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Seniors
Seniors - Les enjeux d'une bonne alimentation
Fatigue, amaigrissement, perte d'équilibre et risque de chute, infections... Une mauvaise alimentation peut avoir des conséquences multiples sur l'état de santé des seniors.

Les risques liés à la dénutrition

Fatigue, amaigrissement, perte d'équilibre et risque de chute, infections... Une mauvaise alimentation peut avoir des conséquences multiples sur l'état de santé des seniors.

La dénutrition s'installe progressivement aussi, elle est souvent diagnostiquée lors d'une hospitalisation pour un tout autre motif (chute, infection) et on estime à 75% le nombre de personnes atteintes non diagnostiquées. Pourtant, la dénutrition est considérée comme l'une des principales cause d'entrée en dépendance chez les personnes âgées.

C'est pourquoi il est important de bien savoir reconnaitre les signes et d'adapter son alimentation à son état de santé et à ses besoins.

Vous aidez un proche âgé ou vous êtes seniors ? En cliquant ICI, téléchargez gratuitement la fiche de conseils pratiques sur l'alimentation de la personne âgée, réalisée par les équipes de C-DIET*.

Le diététicien : votre professionnel de l'alimentation

Afin de maintenir une alimentation suffisante en quantité et en qualité, les professionnels de la diététique sont là pour vous aider. Le diététicien établit avec vous la liste des aliments et repas qui conviennent le mieux :

  • A votre santé : certains aliments sont à éviter ou aux contraire à favoriser en fonction des maladies et des médicaments
  • A votre autonomie : Pouvez-vous préparer vos repas et faire vos courses
  • A votre rythme et à vos goûts

Les services de proximité qui vous accompagnent

Vous pouvez faire appel à des services de portage de repas ou de livraison de courses à domicile. Pour vous faciliter le recours à ces services, ils sont souvent éligibles au crédit d'impôt et vous pouvez les financer grâce à votre allocation personnalisée d'autonomie (APA) .

Afin de partager des repas conviviaux, les Foyers Clubs Restaurants et certains établissements d'accueils pour personnes âgées (Résidence Service, EHPAD...) proposent aux seniors d'une commune de se retrouver pour partager ensemble des repas.

Pour connaitre les services disponibles près de chez vous, cliquez ICI.

*C-DIET, une solution innovante

La société Winnov, experte dans la création de solution e-santé, a développé l'application professionnelle C-DIET pour accompagner la nutrition des seniors et contribuer au maintien de leur autonomie.

Vous êtes professionnel? Retrouvez ICI toutes les informations concernant C-DIET.

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Seniors
Seniors - à qui s'adresser ?
Vous avez entendu parler d’une aide qui pourrait vous faciliter la vie ou celle de votre proche, nous vous listons les établissements et services pour vous aidez dans vos démarches.

Près de chez vous : le Centre communal d’Action Sociale (CCAS)

Dans chaque commune, le CCAS met en œuvre l’action sociale. Dans une commune de moins de 1500 habitants, il est rattaché directement à la Mairie. A faire auprès du CCAS :

  • obtenir la liste des services locaux d’aide à domicile
  • déposer des demandes d’aides financières si le département a délégué cette aide au CCAS (l’Aide Personnalisée à l’Autonomie - APA et l’Aide Sociale à l’Hébergement - ASH)
  • demander des aides exceptionnelles en cas de difficultés sociales
  • connaître les possibilités d’hébergement au niveau local
  • obtenir la liste des actions d’animation et de soutien (loisir, lien social, prévention…)

Trouvez une solution près de chez vous ? Tapez votre ville dans le moteur de recherche en haut de la page

Pour les personnes âgées : le CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination Gérontologique)

Dans chaque département, les CLIC sont à l’écoute des personnes âgées et de leurs proches. En un lieu unique, ils rassemblent un maximum d’informations et de contacts utiles. Vous pouvez vous rendre au CLIC pour :

  • évaluer vos besoins et vos possibilités d’aide (dont l’APA)
  • obtenir des informations sur les solutions d’hébergement
  • construire un plan d’accompagnement et un suivi
  • être orienté vers le bon interlocuteur

Pour l’attribution des aides : le département

Le Conseil départemental coordonne l’action sociale sur son territoire. Il décide de l’attribution d’aides financières. Chaque département ayant sa propre organisation, adressez-vous d’abord au CCAS ou au CLIC pour obtenir le bon contact. A demander auprès du Conseil départemental :

Pour des aides complémentaires : la caisse de retraite

En fonction de votre profession, vous dépendez d’une caisse de retraite qui met en œuvre des actions de soutien complémentaires :

  • des actions de prévention pour les personnes fragiles
  • des aides au quotidien, pour votre domicile ou faciliter votre mobilité
  • des aides après une hospitalisation

Connaître mon organisme de retraite

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Seniors
Anticiper le coût d'un hébergement
Les structures d'hébergement pour personnes âgées offrent plusieurs types d'accueil avec de coûts propres à chacun. Des aides sont à disposition pour vous soutenir financièrement.

