Découvrez tous les renseignements dont vous avez besoin pour vous guider dans vos démarches
Votre perte d’autonomie physique, sensorielle et/ou psychique est avérée et vous pensez faire reconnaître votre situation de handicap ? Quelles aides existent pour vous accompagner dans ce processus ? Zoomons ensemble sur les démarches à enclencher et l’ensemble de vos droits liés au secteur professionnel.
Le travailleur est considéré comme handicapé quand « les possibilités d’obtenir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites par suite de l’altération d’une ou plusieurs fonctions physique, sensorielle, mentale ou psychique », selon l’article L5213-1 du Code du travail.
Que votre perte d’autonomie soit visible ou invisible(1), voici la première étape à effectuer pour que votre situation de handicap soit considérée : la demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH)(2). Pour avoir accès à cette dernière, un formulaire doit être déposé auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Cliquez sur ce lien pour prendre connaissance des modalités de demande d’aides auprès de l’Agefiph.
Cette démarche est indispensable pour accéder aux aides et services de l’Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées (Agefiph), dédiés au maintien dans l’emploi ou à la recherche d’un travail.
L’Agefiph vous donne aussi accès à un accompagnement par Cap emploi. Un référent vous y accompagne notamment dans la recherche et de la maintien dans l’emploi, l’orientation vers les aides et dispositifs. Enfin, en cas de licenciement ou si votre contrat de travail était amené à être rompu, la durée de votre préavis de départ peut être doublée si vous bénéficiez de la RQTH.
Vous pouvez également faire la demande d’aide liée à la Reconnaissance de lourdeur du handicap (RLH), uniquement si vous n’êtes pas salarié(e). Si vous êtes salarié(e), votre employeur devra assurer lui-même cette démarche. Elle est nécessaire pour bénéficier de l’aide à l’adaptation des situations de travail, soit la compensation des surcoûts liés à votre handicap quand ils sont engagés sur le long terme. Cliquez sur ce lien pour tout savoir sur la RLH pour accéder aux démarches en ligne.
La RQTH donne également accès à :
Vous souhaitez en savoir plus sur :
Vous souhaitez entrer en contact avec les structures et professionnel(le)s engagé(e)s dans l’inclusion professionnelle du handicap ? C’est par ici :
Cliquez sur ce lien pour accéder à l’annuaire général monparcourshandicap ;
Cliquez sur ces pages de l’action sociale et de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie CNSA pour accéder aux annuaires des MDPH ;
Cliquez sur ce lien pour accéder à l’annuaire des antennes Agefiph.
Mettant la technologie au service de la sécurité des personnes âgées et de l'aide au maintien à domicile, la téléassistance pour senior constitue un dispositif de choix pour faciliter votre vie d'aidant. Ce système électronique permet d’intervenir rapidement pour offrir à votre proche âgé le soutien dont il a besoin en cas de problème. Grâce à sa facilité d’utilisation et à la disponibilité permanente des téléassistants, les seniors peuvent continuer de vivre chez eux sereinement et en toute sécurité.
La téléassistance pour senior, ou téléalarme, est un service d’assistance à distance destiné aux personnes âgées. Elle permet à votre proche âgé d’entrer en contact avec un téléopérateur 24h/24 et 7j/7 et de le prévenir rapidement en cas d’incident (chute, malaise, souci de santé…), de jour comme de nuit.
Le système comporte plusieurs éléments :
En utilisant la téléassistance pour senior, votre proche dépendant n’aura qu’à appuyer sur le bouton d’alarme en cas de chute, d’effraction ou pour signaler un incident relatif à sa santé et sa sécurité. Un téléopérateur est aussitôt averti et entre en contact avec lui pour lui parler. Cet assistant évaluera la situation et agira en conséquence : il peut conseiller votre proche âgé, vous appeler ou informer un voisin ou les secours selon le contexte.
Pour mettre en place la téléassistance pour senior chez vous ou chez votre proche âgé, vous pouvez souscrire un abonnement auprès d’un prestataire professionnel privé, qui se charge à la fois de la fourniture du matériel et de son installation. Pour découvrir des offres de téléassistance intéressantes, n'hésitez pas à remplir notre questionnaire.
Des systèmes performants sont disponibles, avec diverses options complétant le dispositif de base afin d'optimiser la sécurité.
Grâce à une caméra, le téléassistant, tout comme vous-même, a la possibilité d’établir un contact visuel avec votre proche. Vous pouvez également lui parler pour créer du lien et le rassurer.
Le dispositif alerte aussi immédiatement la centrale en cas de mouvement inhabituel, par exemple s’il détecte la présence d’un animal étranger ou si votre proche âgé reste anormalement absent ou immobile.
Installé avec la téléassistance pour senior, ce dispositif enregistre les mouvements de votre proche pendant plusieurs jours. Le détecteur de mouvements n'est pas équipé d'une caméra, mais utilise des capteurs l'infrarouge, ce qui permet de détecter une présence anormalement longue dans la salle de bains par exemple, ou une absence de mouvement prolongée.
