à domicile comme le recours aux services à la personne. Toujours dans le cadre de l'APA, des aides peuvent être allouées pour la mise en place de la téléassistance.
  • L'ANAH (Agence nationale de l'habitat) aide également les revenus les plus modestes pour l'aménagement du logement en cas de perte d'autonomie.

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Seniors
Logements senior
Les résidences services pour seniors proposent une solution de logement idéale pour les personnes de plus de 60 ans encore autonomes et indépendantes. Le cadre de vie y est agréable, avec un logement pensé pour correspondre à l’avancée en âge, et de nombreux services à la carte.

Les résidences services pour seniors proposent une solution de logement idéale pour les personnes de plus de 60 ans encore autonomes et indépendantes. Le cadre de vie y est agréable, avec un logement pensé pour correspondre à l’avancée en âge, et de nombreux services à la carte. Réputées pour leur convivialité, ces résidences ne doivent pas être confondues avec les Ehpad, puisqu’elles ne proposent pas d’accueil médical. Quels avantages y a-t-il à s’y installer ? Quel budget prévoir ? Nous passons au crible les offres des résidences pour personnes âgées.


Qu’est-ce qu’une résidence services pour seniors ?

Les résidences pour seniors sont, par définition, une solution d’hébergement conçue pour s’adapter aux besoins des personnes âgées de plus de 60 ans, actives et autonomes. Elles offrent différents services pensés pour améliorer le quotidien et permettre aux résidents de conserver leur indépendance plus longtemps.

Les résidents sont locataires ou propriétaires. Ils disposent de leur propre logement, aménagé selon leurs goûts et agencé de manière à être agréable à vivre. Les hébergements sont pensés pour être accessibles facilement et pour s’adapter aux besoins des personnes en perte d’autonomie. Les salles de bain sont sécurisées et disposent de douches sans rebords, les volets sont électriques, il n’y a pas de marches d’escalier… Il existe différents types de biens proposés : des studios et appartements T1 idéals pour les personnes seules, des T2 et T3 adaptés aux couples, et même de petites maisons de plain-pied avec jardin attenant.

Les résidences pour seniors peuvent aussi proposer des services spécifiques. Elles sont le plus souvent dotées d’espaces collectifs, comme un restaurant, un salon, une salle de sport, une bibliothèque ou encore un salon de coiffure. Il est aussi parfois possible de bénéficier de services à domicile, comme le ménage ou la livraison de courses.

Il existe trois types de résidences pour seniors :

  • Les résidences services seniors, que l’on trouve le plus souvent en ville, dépendent du secteur privé.
  • Les villages seniors, situés à la campagne et qui intègrent davantage d’espaces extérieurs, dépendent eux aussi du secteur privé.
  • Les résidences autonomie, qui sont gérées par des structures publiques ou à but non lucratif. On les appelait autrefois les « foyers logements ».

La différence entre une résidence pour seniors et un Ehpad

Contrairement à un Ehpad, une résidence pour seniors n’est pas médicalisée. Il s’agit d’un logement classique et individuel, adapté aux personnes âgées autonomes. Il n’y a donc pas de traitements médicaux prévus, bien que vous puissiez bien sûr faire appel à un médecin, à un service de télémédecine ou à une infirmière à domicile si vous en ressentez le besoin.


Quels sont les différents services proposés par les résidences pour seniors ?

Les services proposés par les résidences pour seniors dépendent du prestataire et parfois même de l’établissement. Il n’y a pas de « minimum légal » fourni, puisqu’il s’agit de structures indépendantes qui ne dépendent ni de l’État ni d’une collectivité locale, mais bien d’organismes privés. Il y a cependant certains services que l’on retrouve couramment :

  • Conciergerie plusieurs heures par jour pour la gestion du courrier et l’accueil éventuel des visiteurs ;
  • Personnel disponible pour de petites réparations et le portage des courses ;
  • Navettes réservables ;
  • Mise à disposition des coordonnées des professions médicales et prise de rendez-vous ;
  • Présence d’un coiffeur, voire d’une esthéticienne ;
  • Possibilité de réserver des prestations de ménage ou de nettoyage.