Les dépenses liées au logement

Que vous soyez en résidence service, en résidence autonomie, en accueil familial ou en établissement médicalisé (EHPAD), vous devez payer l’équivalent d’un loyer. Il vous donne accès à une chambre privée ou un appartement. Des prestations dîtes d’hôtellerie et d’assistance peuvent également s’y ajouter : l’entretien des lieux et du linge de lit, la restauration, des activités... Elles doivent être détaillées dans le contrat signé lors de votre arrivée. Ces dépenses sont prises en charge par le résident et si nécessaire, par ses proches, qui peuvent bénéficier d’aides au logement.

Des services et prestations diverses en options

Certains hébergements proposent des services complémentaires pour améliorer le confort de vie des résidents. Vous devez alors vous acquitter d’une contribution supplémentaire. Cela peut être sous forme de forfait ou à la demande. Veillez donc à bien distinguer ce qui est inclus dans le tarif de base et ce qui est en option. Prenons l’exemple de la restauration. Elle est comprise dans le tarif d’un EHPAD mais elle est en option dans une Résidence Services Senior.

Les coûts liés à la perte d’autonomie

Lorsque votre autonomie est altérée, il est possible de bénéficier de services adaptés à votre dépendance. C’est le cas dans les EHPAD et les accueils familiaux. On parle alors de tarif dépendance. Il est calculé en fonction du niveau de dépendance du résident, mesuré par la grille AGGIR. Plus la dépendance est importante (GIR 1-2 par exemple), plus le tarif journalier est élevé. En-deçà d’un certain montant de ressource, le tarif le plus bas (GIR 5-6) s’applique à tous. Ce tarif est pris en charge par le résident, qui peut bénéficier de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA).

Les soins en établissements médicalisé

Lorsqu’une prise en charge médicale quotidienne est assurée par une équipe de soignants, elle est prise en charge par l’Assurance maladie. Des coûts supplémentaires peuvent survenir pour certains soins spécialisés. L’Assurance Maladie n’en couvre qu’une partie. Vous ou votre mutuelle devrez alors prendre en charge le reste, aussi appelé ticket modérateur.

Les aides disponibles

Elles varient en fonction du type d’établissement. Une fois ces aides perçues, vous pourrez estimer votre reste à charge, ce qu’il vous reste à payer.

Bon à savoir

Si vous êtes imposable, vous pouvez bénéficier d'une réduction d'impôts sur les dépenses d’hébergement et de dépendance, déduction faite des aides perçues.

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Seniors
Rester chez soi avec une perte d'autonomie
Adaptation du logement, aide à domicile, organisation des soins... Tout savoir pour rester chez soi avec une perte d'autonomie.

Pensez à adapter le logement à la perte d’autonomie

Pour rester confortable, le logement doit évoluer et s’adapter avec l’état de santé de celui qui l’habite. Une baignoire inaccessible, un placard trop haut, un manque d’appuis : des travaux d’aménagement ou l’achat d’équipements sont vite inévitables. Quelque soit votre situation vous pouvez bénéficier d’une aide pour aménager ou équiper le mieux possible votre logement. Par exemple, grâce à l’aide financière “Habiter facile” de l’ANAH, vous pouvez effectuer des travaux et être accompagné durant cette phase. S’il s’agit d’équipements inscrits sur la Liste des Produits et des Prestations remboursables, ils sont pris en charge, tout ou partie, par l’Assurance Maladie.

Pour les Seniors, l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) peut également être mobilisée. Si vous n’en bénéficiez pas, renseignez-vous auprès de votre Caisse d’assurance retraite et de la Santé au travail.

Sollicitez une aide complémentaire

Être épaulé au quotidien facilite grandement le maintien au domicile. C’est le rôle de l’aide à domicile. Plus présente, l’auxiliaire de vie apporte aussi un soutien dans la toilette, l’habillage, les tâches administratives… Son recrutement demande une attention particulière pour que s’instaure un climat d’entente. Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) vous renseigne sur les conditions d’aide financière et sur les contacts utiles.