Les seniors de plus de 65 ans ont un risque plus élevé de faire une chute accidentelle. En France, on compte près de 400 000 chutes par an. Elles sont la première cause de mortalité chez les personnes âgées, soit environ 12 000 décès par an. Ce dispositif détecte automatiquement les chutes lourdes pour alerter la centrale de téléassistance. En effet, contrairement aux chutes molles où la personne tombe progressivement et peut encore freiner sa chute en s’accrochant à un meuble par exemple, les chutes lourdes sont associées à un choc rapide et brutal contre le sol.
Votre proche âgé possède une bonne autonomie, mais craint toutefois de se perdre ou se mettre en danger en sortant de la maison ? Sachez qu’il existe un dispositif de téléassistance nomade pour que vous puissiez l’accompagner dans ses déplacements. Avec la géolocalisation et le bouton d’appel, vous pouvez immédiatement savoir où se trouve votre proche dépendant lorsqu’il aura donné l’alarme. Il est donc facile de partager les instructions utiles ou de lui apporter l’aide nécessaire pour qu’il puisse aisément rentrer à la maison.
Le tarif varie d’un prestataire à l’autre, avec une fourchette plus ou moins élevée selon le type de dispositif que vous souhaitez installer : téléassistance à domicile classique, dispositif nomade, visioassistance, etc.
Il existe des aides disponibles pour financer la téléassistance pour senior. En souscrivant une offre de téléassistance, vous pouvez selon les cas bénéficier d’un crédit d’impôt de 50 %. Vous pouvez donc, par exemple, réduire de moitié le coût mensuel de votre abonnement. Si votre proche âgé est éligible à l’Allocation personnelle d’autonomie (APA), vous pouvez l’utiliser pour financer une partie du coût de la téléassistance.
Les sociétés de transport pour personnes à mobilité réduite interviennent auprès des personnes en situation de handicap, mais également auprès des personnes en perte d'autonomie. Elles assurent leurs déplacements dans le cadre de sorties nécessaires ou destinées aux loisirs :
Les sociétés de transport de personnes à mobilité réduite proposent des prestations de transport privé, dans des conditions sécurisées et adaptées à la situation de votre proche. Elles disposent de taxis classiques, mais aussi de véhicules dotés d'une rampe d'accès pour les fauteuils roulants. Les conducteurs sont formés aux besoins spécifiques des personnes handicapées ou âgées.
La plupart des entreprises de transport de personnes à mobilité réduite offrent des prestations flexibles. Il est possible de réserver un trajet porte-à-porte vers un lieu proche, ou un aller-retour entre le domicile et une ville éloignée. La prise en charge et le retour à l'intérieur du logement sont généralement proposés. Certaines sociétés se déplacent jusque tard en soirée. Le service peut s'accompagner d'une aide à la personne handicapée ou âgée, qui diffère suivant l'objet de la sortie :
Le transport des personnes à mobilité réduite ou âgées et les prestations d'accompagnement associées peuvent se faire de manière individuelle ou collective.
Les entreprises de transport de personnes à mobilité réduite peuvent pratiquer une facturation à l'heure, au kilomètre, au forfait, etc. Elles proposent souvent des formules d'abonnement, qui vous permettront d'obtenir un tarif moins élevé à la course si les déplacements de votre proche sont réguliers. Si vous optez pour un transport collectif, le prix des trajets sera également moins élevé. Les prestations d'accompagnement et d'assistance (port des courses, accompagnement jusqu'à l'intérieur du domicile, etc.) peuvent être intégrées au tarif de la course ou facturées en supplément. Les trajets de nuit ou durant le weed-end peuvent faire l'objet d'une majoration.
Des aides existent pour financer les services d'une société de transport pour personnes à mobilité réduite. Le coût lié aux sorties de votre proche pourra notamment être pris en charge au titre de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA) ou de la Prestation de compensation du handicap (PCH). Ces dispositifs, destinés à couvrir tout ou partie des dépenses nécessaires au maintien à domicile de votre proche en perte d'autonomie, sont versés par le département.
Certaines caisses de retraite et certaines mutuelles proposent des aides au financement des prestations de transport privé. Les collectivités territoriales et les services sociaux peuvent aussi accorder des aides complémentaires. Vous pourrez obtenir plus de détails en vous adressant aux organismes dont dépend votre proche, au centre communal d'action sociale (CCAS) ou au centre local d’information et de coordination (CLIC) de sa commune, ou encore à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH).
Nous sommes également à vos côtés pour vous aider à organiser le quotidien de votre proche âgé ou en situation de handicap. Remplissez notre questionnaire pour accéder à nos solutions pratiques et trouver un établissement de service à la personne. Les conseillers de notre Cellule d’Aidance se tiennent à votre disposition pour vous orienter au sein de notre offre.
Votre proche a besoin d'être amené à l'hôpital pour recevoir des soins ou passer des examens ? Dans ce cadre, vous pourrez réserver un véhicule de transport sanitaire. Lorsqu'il est prescrit par un médecin, le transport médical peut être remboursé par l'Assurance maladie.
L’aménagement de la salle de bain des personnes âgées en perte d’autonomie est d’une grande importance pour leur maintien à domicile. En effet, une baignoire adaptée, une douche de plain-pied ou un meilleur éclairage ne réclament pas toujours beaucoup d’investissement. De plus, l’aménagement ou la rénovation d’une salle de bain pour un senior vous ouvre droit à des aides sociales et financières de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), à un crédit d’impôt et à d’autres allocations.