Pour les repas, certaines résidences disposent de leur restaurant proposant un service pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner. Vous êtes libre de vous y rendre quand vous le souhaitez, mais une réservation préalable peut être demandée. Comme dans tous les restaurants, vous disposez de plusieurs menus et vous êtes libre d’y venir accompagné si vous le souhaitez.

Outre ces services visant à améliorer le quotidien, il existe aussi parfois des activités organisées par la résidence et accessibles aux personnes qui le souhaitent. Elles dépendent essentiellement des équipements disponibles dans la résidence même ou à proximité. Par exemple, une résidence possédant une piscine pourra organiser des cours d’aquagym, alors qu’un établissement en pleine nature proposera plutôt des randonnées. Les cours de yoga, de Pilates, de gymnastique douce, de tricot ou de cuisine font aussi partie des options qui reviennent le plus souvent.

Combien coûte un logement en résidence pour senior ?

Le prix d’une résidence pour seniors varie selon plusieurs paramètres :

  • La situation de la résidence et son attractivité (proximité avec une plage, un site réputé…)
  • Le niveau de qualité et de confort de l’établissement et de ses équipements (piscine, salle de sport, restaurants…)
  • Les services proposés.

Comme il n’y a pas de barème officiel, vous devez vous renseigner auprès de chaque établissement pour connaître le montant des loyers. Il faut compter de 500 € à 900 € environ pour un studio et autour de 1500 € pour un petit appartement de trois pièces convenant à un couple qui aime recevoir. Certains établissements peuvent demander jusqu’à 3000 € pour une petite maison. Les charges incluant l’eau, l’électricité, le chauffage, l’assurance habitation et l’entretien des communs peuvent être demandées en sus ou incluses dans le loyer.

Le loyer et les charges ne sont pas les seules dépenses à prévoir. En effet, certaines résidences facturent tout ou partie des services disponibles comme des suppléments, notamment les prestations concernant le ménage et les repas.

Quelles aides pour indemniser le coût d'un logement senior ?

Il existe plusieurs aides qui peuvent vous aider à financer votre hébergement dans une résidence services pour seniors : l’allocation personnalisée au logement (APL) ou l'allocation de logement sociale (ALS). Accordées par la Caisse d’allocations familiales (CAF) du lieu de résidence, l’APL et l’ALS dépendent des conditions de ressources du demandeur et du lieu de résidence. Si vous habitez dans une résidence conventionnée, vous toucherez l’APL. Dans l’autre cas, c’est l’ALS qui vous sera versée.

Si la personne est en situation de perte d’autonomie, elle peut également demander à bénéficier de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Pour y avoir droit, il faut remplir un dossier auprès des services du département, de la mairie (CCAS), ou d'un point d'information local dédié aux personnes âgées. L’autonomie du bénéficiaire sera alors évaluée par un professionnel de l'équipe médico-sociale (EMS) du département qui fixera le montant de l’aide.

En revanche, comme les résidences services n’ont pas de vocation sociale, leurs habitants ne peuvent pas toucher l’ASH (Aide sociale à l'hébergement). Cette prestation est en revanche accessible à ceux qui vivent dans une résidence autonomie.

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Handicap
Seniors
Les premiers réflexes
Le CCAS et le CLIC offrent un soutien social local, avec des services d’aide à domicile, des aides financières comme l’APA et l’ASH, et un accompagnement pour les personnes âgées et handicapées.

Près de chez vous : le Centre communal d’Action Sociale (CCAS)

Dans chaque commune, vous avez le CCAS. Il met en œuvre l’action sociale. Si vous habitez dans une commune de moins de 1500 habitants, adressez-vous à la Mairie.

Le CCAS peut être utile pour :

  • obtenir la liste des services locaux d’aide à domicile
  • déposer des demandes d’aides financières si le département a délégué cette aide au CCAS (l’Aide Personnalisée à l’Autonomie - APA et l’Aide Sociale à l’Hébergement - ASH)
  • demander des aides exceptionnelles en cas de difficultés sociales
  • connaître les possibilités d’hébergement au niveau local
  • obtenir la liste des actions d’animation et de soutien (loisir, lien social, prévention…)

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Pour une écoute et un accompagnement personnalisé : le CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination Gérontologique)

Dans chaque département, les CLIC sont à l’écoute des personnes âgées et de leurs proches. En un lieu unique, ils rassemblent un maximum d’informations et de contacts utiles.