Pour faciliter votre gestion du quotidien, vous pouvez également solliciter des prestations de services à la personne (SAP à domicile). De l’entretien de la maison, au petit bricolage, jusqu’à la livraison de repas et à la téléassistance, ses services vous facilitent le quotidien et vous permet de rester à votre domicile en toute quiétude.

Organisez et gérez votre quotidien

Quand vos déplacements deviennent pénibles, vous avez la possibilité d’utiliser les services de portage de médicaments. Cela vous assure un bon suivi de votre traitement. Pour vos rendez-vous programmés à l’extérieur de votre domicile, vous pouvez solliciter le service de transports. Cependant, vérifiez bien auprès de votre centre de Sécurité Sociale sur les conditions d’accès ou si vous pouvez bénéficier d’une aide dédiée. Et enfin, vous pouvez faire livrer à votre domicile vos repas et ainsi continuer à manger de manière complète et équilibrée. Renseignez vous auprès de votre Centre Communal d’Action Sociale (CCAS).

Veillez à l’organisation des soins

Lorsque des soins sont nécessaires, le médecin traitant est votre premier interlocuteur. Il prescrit les soins pris en charge par la sécurité sociale. Il fait appel aux autres professionnels de santé : Service de Soins Infirmiers à Domiciles (SSIAD), kinésithérapeute… Il peut conseiller l’hospitalisation à domicile pour des situations plus délicates.

Quand cesser le maintien à domicile ?

Vouloir rester chez soi est un choix aux bénéfices physiques et psychologiques évidents. Mais on est parfois contraint d’en reconnaître les limites : un besoin accru d’équipement, des soins spécifiques ou trop coûteux, des proches aidants trop sollicités… Il faut alors se tourner vers des solutions d’hébergement plus adaptées.

Les 5 clefs pour un maintien à domicile réussi :

  • Un logement adapté
  • Des aides humaines mobilisées
  • Des aides financières en plus d’un revenu suffisant
  • Des proches disponibles
  • Une évaluation régulière du degré d’autonomie
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Seniors
Reconnaître et mesurer la dépendance chez les seniors
Le vieillissement s’accompagne de troubles physiques et psychiques d’intensité variable d’une personne à l’autre. Avec l’âge, la perte d’autonomie chez les seniors peut être évaluée par la Grille AGGIR, permettant un accompagnement adapté et le maintien de l’indépendance au quotidien.

Une perte d’autonomie progressive chez les seniors

Le vieillissement s’accompagne de troubles physiques et psychiques d’intensité variable d’une personne à l’autre. Le corps devient progressivement plus vulnérable. Des activités du quotidien sont alors difficiles à effectuer sans une assistance. On parle de dépendance.

C’est un changement déstabilisant qu’il est important d’accompagner, pour qu’il soit le moins perturbant possible.

Des signes de la perte d’autonomie

  • Un équilibre plus hésitant, des gestes impossibles ou douloureux, une chute.
  • Un manque d’appétit, une perte de poids.
  • Des difficultés en matière d’hygiène pour la toilette personnelle ou l’entretien du domicile.
  • Un changement de caractère : tristesse, dépression, agressivité ou au contraire apathie.
  • Des problèmes de mémoire : difficulté à reconnaître un lieu ou un proche, perte de la notion du temps, de l’orientation…
  • Tendance accrue à s’isoler.

Évaluer l’autonomie grâce à la Grille AGGIR

La Grille AGGIR (Autonomie Gérontologique Groupes Iso Ressources) est un outil de référence utilisé pour évaluer l’autonomie des plus de 60 ans. Ce questionnaire mesure la capacité physique et psychique à effectuer des activités du quotidien. Toilette, habillage, orientation, déplacement, langage… au total 17 activités sont examinées pour estimer si la personne « fait seule », « fait partiellement » ou « ne fait pas ».

Comment mettre en place cette évaluation ?

Cette évaluation peut être demandée par le médecin traitant. Si vous faites une demande d’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), une équipe du Département prend contact avec vous pour réaliser un entretien à votre domicile. Pour les résidents en EHPAD, c’est l’équipe de l’établissement qui s’en charge.

Pour quels résultats ?

Au final, la grille AGGIR situe la personne dans l’un des six groupes (Groupe Iso Ressource, ou GIR), noté de de 1 à 6. De GIR 1 à 4, la personne est considérée en perte d’autonomie et peut bénéficier de l’APA. Un GIR 5 amène à déclencher une aide ponctuelle. Un GIR 6 signifie que l’on est autonome.


A partir de ces résultats, il est possible de concevoir un plan d’aide à la mesure de vos besoins comprenant des aides humaines (aide au domicile, portage de repas…) et/ou des aides techniques (lit médicalisé, audioprothèse, déambulateur…).