L’aménagement d’une salle de bain adaptée aux personnes âgées permet d’assurer le maintien à domicile plus longtemps.
L’objectif principal d’une telle démarche est de gagner en sécurité. En installant des barres d’appui, des accessoires antidérapants et un siège, et en intensifiant l’éclairage, la personne âgée peut continuer à accomplir les gestes du quotidien sans risque pour sa santé. Ensuite, on peut ajouter des éléments de confort qui donneront envie à la personne de prendre soin d’elle.
Pour l’aménagement d’une salle de bain pour personne âgée, le budget à prévoir dépend de nombreux éléments, comme les travaux à faire, l’état de l'installation actuelle, les désirs de la personne en matière de design et de finitions ou encore les options choisies.
Par exemple, si la salle de bain est équipée d’une douche à l’italienne, les modifications à effectuer sont minimes. Il suffit la plupart du temps d’installer des barres d’appui et de rendre le sol antidérapant. A contrario, si la pièce dispose d’une baignoire traditionnelle, il est le plus souvent nécessaire de la remplacer par une baignoire spéciale munie d’une porte ou par une douche de plain-pied. Le budget pour une baignoire à porte seule peut s’élever à 6 000 € environ.
Heureusement, il est possible de bénéficier de certaines aides pour aménager une salle de bain pour une personne âgée ou dépendante.
L’ANAH est l’Agence nationale de l’habitat, un organisme de l’État chargé d’accorder des aides financières pour des travaux sous conditions à des propriétaires et locataires en difficulté. Le dispositif Habiter Serein peut vous aider à financer jusqu’à 50 % du montant total des travaux HT de rénovation d’une salle de bain, dans la limite de 25 000 €.
Pour bénéficier de cette aide, vous devez en faire la demande directement auprès de l’ANAH, soit par téléphone, soit en remplissant un formulaire en ligne sur le site internet de l’organisme. Elle est soumise à des conditions de ressources et autres :
L’État a également mis en place d’autres types d’aides à destination des particuliers prévoyant des travaux ayant pour objectif de faciliter le maintien à domicile des personnes âgées non autonomes et à mobilité réduite.
Vous pouvez notamment bénéficier d’un crédit d’impôt de 25 % du montant total TTC des travaux. Attention, si vous choisissez d’y faire appel, les aides financières de l’ANAH ne sont pas cumulables avec ce type de subvention.
Depuis septembre 2019, Action Logement propose une aide financière pouvant aller jusqu'à 5 000 € pour aider les seniors. Si vos proches ont plus de 70 ans et qu’ils sont retraités du secteur privé, ils peuvent toucher une prime pour les aider à installer une douche à l’italienne en lieu et place de leur baignoire traditionnelle.
Nous avons consacré un article aux aides disponibles pour les séniors et leurs aidants concernant le maintien à domicile. N’hésitez pas à le consulter avant vos prochaines démarches. Vous pouvez également remplir notre formulaire ou entrer en contact avec notre Cellule d'Aidance pour savoir comment nous pouvons vous apporter une aide pratique ou un accompagnement sur la question.
Sur les 12 millions de Français en situation de handicap, certain(e)s souffrent d’une perte d’autonomie physique. Pour d’autres, le retentissement est d’ordre psychique, sensoriel ou cognitif. Faisons le point sur ces deux formes de handicap, dites visibles ou invisibles.
Parmi les handicaps dits visibles, on trouve les atteintes d’ordre physique. Certains de ces cas peuvent relever de maladies neurodégénératives[1]. Une déficience motrice[2] va, elle, recouvrir « l’ensemble des troubles (dextérité, paralysie, …) pouvant entraîner une atteinte partielle ou totale de la motricité, notamment des membres supérieurs et/ou inférieurs(difficultés pour se déplacer, conserver ou changer une position, prendre et manipuler, effectuer certains gestes) », rapportent les spécialistes du Comité national Coordination Action Handicap.
En France, « 1,5% de la population française adulte est atteinte de troubles moteurs isolés, soit environ 850 000 personnes ». Dans l’hexagone, « 45% des personnes se déplacent en fauteuil roulant, et 50% sont dépendantes pour les actes essentiels de l’existence ».
Au total, 80 % des 12 millions de personnes en situation de handicap - soient 9,6millions - vivent avec une forme de handicap invisible, survenue à l’âge adulte ou jeune adulte. Il s’agit de handicaps non détectables. Les sphères psychique, sensorielle et cognitive peuvent être touchées, et la qualité de vie impactée. L’incapacité, l’invalidité et plus globalement la perte d’autonomie peuvent être permanentes ou non.
Autisme, TDAH, syndrome dys : « il peut s'agir d'atteintes liées à une maladie invalidante (sclérose en plaques, fibromylagie...), d'un trouble sensoriel, psychique, cognitif, de crises d'épilepsie », détaille l’APF France Handicap. Ou encore de déficience visuelle[3],auditive[4],intellectuelle[5], de troubles mentaux comme la bipolarité. Le handicap invisible peut être associé à la neuroatypie. Ce terme regroupe notamment « l’autisme, le trouble du déficit et de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), la douance, la dyslexie, la dyscalculie, le syndrome de Gilles de la Tourette[6] », rapportent les spécialistes de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréées.