Vous pouvez vous rendre au CLIC pour :

  • évaluer vos besoins et vos possibilités d’aide (dont l’APA)
  • obtenir des informations sur les solutions d’hébergement
  • construire un plan d’accompagnement et un suivi
  • être orienté vers le bon interlocuteur

Du fait de son rôle de coordinateur, prendre rendez-vous avec le CLIC le plus de chez vous, peut vous apporter un véritable éclairage sur la manière d’envisager un avenir plus serein.

Pour les personnes âgées en situation de handicap : la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées)

Au sein de la MDPH, une équipe pluridisciplinaire informe et conseille les personnes âgées en situation de handicap et leur famille.

Depuis ce guichet unique, vous pourrez notamment demander :

  • une carte d’invalidité,
  • une carte européenne de stationnement,
  • une carte de priorité.

Vous pouvez également obtenir la PCH (prestation de compensation du handicap). Pour l’obtenir, il faut que votre handicap se soit déclaré avant 60 ans et que vous ayez moins de 75 ans.

Pour l’attribution des aides : le département

Le Conseil départemental coordonne l’action sociale sur son territoire. Il décide de l’attribution d’aides financières. Chaque département ayant sa propre organisation, adressez-vous d’abord au CCAS ou au CLIC pour obtenir le bon contact.

A demander auprès du Conseil départemental :

  • l’Aide Personnalisée à l’Autonomie (APA) et l'Aide Sociale à l’Hébergement (ASH)
  • la liste des services d’aide à domicile autorisés,
  • la liste des établissements d’hébergement pour personnes âgées,
  • la liste des accueillants familiaux.

Pour des aides complémentaires : la caisse de retraite

En fonction de votre profession, vous dépendez d’une caisse de retraite qui met en œuvre des actions de soutien complémentaires :

  • des actions de prévention pour les personnes fragiles
  • des aides au quotidien, pour votre domicile ou faciliter votre mobilité
  • des aides après une hospitalisation

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Seniors
Les solutions d'hébergement médicalisé
Les EHPAD offrent un cadre médicalisé pour les seniors en perte d’autonomie, avec des soins adaptés, un projet de vie individualisé, et une assistance quotidienne, dans un environnement sécurisé.

Des établissements adaptés à votre vulnérabilité

Les EHPAD sont des maisons de retraite médicalisées pour les personnes de 60 ans et plus, en perte d’autonomie avancée. L’objectif est de vous soulager de toute tâche pénible dans vos activités quotidiennes. En fonction de votre état de santé, des soins sont assurés, même si vous souffrez d’une pathologie complexe comme la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer.

L’accueil débute par l’établissement d’un projet individualisé

Chaque personne est différente. C’est pourquoi un projet d’accompagnement individualisé est défini lors de votre admission. Il se compose d’un projet de soin et d’un projet de vie. Ils sont établis avec le médecin coordinateur et le directeur de l’établissement. C’est un moment de discussion important pour la famille et le résident, afin de faire part de vos attentes.

Lors de votre séjour, vous avez accès à des prestations d’assistance

Pour l’hébergement, vous disposez d’un espace individuel doté de sanitaires. Des chambres doubles sont aussi proposées, notamment pour les couples. L’EHPAD fournit également les services de restauration (trois repas et deux collations) et de blanchisserie.

L’équipe vous assiste dans la réalisation des gestes de la vie quotidienne (hygiène, habillement, déplacements…). Des activités accessibles sont proposées pour animer la journée et faciliter le lien entre les résidents.

Vous bénéficiez d’une surveillance médicale

Un médecin coordinateur est présent à temps plein ou à mi-temps. Votre médecin traitant peut également continuer à vous rendre visite. L’équipe de soins est pluridisciplinaire et se compose d’infirmiers, d’aides-soignants, d’aides médico-psychiques, d’accompagnants éducatifs et sociaux et d’intervenants psychoéducatifs.

Les EHPAD sont-ils tous identiques ?