La grille AGGIR, première étape pour répondre à la dépendance
Loïc a 75 ans et vit seul.
Hélène, sa fille, a remarqué qu’il était de plus en plus renfermé sur lui-même.
Il ne participe plus aux conversations. Il est moins dynamique
Un jour, sa fille reçoit un coup de fil d’un voisin. Son père a fait une chute en voulant changer une ampoule.
Loïc va bien, mais cela risque de se reproduire.
Hélène en parle à son médecin de famille. Que peut-on faire ?
Le médecin lui conseille de faire une demande d’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) pour organiser une aide à domicile.
Suite à la demande d’APA, un professionnel du Département rend visite à Loïc.
Le professionnel interroge Loïc sur ses activités quotidiennes en suivant la grille AGGIR. Ressent-il des difficultés pour les réaliser ?
Au final, il estime que Loïc est dans la catégorie GIR 4. Il a droit à l’APA.
Il lui propose un plan d’aide.
Une aide-ménagère viendra à son domicile 2 heures par semaine.
Il indique à Loïc un service de portage de repas.
Il conseille également à Loïc de s’équiper d’un appareil auditif.
Loïc suit ses conseils.
Après quelques mois, Hélène constate un vrai changement. Son père a repris goût aux conversations. Il revoit ses amis. Loïc lui avoue que grâce à l’appareil, les conversations lui paraissent beaucoup moins brumeuses qu’avant !

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Aidants
Qu'est-ce que le droit au répit et comment en faire la demande ?
Devant l'augmentation croissante du phénomène de l'aidance familiale, l'État a songé à un certain nombre de mesures pour valoriser ce statut très particulier. Avoir le droit de faire une pause, de chercher du soutien et de briser la solitude du binôme aidant/aidé en fait partie.

Vous assurez auprès d'un proche la fonction d'aidant ? Sachez que depuis 2015, la loi d'adaptation de la société au vieillissement (Loi SAV) reconnaît votre droit au répit. En effet, devant l'augmentation croissante du phénomène de l'aidance familiale, l'État a songé à un certain nombre de mesures pour valoriser ce statut très particulier. Avoir le droit de faire une pause, de chercher du soutien et de briser la solitude du binôme aidant/aidé en fait partie. Vous trouverez ici des informations concernant la nature du droit au répit et les conditions et démarches pour y accéder.

Qu'est-ce que le droit au répit ?

La France compte aujourd'hui plus de 11 millions d'aidants. Ces aidants sont majoritairement des adultes de moins de 65 ans. 51 % d'entre eux travaillent. Autrement dit, l'aidant cumule souvent ce rôle avec un emploi auquel il ne peut renoncer. C'est dans ce contexte qu'intervient la reconnaissance du besoin de répit de l'aidant. En effet, la naissance du droit au répit s'ancre dans la reconnaissance du besoin pour l'aidant de faire une pause et de bénéficier d'aides et de structures pouvant prendre le relai lorsqu'il s'absente.

Les solutions de répit

Les solutions de répit ont pour mission l'accueil de la personne âgée dépendante en l'absence du proche aidant. On peut ainsi envisager un accès à l'hôpital de jour ou de nuit pour une durée brève. Une solution d'hébergement temporaire peut également être envisagée durant les vacances de l'aidant par exemple. L'État a également procédé à la création de maisons et de centres de répit. Ces établissements peuvent non seulement accueillir vos proches lorsque le besoin s'en fait sentir, mais elles peuvent aussi servir à organiser des séjours à l'occasion de vacances en famille.

D'autre part, le droit au répit prévoit également la venue au domicile, de façon ponctuelle ou plus régulière, d'une aide qui prendra le relai de l'aidant.

Votre proche aidé sera confié ainsi à des équipes professionnelles et pluridisciplinaires grâce auxquelles il pourra découvrir de nouvelles activités pour le maintien de ses fonctions psychomotrices et augmenter ses chances de se socialiser.

Les proches aidants concernés par le droit au répit

Le droit au répit s'adresse uniquement aux proches aidants de personnes âgées de plus de soixante ans en perte avérée d'autonomie et bénéficiaires de Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA). Il faut également que le proche aidant fournisse une aide qualifiée d'indispensable à la vie quotidienne du proche aidé. Enfin, il faut démontrer l'incapacité de l'entourage à assurer les fonctions de l'aidant en son absence.


Comment identifier le besoin de répit ?

De nombreux aidants hésitent avant de demander de l'aide à leur entourage. Or, le droit au répit semble susciter moins de freins psychologiques. Cependant, il arrive parfois que l'aidant tarde avant de faire appel à ce droit.