Dans l’opinion publique, le raccourci est rapidement fait entre ce qui ne se voit pas et ce qui n’existe pas. « Trop souvent, les handicaps invisibles sont incompris, minimisés, niés : ainsi, nombreuses sont les personnes concernées qui doivent faire face à des situations injustes ou à des remarques déplacées. » Des symptômes liés au handicap et aussi impactant que la fatigue peuvent ainsi ne pas être écoutés.
Au quotidien, la personne peut éprouver des troubles de l'interaction avec son entourage sans que ce dernier comprenne qu'il s'agit d'un handicap. En plus d’être difficile à vivre, les handicaps invisibles ne sont pas reconnus en tant que tel, ce qui peut engendrer « une réelle détresse psychologique »,complète le site de l’Observatoire de la Santé.
Dans ces conditions, l’accès à l’emploi reste difficile, compte tenu, notamment, du fait d’une perte d’autonomie mal intégrée dans la sphère professionnelle. Dans le cas des handicaps invisibles, certaines personnes vont d’ailleurs garder secret leur handicap de peur d'être licenciées si elles se confient auprès de leur employeur. Pour autant, elles sont tout à fait en droit de demander la Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH)[7] afin de bénéficier, par exemple, de mesures d’aménagement de poste[8]. La méconnaissance des recruteurs face à la question du handicap qui ne se voit pas peut aussi constituer un frein à l’intégration et à l’autonomie dans le travail.
Pourtant, l’inclusion du handicap et « de la neurodiversité dans l’emploi est une solution gagnante pour les entreprises. ». Les mesures prises pour adapter le poste à l’intégration et au maintien dans l’emploi de personnes en situation de handicap pourraient ainsi servir à l’entreprise dans son intégralité. De quelles mesures parle-t-on ? Par exemple de la flexibilité des horaires, l’explication des instructions, l’accès au télétravail, les pauses supplémentaires ou des bureaux calmes.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), « est handicapée toute personne dont l’intégrité physique ou mentale est passagèrement ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l’effet de l’âge ou d’un accident, en sorte que son autonomie, son aptitude à fréquenter l’école ou à occuper un emploi s’en trouvent compromises ». A l’échelle mondiale, le nombre de personnes handicapées ne cesse d’augmenter, ce qui s’explique en partie « par le vieillissement des populations et par l’augmentation de la prévalence des maladies chroniques ».
Vous souhaitez en savoir plus sur :
Vous souhaitez entrer en contact avec les structures et professionnel(le)s engagé(e)s dans l’inclusion professionnelle du handicap ? C’est par ici :
La chirurgie est souvent l'un des traitements possible pour une maladie particulière. Que vous subissiez ou non une intervention chirurgicale dépend de nombreux facteurs, dont l'âge, la présence ou l'absence d'autres maladies, votre état de santé et vos souhaits.
Par conséquent, il y a toujours une évaluation préopératoire. On évalue si l’opération est souhaitable, si les avantages sont suffisamment significatifs en termes de qualité de vie attendue et si une sécurité suffisante peut être garantie pendant et après la chirurgie.
Le risque chirurgical est déterminé par l'état physique et psychologique de la personne concernée, le type de maladie et son traitement, et l'anesthésie. Sur la base de cette évaluation, le patient est préparé de manière optimale pour l’opération.
Le médecin pose des questions détaillées et procède à un examen clinique approfondi.
Le médecin généraliste a connaissance de toutes les données médicales pertinentes. Il est le mieux placé pour évaluer l'état du patient. Il informe l'équipe chirurgicale et l'anesthésiste.
Par conséquent, ces derniers peuvent également évaluer correctement le risque chirurgical. Sur la base des antécédents médicaux et de l'examen physique, les scores de l'ASA (American Society of Anesthesia) sont utilisés pour classer les personnes en fonction de leur condition physique :
L'équipe chirurgicale et le médecin traitant déterminent ensemble quel examen préopératoire doit être fait dans votre cas. Cela permet notamment d'écarter certaines maladies ou de débuter un traitement avant l'intervention chirurgicale.
En attendant la date de l'intervention, votre médecin tentera de contrôler au mieux les différentes maladies dont vous souffrez (ex. : diabète, bronchite chronique (BPCO), hypertension artérielle). Le cas échéant, il informera l'équipe chirurgicale de l'évolution de votre situation. Si vous avez une infection respiratoire juste avant le jour de l’opération sous anesthésie générale, les médecins préfèrent généralement reporter, selon le type d'infection et le type de chirurgie elle-même.
Selon le score ASA, le type de chirurgie et le risque cardiaque, votre médecin peut prescrire des tests supplémentaires tels que des analyses de sang, un électrocardiogramme (ECG) et une radiographie pulmonaire. Les règles de base sont les suivantes :
La décision finale sur l’opération, est laissée au chirurgien. Sur la base des résultats des discussions, des tests de laboratoire et des tests supplémentaires, les anesthésistes et les chirurgiens ajustent leurs stratégies au besoin. Par exemple, ils peuvent prendre des mesures pour préparer les patients à haut risque à la chirurgie, telles que l’ajustement des médicaments.