On compte 7700 EHPAD en France, relevant du secteur public (50%), associatif (25%) et privé commercial (25%). Chaque structure définit son propre projet d’établissement. Il évolue en suivant les recommandations du Conseil de la vie sociale composé de membres élus par les résidents et les familles. Il existe aussi des labels qualité, qui reconnaissent la qualité de vie dans l’établissement. Ils apportent des garanties supplémentaires sur la bienveillance accordée aux résidents.

Comprendre les tarifs appliqués en EHPAD

La question des coûts est importante pour choisir votre EHPAD. Chaque établissement décompose ses tarifs en 3 volets :

Le tarif ou forfait hébergement

Il comprend : l’accueil hôtelier, la restauration, la blanchisserie, des animations. Attention, certains services peuvent être proposés en option et sont donc facturés en plus.
Qui le prend en charge ? Le pensionnaire et sa famille
Quelles aides sont disponibles ? Sous condition de ressources : Aide sociale à l’hébergement, Aide Personnalisée au logement

Le tarif Soins

Il comprend : les prestations médicales et paramédicales, les soins d’hygiène, d’entretien, de confort et de continuité de la vie.
Qui le prend en charge ? La Sécurité sociale. Attention pour certains soins spécialisés, des dépassements sont possibles à anticiper auprès de sa mutuelle.

Le tarif dépendance

Il comprend : les prestations d’aide, d’accompagnement et de surveillance liées à la perte d’autonomie (intervention de personnel qualifié). Il est calculé en fonction du degré de dépendance des personnes.
Qui le prend en charge ? Le pensionnaire et sa famille
Quelles aides sont disponibles ? Allocation Personnalisée à l’Autonomie (APA)

Bon à savoir

Si vous êtes imposable, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt à hauteur de 25% des sommes versées à l’établissement, jusqu’à un plafond annuel, déduction faite des aides perçues.

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Seniors
Les seniors, le confinement et ses conséquences
La période du confinement a été vécue différemment par chacun selon son profil.

Près de 10 millions de personnes de plus de 65 ans vivent à domicile et 6,5% d’entre elles, en perte d’autonomie, ont besoin d’une aide et/ou de soins quotidiens pour vivre le mieux possible. Avec le confinement, les conséquences ont été brutales. De nombreux services d’aides à domicile ont restreint leurs activités au strict minimum. Dans le même temps, près de 65% des seniors ont cessé leur suivi médical et donc toute relation avec leur médecin.

Pourquoi ce renoncement ?

Dans la majorité des cas, la peur de la COVID19 est la raison ayant conduit les seniors à annuler leurs rendez-vous médicaux.

La téléconsultation, conseillée et encouragée par le gouvernement, n’a pas eu l'écho espéré chez nos aînés. Souvent sous équipés et aussi par manque de pratique de l’outil informatique, les plus de 65 ans ont peu utilisé cette voie.

Aujourd’hui, il est difficile de mesurer précisément les impacts du confinement sur l’état de santé de nos seniors. Cependant, nous le savons, le non-recours aux soins et l’isolement prolongé sont des facteurs pouvant aggraver les problèmes de santé et la perte d’autonomie. L’urgence est donc de retrouver la voie des consultations et de réactiver les services de proximité pour assurer le maintien à domicile des plus âgés.

Notre parcours Seniors est là pour vous accompagner. Gratuit et accessible à tous, il s’agit d’un bilan personnalisé de votre situation (ou de celle d’un proche) pour vous aider à trouver les professionnels et les services adaptés à vos besoins actuels et les mettre en place.

Quelques chiffres (sources ERGOCALL) :
  • 47% des seniors ont des pathologies qui nécessitent une prise en charge médicale
  • 66% des seniors n’ont consulté aucun médecin durant le confinement
  • 6% seulement des seniors ayant consulté un médecin pendant le confinement ont bénéficié d’une téléconsultation
  • 63% des seniors ont annulé leurs rendez-vous médicaux
  • 1 RDV / 4 a été annulé par le senior, par peur d’attraper la COVID19

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Seniors
Les maladies du vieillissement
Lorsque l’on vieillit on entend souvent parler d’Alzheimer, de la maladie de Parkinson, des accidents vasculaires cérébraux (AVC), de l'ostéoporose ou encore de l’arthrose, tant de maladies qui peuvent être invalidantes sur le long terme.Nous vous proposons une brève définition de chacune d’entre elles.