Voici quelques signes qui doivent vous alerter sur votre besoin de répit.

  • Votre santé se dégrade. Vous souffrez de maux divers, notamment articulaires.
  • Vous avez perdu l'appétit et le sommeil.
  • Vous êtes facilement irritable.
  • Vous avez du mal à gérer les activités quotidiennes et vous avez l'impression de courir après le temps.
  • Vous ne parvenez plus à conserver des activités personnelles, à ménager du temps pour jardiner, lire ou vous adonner à un sport.
  • Vous avez le sentiment de délaisser les autres membres de la famille et de vous isoler en compagnie de l'aidé.

Si vous correspondez à l'une ou l'autre de ces manifestations de stress, vous êtes surmené et vous avez grand besoin de faire valoir votre droit au répit.

Comment marche l'indemnisation du droit au répit de l'aidant ?

Le montant du droit au répit

Le droit au répit peut être déclenché, sur demande, une fois que le plafond du plan d'aide de l'APA est atteint. Ce montant étant calculé en fonction du GIR de l'aidé et de ses revenus. L'APA déclenche alors une enveloppe supplémentaire d'environ 500 euros par an et par aidé qui vient compléter l'allocation déjà attribuée. Cette somme correspond à une semaine d'hébergement temporaire à plein temps, à 15 jours d'hébergement de jour ou encore à 25 heures supplémentaires d'aide-ménagère à domicile.

La demande de droit au répit

La demande de droit au répit doit être effectuée, sur condition d'obtention de l'APA, auprès du Conseil départemental (ancien Conseil général). Vous demanderez une révision de l'allocation pour y intégrer le montant du droit au répit. Le Conseil départemental enverra alors au domicile de l'aidé une équipe médico-sociale qui évaluera votre besoin de répit. Si l'acceptation de la demande d'APA de votre proche est en cours, contactez le Conseil départemental pour les tenir au courant. L'évaluation médico-sociale pourra tout de même être réalisée en attente du résultat de votre demande d'APA.

Le droit au répit s'inscrit dans la ligne d'une réflexion sur le statut de l'aidant. Vous pourrez également vous pencher sur la rémunération de l'aidant dans le cadre de l'APA ou sur les formations dispensées en vue de professionnaliser ses compétences. N'hésitez pas à remplir notre questionnaire afin de découvrir les formules qui correspondent à votre cas. Les conseillers de notre Cellule d'Aidance pourront également vous orienter vers les solutions les plus adaptées à votre situation.

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Aidants
Quelles compensations financières pour aider les aidants familiaux ?
Durant cette situation délicate, sachez que vous pouvez bénéficier de différentes aides à l’aidant familial. En effet, pour compenser votre perte de revenus ou vos dépenses financières liées à votre activité d’aidant, l’aidé peut vous rémunérer en fonction de sa situation.

L’aidé perçoit l’allocation personnalisée d'autonomie (APA)

Il peut utiliser l’allocation personnalisée d’autonomie en rémunération pour vos services à condition que vous ne soyez pas son conjoint, son concubin ou son partenaire de Pacs. En dehors de ces cas, vous, aidant familial payé par l’APA, devenez employé en tant qu’aide à domicile, et l’aidé devient particulier employeur. Il peut alors entamer les démarches relatives à ce statut à l’aide du Chèque emploi service universel pour la déclaration d’un salarié à domicile, le CESU déclaratif.

L’aidé perçoit la prestation de compensation du handicap (PCH)

Il peut fournir une aide à la personne aidante sous forme de dédommagement ou de salaire. Vous, en tant que proche aidant, pouvez toucher un salaire à condition que :

  • Vous ne viviez pas en couple avec l’aidé ;
  • Vous ne soyez ni son père, ni sa mère, ni un de ses enfants ;
  • L’aidé ne soit pas non plus une personne à la retraite ou qui exerce une activité professionnelle à temps plein.

L’aidé devient alors ici un particulier employeur. Si en revanche vous ne répondez pas à ces critères, le proche dépendant peut utiliser la PCH pour vous dédommager à raison de 50 % du SMIC horaire net applicable aux emplois familiaux. Cela correspond à environ 4 € par heure, ou 6 € par heure si l'aidant a dû mettre fin à son activité professionnelle.

L’aidé ne perçoit ni l’APA ni la PCH

Il peut toujours venir en aide à l’aidant familial financièrement avec ses propres ressources, si celles-ci lui permettent. C’est le cas par exemple si l’aidé a souscrit une assurance dépendance, la rente qu’il perçoit peut l’aider à financer votre rémunération.