Ils déterminent si vous pouvez subir une intervention chirurgicale à l’hôpital de jour ou si vous devez être hospitalisé. L'hospitalisation est nécessaire dans certaines situations. Par exemple :
Après l’opération, les rendez-vous de rééducation et de soins nécessaires seront pris. Cela peut être organisé par l'hôpital ou votre médecin.
A quel point une situation de perte d’autonomie ou de handicap peut-elle exposer à un risque de licenciement pour inaptitude ? Quelles solutions existent pour vous maintenir dans l’emploi et vous préserver de ce risque de désinsertion professionnelle ?
Une situation de vulnérabilité (physique, mentale) et/ou de handicap (visible, invisible) peut rendre votre poste de travail incompatible avec votre état de santé. Vous êtes concerné(e) et appréhendez un potentiel risque de licenciement pour inaptitude ? Voici les différentes étapes inhérentes à cette démarche :
En somme, le licenciement pour inaptitude (1) pourra survenir si l’impossibilité de reclassement est avérée, si vous avez décidé de refuser le poste proposé dans le cadre du reclassement (2) ou si l’impossibilité du reclassement est d’office inscrite dans l’avis du médecin du travail.
Si le licenciement pour inaptitude est prononcé, vous pouvez exercer un autre métier. Dans l’optique d’une reconversion, un bilan de compétences s’avère parfois nécessaire avant d’opter pour une formation. Pour rappel, les bilans de compétences sont liés à votre compte personnel de formation.
Si vous n’êtes plus capable d’exercer une profession, quelle qu’elle soit sa nature, vous pouvez accéder à la situation d’invalidité ou la retraite pour inaptitude si vous avez moins de 62 ans.
Avant d’aller jusqu’au licenciement, il existe des solutions vous permettant de garder pied dans l’emploi. En bénéficiant de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), vous avez accès à des dispositifs prévenant la désinsertion professionnelle. Ainsi, dans le cadre d’un arrêt de travail, vous pouvez solliciter :
Vous souhaitez en savoir plus sur :
La prévention de la désinsertion professionnelle sur le site Ameli.fr ;
Reprendre le travail après un arrêt maladie définie sur le site Ameli.fr
Le guide Ameli « Je suis accompagné en cas d’invalidité » ;
Le bilan de compétences détaillé par le Ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion ;
L’accès à votre compte personnel de formation ;
L'aide à la formation dans le cadre du parcours vers l'emploi, sur Monparcourshandicap.gouv.fr.
L’essai encadré pour les bénéficiaires de la RQTH ;
Les conditions d’accès à la retraite pour inaptitude ;
La pension d’invalidité définie par la Sécurité sociale et les modalités d’accès à cette pension sur le site Ameli.fr.
Vous souhaitez entrer en contact avec les structures et professionnels du handicap ? C’est par ici.
Cliquez sur ce lien pour accéder à l’annuaire général monparcourshandicap.gouv.fr ;
Cliquez sur ce lien pour accéder à l’annuaire des antennes Agefiph ;
Vous cherchez un hébergement pour votre proche âgé en perte d’autonomie ? Vous avez besoin de souffler et vous souhaitez une solution sécurisante à taille humaine ? L’accueil familial est une solution alternative qui peut vous intéresser. Qu’est-ce que l’accueil familial ? Quelles sont les sources de financement ? Retrouvez dans cet article les réponses aux questions que vous vous posez.
Dans le cadre de l’accueil familial, une personne, appelée accueillant familial, partage son domicile et son cadre de vie avec une personne âgée et/ou handicapée. Ce dispositif est encadré par la loi et les parties signent un contrat d’accueil qui définit les conditions matérielles, humaines et financières de l’accueil. L’accueillant familial doit être agréé par le Conseil départemental. Il est rémunéré pour la prestation d’accueil familial. L’accueil familial peut avoir une vocation temporaire ou permanente.
La loi d’adaptation de la société au vieillissement votée en décembre 2015 crée un droit au répit. Ce dernier permet notamment de financer, dans la limite de 510.26€ par an et par personne aidée, un hébergement en accueil familial. Grâce à cette solution, l’aidant peut dégager du temps pour lui ou se reposer.
Même si la personne âgée et/ou handicapée n’est pas dans une situation de perte d’autonomie, l’accueil familial peut lui permettre de créer de nouveaux liens sociaux et de vivre dans un environnement stimulant. La durée de l’accueil familial peut être d’une journée par semaine ou de plusieurs mois par an.
Avec une présence de jour comme de nuit, l’accueil familial permet aux personnes âgées et/ou handicapées d’être dans un lieu de vie à taille humaine et sécurisant. L’accueillant familial coordonne le passage des professionnels de soins. Son rôle est aussi de solliciter les résidents en les faisant participer à la vie de la famille pour qu’ils conservent leur autonomie.