Les maladies les plus fréquentes

Lorsque l’on vieillit on entend souvent parler d’Alzheimer, de la maladie de Parkinson, des accidents vasculaires cérébraux (AVC), de l'ostéoporose ou encore de l’arthrose, tant de maladies qui peuvent être invalidantes sur le long terme.
Nous vous proposons une brève définition de chacune d’entre elles :

  • Alzheimer : c’est une maladie dégénérative du cerveau qui a pour conséquence la perte progressive de la mémoire et des capacités intellectuelles. On ne connait pas encore très bien la cause de cette maladie et aujourd’hui il n’existe pas de traitement pour en guérir. D’autres maladies, que l’on appelle démences ou troubles cognitifs, provoquent des symptômes semblables à la maladie d’Alzheimer. Les personnes atteintes de ces pathologies oublient des évènements, des dates, des lieux ou encore ne reconnaissent plus leurs proches. Cela peut également avoir des répercussions sur la parole ou encore les actes du quotidien (se laver, manger, dormir…). Au fur et à mesure de la maladie, la personne nécessite de plus en plus d’aide humaine et matérielle.
  • La maladie de Parkinson : la maladie se caractérise essentiellement par des symptômes physiques : difficultés à effectuer des mouvements précis, raideur des membres, tremblements plus ou moins importants, mouvements involontaires et/ou incontrôlés, pertes d’équilibre, déplacements ralentis. Des traitements existent pour diminuer ces symptômes et permettre aux patients de retrouver de l’autonomie et de gagner en qualité de vie. Cependant, ces traitements agissent sur les symptômes mais ne guérissent pas la maladie.
  • A.V.C : l’accident vasculaire cérébral est la conséquence d’une obstruction ou d’une rupture d’un des vaisseaux du cerveau. Dans le premier cas, on parle d’AVC ischémique (obstruction ou thrombose), dans le second cas on parle d’AVC hémorragique. Les causes sont connues ; l’AVC peut être dû à une autre maladie (cardiaque, hypertension, diabète) ou aux habitudes de vie (alimentation trop salée, trop grasse, tabac, cholestérol…). L’AVC est aujourd’hui la première cause de handicap physique acquis chez l’adulte.
  • Ostéoporose : En vieillissant le corps fixe moins bien les minéraux essentiels qui consolident les os. L’ostéoporose favorise la fragilité des os et augmente le risque de fracture.
  • Arthrose : Il s’agit d’une maladie qui touche les articulations. Les mouvements deviennent plus difficiles et douloureux. Certains traitements aident à réduire les douleurs mais dans certains cas, une opération chirurgicale pour la pose d’une prothèse peut etre indiquée et permettre à la personne de regagner en autonomie.

Cette liste ne représente que les maladies les plus généralement constatées. Il est important, dans la mesure du possible, de prendre soin de soi afin d’essayer de ralentir les mécanismes du vieillissement.

Comment essayer de ralentir le vieillissement ?

Tout le monde vieillit. Cependant avec certains réflexes et changements, nous pouvons vieillir en meilleur santé et donc en ralentir les effets.

Un bon régime alimentaire

Bien savoir s’alimenter reste la clé du bien vieillir. Il faut veiller à équilibrer, à savoir : prendre au moins 5 fruits et légumes par jour, consommer des aliments céréaliers ou des légumes secs, un peu de produits laitiers qui apportent du calcium et bien sûr, ne pas oublier les protéines animales ou végétales, indispensables au maintien de la masse musculaire.

Une activité physique et intellectuelle régulière

L’activité physique a des effets bénéfiques sur le vieillissement. En effet, une activité physique régulière ralentit la diminution de la masse musculaire liée à l’avancée en âge. De plus, l’activité physique sollicite grandement les fonctions cardio-vasculaires et respiratoires. Cela améliore considérablement la bonne santé de la personne âgée et surtout cela permet de réduire les risques de maladie cardio-vasculaire tout en prévenant le risque de chute.
Les activités intellectuelles permettent de rester également en forme. Elles stimulent le cerveau et donc la mémoire, la concentration, etc… Il faut alors privilégier les activités de type mots-croisés, scrabble, échecs, etc… sans oublier les activités manuelles.

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