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Seniors
Réagir face au risque d’isolement
Être isolé, c’est n’avoir personne avec qui échanger et très peu d’occasions de sortie. Les contacts avec la famille, les amis, les voisins, les commerçants… sont rares. Vous ou votre proche pouvez alors ressentir une souffrance psychique importante, être déprimé. Comment y remédier ?‍

Être isolé a un impact sur votre santé

Être isolé, c’est n’avoir personne avec qui échanger et très peu d’occasions de sortie. Les contacts avec la famille, les amis, les voisins, les commerçants… sont rares. Vous ou votre proche pouvez alors ressentir une souffrance psychique importante, être déprimé. Comment y remédier ?

9 pistes d’action pour recréer des occasions d’échanges

1. Optez pour un habitat plus entouré

Si être seul à votre domicile vous pèse, vous pouvez envisager d’autres formes d’habitat : accueils familiaux, résidence autonomie et résidence de services, cohabitations intergénérationnelle… Ces modes d’hébergement favorisent le maintien du lien social.

2. Recourir à un intervenant à domicile

Avoir de la visite permet de reprendre goût à la conversation. Il peut s’agir d’une aide à domicile, du portage de repas, du jardinage… Les services à la personne sont un bon catalyseur de lien social.

3. Sollicitez vos proches

Sortir c’est aussi accompagner les autres. N’hésitez pas à demander à vos proches de vous joindre à eux lorsqu’ils ont des courses à faire ou lorsqu’ils accompagnent leurs enfants à une activité extrascolaire… Vous sortez de chez vous sans prendre de leur temps.

4. La téléassistance

Si vous êtes éloigné de vos proches, vous pouvez mettre en place un service de téléassistance. Dans certain cas, vous pouvez avoir des appels de convivialité et ainsi rompre l’isolement. Vous pouvez, selon vos choix, recevoir de 1 à plusieurs appels par semaine et nouer un certain contact avec votre interlocuteur…. Ce service est souvent proposé par votre mutuelle santé.

5. Passez du temps en accueil de jour

Ces lieux sont ouverts aux personnes en perte d’autonomie. Les accueils de jour proposent à la fois des activités et une assistance. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, ces structures peuvent venir vous chercher et vous raccompagner à votre domicile. En savoir plus.

6. Rejoignez une association

Un large panel d’activités sont proposées par les associations. Chacun peut en découvrir une à son goût. Adressez-vous à la mairie pour connaître les associations présentes près de chez vous. Certaines peuvent vous proposer du bénévolat : on se sent toujours mieux quand on se sent utile.

7. Rencontrez ceux qui partagent votre situation

Lorsqu’on est malade ou lorsqu’on est aidant, il est très réconfortant de pouvoir parler à des personnes qui vivent ou ont vécu une situation identique. Les associations de malades et les associations d’aidants sont des contacts très utiles pour se sentir moins seuls face à une épreuve.

8. Bénéficiez d’une aide au transport

Les services à la personne concernent aussi les déplacements. Vous pouvez faire appel à un prestataire et bénéficier d’une réduction d’impôt. Les aides comme l’APA ou la PCH peuvent également vous aider à financer ce service.

9. Profitez de visites à domicile

Des associations partent également à la rencontre des personnes isolées. L’initiative Monalisa (Mobilisation nationale contre l’isolement social des âgés) recense un certains nombres de ces acteurs.

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Aidants
Quelles aides financières pour les aidants familiaux ?
Votre engagement en tant que proche aidant entraîne des coûts financiers parfois non négligeables. Certains d’entre vous font face à une diminution ou même une perte de revenu pour accompagner convenablement vos proches.

L’allocation journalière du proche aidant (AJPA)

L’allocation journalière du proche aidant est une somme d’argent qui indemnise votre congé à hauteur de 66 jours. Mise en place depuis le 30 septembre 2020, cette aide à l'aidant familial est versée par les Caisses d’allocations familiales, ou les Caisses de mutualité sociale agricole pour ceux d'entre vous qui relèvent du régime agricole. Elle est accordée sous certaines conditions.

Elle s’adresse à vous, les proches aidants d’une personne en situation de handicap, de dépendance ou de perte d’autonomie d’une particulière gravité, que vous soyez :

  • Salarié ;
  • Fonctionnaire ;
  • Travailleur indépendant qui a réduit ou interrompu son activité ;
  • Chômeur indemnisé suspendant sa recherche d’emploi pour accompagner un proche.