Les places en EHPADS ou dans un autre type d’établissement spécialisé sont bien souvent onéreuses. Or, l’accueil familial, avec un reste à charge moyen de 1 100 euros par mois (après déduction des aides sociales et du crédit d’impôt), est une solution alternative beaucoup plus économique, adaptée aux petites retraites. Son coût revient à 50% moins cher qu’un EHPAD ou tout autre établissement spécialisé. Ainsi, l’accueil familial permet à toutes les personnes âgées et/ou handicapées d’accéder à un cadre de vie confortable et à un accompagnement de qualité. Aujourd’hui, 10 000 accueillants familiaux exercent pour 20 000 places disponibles dans toute la France.
Que ce soit pour un proche aidé ou pour soi-même, passer à la pharmacie pour récupérer des médicaments n’est pas toujours une tâche facile à accomplir. Le manque de temps, des obligations professionnelles, la maladie, le handicap ou encore des imprévus limitant votre capacité à vous déplacer peuvent vous empêcher d’aller chercher les prescriptions dont vous ou votre proche aidé avez besoin, parfois en urgence. C’est pourquoi, ces dernières années, plusieurs plateformes en ligne et applications mobiles ont vu le jour en France pour permettre la livraison de médicaments directement à domicile.
En pratique, la démarche se déroule en plusieurs étapes :
La livraison de médicaments à domicile concerne deux types de produits disponibles en pharmacie et parapharmacie :
En revanche, sauf exception, les médicaments classés stupéfiants ou psychotropes et ceux soumis à la chaîne du froid ne peuvent pas être livrés directement au domicile des patients.
L’avantage principal de la livraison de médicaments à domicile est l’assurance de la disponibilité des produits dont ils ont besoin. En effet, grâce à ce service, plus question de se déplacer inutilement en pharmacie : si un médicament n’est pas disponible immédiatement, l’officine le commande et l’envoie aussi vite que possible.
La livraison de médicaments à domicile s’avère également très pertinente lors de situations urgentes. Alors que la pharmacie de garde est souvent éloignée ou parfois méconnue, dans certaines zones de résidence et sous certaines conditions il est possible de se faire livrer la nuit. Dès lors, cela simplifie grandement les choses et limite les moments de stress.
De même, lorsque vous, en tant qu'aidant, n'avez pas la possibilité de vous déplacer à la pharmacie pour renouveler la provision de médicaments de vos proches, la livraison à domicile est la solution pour permettre à vos proches aidés de ne jamais interrompre leur traitement.
La règlementation autour de la livraison de médicaments à domicile est très claire. Le Code de la santé publique l’autorise à deux conditions :
Aussi, la livraison de médicaments doit être effectuée par des professionnels du secteur médical, soit :
La règlementation autour de la livraison de médicaments à domicile stipule également que les produits doivent être remis sous pli scellé portant clairement le nom et l’adresse du patient. Le paquet doit être parfaitement opaque et mentionner un seul nom. Sa fermeture doit être telle que le destinataire a l’assurance qu’il n’a pas pu être ouvert par un tiers.
De son côté, le pharmacien doit veiller à ce que les conditions de transport soient adaptées à la bonne conservation des médicaments. Il doit également inclure dans le paquet livré toutes les explications et les recommandations qui peuvent aider le patient au bon suivi de son traitement.
Le coût de la livraison des médicaments à votre domicile varie en fonction de la plateforme que vous utilisez et de plusieurs critères, dont le poids de votre commande, la distance entre la pharmacie et votre logement et le temps et l’heure de livraison choisis. Le prix de ce type de prestation varie généralement entre 4 et 8 euros et ne dépasse généralement jamais les 10 euros.
Si vous souhaitez mettre en place la livraison de médicament pour votre proche, n'hésitez pas à remplir notre questionnaire. Nous vous invitons aussi à prendre contact avec un conseiller de notre cellule d'aidance pour découvrir les services et les solutions les plus adaptées à votre situation, comme la location de matériel médical ou le portages des repas.
Vous devez vous absenter et vous ne savez pas à qui confier vos proches en perte d’autonomie ? Vous avez besoin de repos ? Le séjour temporaire en Ehpad se propose de prendre le relais pendant une période allant de quelques jours à quelques mois afin que les aidants puissent prendre du temps pour eux.
L’hébergement temporaire en Ehpad est un dispositif qui vous permet de confier l’un de ses proches en perte d’autonomie à une structure d’accueil adaptée aux personnes âgées dépendantes pendant un temps donné. Contrairement au placement définitif, il est décidé pour une durée qui peut aller de quelques jours à plusieurs mois. Quand ce délai est écoulé et si les conditions le permettent, le bénéficiaire retrouvera son foyer.
Les modalités de mise en place d’un hébergement temporaire sont très souples. Vous pouvez y avoir recours :
L’intérêt majeur de cette solution, c’est qu’elle permet à la personne en perte d’autonomie de bénéficier d’un accueil adapté à sa condition, et d'être entourée par des professionnels formés. Les prestations offertes sont les mêmes que pour les résidents permanents, à savoir un hébergement de qualité, un service de restauration, le blanchissage du linge et les animations. La durée maximale de l’hébergement temporaire en Ehpad est de six mois. Ce délai écoulé, la personne bénéficiaire peut soit regagner son domicile, soit intégrer l’établissement en tant que résident permanent.