Les avantages fiscaux des personnes aidantes

Sachez que vos efforts et votre participation financière au maintien à domicile de la personne en perte d’autonomie peuvent être compensés dans une certaine mesure. Parmi les aides à l’aidant familial, il y a les différents avantages fiscaux permettant d’alléger vos charges. On peut citer notamment :

  • Un crédit d’impôt de 50 % pour la rémunération d’un salarié à domicile ou d’un prestataire de services à la personne ;
  • Un crédit d’impôt de 25 % pour l’installation d’équipements de sécurité, d’accessibilité ou sanitaires dans la résidence principale de l’aidé ;
  • Une déduction forfaitaire pour l’accueil d’une personne ayant plus de 75 ans ;
  • Des exonérations de cotisations sociales pour les dédommagements.

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Aidants
Quels sont les droits d’un aidant familial ?
Être aidant familial est un statut aux nombreuses facettes. Les aidants familiaux ont des droits, essentiels pour équilibrer soin et repos : droit au répit, congés spécifiques, retraite anticipée, et accès à la formation pour un accompagnement qualifié.

Quels sont les droits d’un aidant familial ?

Compte tenu de la difficulté à laquelle vous devez faire face en accompagnant votre proche dépendant, il nous tient à cœur que vous connaissiez tous vos droits. Être aidant familial est un statut aux nombreuses facettes.

Le droit au répit

Avez-vous parfois envie de vous libérer de vos engagements et de vous reposer ? Sachez que vous pouvez profiter d’un droit au répit. Celui-ci a été prévu par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2016. Cette aide à l’aidant familial permet aux proches aidants de personnes handicapées ou de personnes âgées d’autonomie réduite de prendre du repos dans leur activité d’accompagnement afin de se ressourcer.

Le droit au congé

Vous conciliez à la fois vos engagements d’aidant avec un statut de salarié ? Sachez que vous avez droit à des congés. Cette aide à l’aidant familial vous permet d’interrompre temporairement votre activité professionnelle pour que vous disposiez du temps nécessaire pour vous occuper de votre proche. Vous pouvez de ce fait prétendre à un :

  • Congé de proche aidant : qui vous permet d’arrêter de travailler pour vous occuper d’un proche en situation de handicap ou en perte d’autonomie grave. Durant ce congé de 3 mois renouvelables, vous bénéficiez d’un temps précieux pour vous rapprocher du malade tout en maintenant votre emploi. Vous percevez également une allocation journalière du proche aidant (AJPA) d'environ 50 € si vous êtes seul ou 40 € si vous vivez en couple.
  • Congé de solidarité familiale : qui vous permet de rester aux côtés de votre proche gravement malade et en fin de vie. Grâce à ce congé sans solde de 3 mois maximum, vous pouvez l’accompagner dans ses derniers moments. En parallèle, vous touchez l'allocation journalière d'accompagnement d'une personne en fin de vie, au montant avoisinant les 55 €.
  • Congé de présence parentale : qui vous donne la possibilité d’interrompre momentanément votre activité professionnelle pour prendre soin d’un enfant de moins de 20 ans qui est malade ou handicapé, et qui nécessite l’aide d’un aidant familial. Ce congé vous permet de bénéficier de l'allocation journalière de présence parentale (AJPP) d'environ 50 €, à moduler selon votre situation (seul ou en couple).

Pour que vous puissiez accompagner votre proche dans de meilleures conditions, pendant la durée de ces congés, le contrat de travail est suspendu. Vous gardez tous les avantages que vous avez acquis dans votre emploi avant votre congé tels que votre ancienneté, vos primes, votre niveau de salaire, etc.

Le droit à la retraite

Vous avez interrompu votre activité professionnelle pour vous occuper d’une personne handicapée en tant que proche aidant ? Grâce au droit à la retraite, vous bénéficiez d’une retraite à taux plein à 65 ans au lieu de 67 ans. Depuis octobre 2020, votre affiliation gratuite à l’assurance vieillesse du régime général se fait de manière automatique. De plus, votre indemnité de congé sera automatiquement prise en compte au titre des droits à la retraite, sans aucune formalité à faire.

Le droit à la formation et à l’accompagnement

Être un proche aidant, c’est accompagner au quotidien une personne en perte d’autonomie et majoritairement lui administrer des soins qu’elle ne saurait faire elle-même. Grâce à des formations dispensées par des professionnels médicaux, vous serez capable d’effectuer les gestes de premiers secours, de fournir un soutien psychologique efficace ou des soins en rapport à la toilette des personnes en perte d’autonomie. Par ailleurs, nous sommes à votre disposition pour vous aider à définir les meilleures solutions d'accompagnement personnalisé.