L’hébergement temporaire se met en place très simplement dans la pratique. Commencez par prendre rendez-vous dans les Ehpad proches de chez vous. Vous pourrez alors faire connaissance avec le personnel et découvrir les infrastructures afin de choisir l’établissement qui vous répond le mieux à vos attentes. Le directeur ou la directrice de l’Ehpad choisi pourra vous renseigner sur les coûts à prévoir et les aides auxquelles vous avez droit.
L’hébergement temporaire en Ehpad peut être mis en place pour plusieurs raisons. D’abord, il permet d’assurer le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie , en leur offrant l’opportunité d’avoir recours à un hébergement ponctuel dans une résidence adaptée. Il peut aussi constituer une transition douce vers un placement permanent si les conditions l’exigeaient.
Du côté des aidants, l’hébergement temporaire en Ehpad a pour objectif de vous permettre de passer le relais pendant quelques jours ou semaines, de manière à prendre soin de vous . Que vous deviez être hospitalisé ou que vous ayez simplement besoin de vacances, vous pouvez demander l’hébergement d’un proche. Vous avez l’assurance pendant ce temps que la personne reste parfaitement prise en charge et en sécurité.
L’hébergement temporaire peut aussi être une solution si vous décidez de faire des travaux d’adaptation du logement de la personne concernée ou si le chauffage ne fonctionne plus, par exemple. Vous pouvez également y avoir recours en cas d’absence momentanée de l’aide à domicile, si le service départemental ne propose pas de solution de remplacement.
Il est difficile de répondre à la question du coût d’un hébergement en Ehpad. Si on estime qu'il faut compter environ 2 000 € pour un mois, cette somme peut varier en fonction de nombreux paramètres :
L’État a mis en place des aides publiques qui peuvent vous aider financièrement pour le placement temporaire d’un proche en Ehpad, dont l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), l’aide sociale à l’hébergement (ASH) et les aides au logement. Le coût d’un Ehpad se décompose en trois volets : l’hébergement, l’accompagnement et la prise en charge médicale. L’hébergement peut être pris en charge par les aides au logement, l’accompagnement par l’APA et la prise en charge médicale par l’Assurance maladie.
D’autres structures peuvent accueillir temporairement une personne âgée en situation de dépendance ou non : les résidences autonomie et les accueillants familiaux.
Les résidences autonomie sont des structures non médicalisées généralement situées près des commerces et offrant des services collectifs aux personnes qui y vivent. Certaines proposent quelques places dédiées à des séjours temporaires. Vous devez les contacter directement pour connaître la marche à suivre et les modalités d’hébergement. Cependant, cette solution ne convient pas aux personnes nécessitant un suivi médical important.
Bien qu’encore rare, l’hébergement temporaire chez des accueillants familiaux peut être une solution adaptée à vos besoins. Il s’agit de familles choisissant de recevoir chez eux une personne âgée seule ou en couple moyennant une rémunération, et de lui faire partager leur quotidien. Les modalités varient d’un accueillant à l’autre et peuvent intégrer la prise de repas, les activités… Il est aussi possible de faire intervenir des infirmiers ou des médecins si besoin. L’avantage de cette solution est qu’elle évite le placement en institution que certaines personnes peuvent mal vivre, même s’il ne s’agit que de quelques jours. Elle permet aussi de préserver la socialisation et le dialogue afin d’éviter l’isolement de nos ainés.
Si vous êtes à la recherche d'aides pour un proche âgé ou en situation de dépendance, sachez qu'il est possible d'avoir recours à un SSIAD, dont la définition est service de soins infirmiers à domicile. Cette structure médico-sociale permet de délivrer des soins à domicile plutôt qu'en établissement spécialisé, offrant un environnement familier beaucoup plus rassurant pour vous-même et vos proches. Nous vous expliquons plus précisément le rôle et le fonctionnement d'un SSIAD, et vous informons sur les types d'interventions, les démarches à effectuer ou encore le coût de la prise en charge.
Un SSIAD - service de soins infirmiers à domicile - représente une aide aux personnes âgées, en situation de handicap, ou atteintes d'une maladie chronique. Il permet le maintien de votre proche chez lui et dans les meilleures conditions possibles. Un SSIAD contribue par exemple à retarder son entrée dans un établissement d'hébergement. Un SSIAD intervient sur prescription médicale, établie par le médecin traitant du proche aidé aussi bien auprès des personnes âgées de plus de 60 ans en perte d'autonomie que des plus jeunes en situation de handicap.
L'équipe d'un SSIAD comprend toujours un infirmier en charge de l'organisation des soins. Elle est aussi composée d'aides soignants qui représentent plus de 80 % du personnel. Selon vos besoins, vous pourrez aussi bénéficier de l'intervention d'aides médico-psychologiques ou d'autres auxiliaires médicaux. Ces professionnels de santé sont particulièrement préparés à l'accompagnement des seniors. Ils fourniront un cadre à la fois sain et sûr pour vos proches aidés. N'hésitez pas à discuter avec eux avant et pendant la période de soins : ils apporteront des réponses et des solutions concrètes à vos attentes.
Vous avez la possibilité d'associer un SSIAD avec une HAD (hospitalisation à domicile), même si ces deux dispositifs sont différents. Les soins couverts par une HAD sont ponctuels, et plus complexes et intenses que ceux qui appartiennent à un SSIAD. Ils requièrent l'intervention d'une équipe soignante pluridisciplinaire. Vous pouvez choisir vous-même les services de soins infirmiers à domicile tandis que dans le cadre d'une HAD, votre commune est rattachée à un établissement autorisé. Avec une intervention conjointe, votre proche peut éviter l'hospitalisation. Il bénéficie d'une continuité des soins et donc d'une meilleure qualité de prise en charge : il est toujours soigné par les professionnels du SSIAD qu'il connaît et qui lui fournissent un cadre rassurant.
Les SSIAD vous soulagent en réalisant aussi bien des soins d'assistance comme l'aide à la toilette que des actes infirmiers ou de surveillance médicale. Pensez par exemple aux changements de pansements, aux soins d'escarre ou encore aux injections ou distributions de médicaments. Ils savent comme nous que les besoins des personnes en situation de dépendance sont multiples : ils assurent donc également la coordination avec d'autres intervenants médicaux et paramédicaux, tels que des médecins, kinésithérapeutes ou services d'aide à domicile.
Vous avez la possibilité, grâce aux SSIAD, d'avoir accès à un meilleur suivi de l'état de votre proche dépendant. L'évolution de son état de santé est contrôlée régulièrement et un protocole de soin peut être établi pour anticiper les futurs besoins. Vous avez aussi à votre disposition des professionnels de la santé qui sauront répondre à vos questions et vous rassurer au quotidien sur la santé de vos proches.
Vous vous posez certainement la question du budget à établir pour organiser l'intervention d'un SSIAD. Sachez que les soins inclus dans les SSIAD sont pris en charge directement et à 100 % par l'Assurance maladie. Vous n'avez donc pas besoin d'avancer de frais. Une fois que le médecin traitant effectue la demande de prise en charge, elle est envoyée à votre caisse d'Assurance maladie et vous pouvez contacter un service de soins à domicile. Votre besoin de soins est urgent ? Vous pouvez entamer les démarches sans même attendre que votre demande soit acceptée.
Les autres soins associés aux SSIAD comme les rendez-vous chez le médecin traitant ou les interventions d'autres professionnels sont prises en charge dans les conditions habituelles. Il en va de même pour les médicaments.
Votre première étape sera de prendre contact avec votre médecin traitant ou celui de la personne que vous aidez. Il saura vous indiquer si l'intervention de ces services est la bonne solution pour vous, vous fournira tous les conseils nécessaires pour vous préparer aux SSIAD, et il effectuera la demande.
Une fois cette demande envoyée, c'est à vous de contacter un service de soins infirmiers à domicile intervenant sur votre secteur. Si vous souhaitez être accompagné dans cette démarche, remplissez le questionnaire Proche des aidants qui vous indiquera les SSIAD les plus proches de chez vous. Prenez le temps de bien choisir une structure SSIAD qui pourra intervenir facilement au domicile de votre proche aidé.
Une fois que vous avez trouvé un SSIAD disposant de places libres, vous recevrez un infirmier à domicile. C'est avec lui que vous déciderez du calendrier des interventions et de la qualité des intervenants. Il pourra aussi répondre à vos questions et vous donner des recommandations, par exemple sur l'aménagement du domicile pour faciliter les soins. N'hésitez pas à remplir notre questionnaire pour découvrir les offres qui existent et à prendre contact avec un téléconseiller via notre cellule d'aidance qui vous orientera vers des solutions adaptées.
L’hospitalisation à domicile est une prise en charge hospitalière au domicile du malade ou en structure d’hébergement (EHPAD par exemple). Elle peut remplacer ou suivre un séjour en hôpital. Elle s’adresse à des personnes souffrant de pathologies aigües graves ou chroniques. Les soins sont plus complexes et plus fréquents que les soins habituellement délivrés à domicile.
L’HAD est prescrite par le médecin hospitalier ou le médecin traitant. Ce dernier doit donner son accord. Il assure le suivi des soins en lien avec le médecin coordonnateur de l’HAD. Au préalable, les conditions de vie au domicile du patient sont évaluées. Des aménagements sont parfois nécessaires comme l’installation d’un lit médicalisé.
Une équipe soignante pluridisciplinaire se relaie pour délivrer les soins et surveiller l’évolution du patient. Un numéro d’appel est joignable 24h/24 7j/7. Une ré-hospitalisation du patient en établissement est toujours possible si l’état de santé du patient le requiert.
Comme une hospitalisation en établissement, l’HAD est prise en charge à 80 % par l'Assurance maladie. Les personnes souffrant d’une affection de longue durée sont couvertes à 100 %. Les dépenses liées à l’HAD comme l’achat ou la location d’un lit médicalisé sont prises en charge par l’Assurance maladie et la mutuelle. Condition importante : elles doivent faire l’objet d’une prescription médicale.
Même si un suivi est organisé, le personnel médical n’est pas présent en permanence. Il est donc important d’anticiper le degré d’implication des proches, tant au niveau pratique qu’émotionnel. Il peut être éprouvant d’accompagner une personne souffrant d’une maladie lourde. Cela demande également d’organiser une aide pour le quotidien :
Être soutenu en tant qu’aidant