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Hospitalisation
Que faut-il payer en sortant de l’hôpital ?
Les frais à votre charge selon votre situation et leur montant : ils dépendent des actes qui ont été effectués pendant votre séjour (consultations, chirurgie, soins, examens, etc.) dont les tarifs sont déterminés par la Sécurité sociale.

Les frais et leur montant

Les frais d’hospitalisation dépendent des actes qui ont été effectués pendant votre séjour (consultations, chirurgie, soins, examens, etc.) dont les tarifs sont déterminés par la Sécurité sociale.

Le forfait journalier est une participation des patients aux frais d'entretien et d'hébergement liés à leur séjour d'hospitalisation. Son prix est fixé par arrêté ministériel. Il est de 20 €/jour en hôpital ou clinique et 15 €/jour dans le service psychiatrique d'un établissement de santé

Les frais à votre charge selon votre situation

  • Si vous n’avez pas d’assurance sociale, ni d’assurance maladie, ni bénéficiez de l’aide médicale d’État, la totalité des soins (frais d’hospitalisation) et de l’hébergement (forfait journalier) seront à votre charge ;
  • Si vous êtes assuré social mais que vous n’avez pas de mutuelle, ou bien que votre mutuelle ne pratique pas la dispense d’avance de frais avec l’hôpital, vous devez payer le ticket modérateur (20 % des frais d’hospitalisation) et le forfait journalier ;
  • Si vous êtes assuré social et que votre mutuelle pratique la dispense d’avance de frais avec l’hôpital, vous ne payez rien. Il faut pour cela présenter votre carte de mutuelle au bureau des admissions.

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Portage de repas : tout savoir sur les offres aux personnes âgées et leur financement
Le portage de repas est un dispositif pratique et adapté aux besoins de nos proches qui perdent en autonomie. Idéal pour conserver une alimentation variée et savoureuse au quotidien et pour lutter contre la solitude, il fait partie des solutions permettant d’organiser le quotidien de l'aidé à domicile.

Qu'est-ce que le portage de repas ?

Le portage de repas est un dispositif pratique et adapté aux besoins de nos proches qui perdent en autonomie. Idéal pour conserver une alimentation variée et savoureuse au quotidien et pour lutter contre la solitude, il fait partie des solutions permettant d’organiser le quotidien de l'aidé à domicile.

Pourquoi opter pour le portage de repas à domicile ?

Il faut savoir que 30 à 50 % des personnes âgées souffrent de malnutrition protéino-énergétique et de carences.

Les avantages du portage de repas :

  • Permet à la personne aidée de profiter de repas conçus par des diététiciens et équilibrés
  • Repas qui peuvent aussi être adaptés à son régime alimentaire et aux recommandations de son médecin
  • Permet de limiter le risque de dénutrition
  • Repas livré à heure fixe aide le bénéficiaire à organiser ses journées autour de moments de gourmandise
  • Aide à   lutter contre les maladies chroniques liées à l'âge

Comment bénéficier d’un portage de repas à domicile ?

Le portage des repas à domicile pour les personnes âgées peut être pris en charge financièrement par la commune ou le département lorsque la personne aidée remplit plusieurs conditions :

  • Agée de 65 ans au moins, ou de 60 ans si reconnue inapte au travail
  • Etat de santé physique ou mentale empêchant de faire les courses ou de cuisiner de manière simple et sécurisée
  • Bénéficient de l’APA ou y est éligible
  • Conditions de ressources n'excédant pas un certain plafond

​​​​​​​Pour bénéficier de la prise en charge du portage de repas à domicile mise en place par le département, vous devez faire appel au CCAS de la ville de résidence de la personne aidée.

Les organismes qui proposent ce service

Plusieurs organismes proposent des portages de repas à domicile :

  • Les communes (à contacter directement ou en passant par le centre communal d’action sociale (CCAS) du lieu de résidence) ;
  • Les services d’aide à domicile ;
  • Les entreprises privées de services à la personne.

Le point d'information local dédié aux personnes âgées, à leurs proches et aux aidants vous aidera à trouver et à contacter les différents organismes concernés. Aussi connus sous le nom de CLIC (centre local d’information et de coordination gérontologique), ces espaces d'écoute et de conseil peuvent vous apporter tous les renseignements nécessaires pour faire face à une situation de perte d’autonomie : démarches à accomplir pour obtenir l'APA et offre de services d’aides à domicile, de portages de repas... Pour connaître les coordonnées des CLIC, vous pouvez vous renseigner auprès du conseil départemental dont dépend l'aidé.

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