Découvrez tous les renseignements dont vous avez besoin pour vous guider dans vos démarches
Votre perte d’autonomie physique, sensorielle et/ou psychique est avérée et vous pensez faire reconnaître votre situation de handicap ? Quelles aides existent pour vous accompagner dans ce processus ? Zoomons ensemble sur les démarches à enclencher et l’ensemble de vos droits liés au secteur professionnel.
Le travailleur est considéré comme handicapé quand « les possibilités d’obtenir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites par suite de l’altération d’une ou plusieurs fonctions physique, sensorielle, mentale ou psychique », selon l’article L5213-1 du Code du travail.
Que votre perte d’autonomie soit visible ou invisible(1), voici la première étape à effectuer pour que votre situation de handicap soit considérée : la demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH)(2). Pour avoir accès à cette dernière, un formulaire doit être déposé auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Cliquez sur ce lien pour prendre connaissance des modalités de demande d’aides auprès de l’Agefiph.
Cette démarche est indispensable pour accéder aux aides et services de l’Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées (Agefiph), dédiés au maintien dans l’emploi ou à la recherche d’un travail.
L’Agefiph vous donne aussi accès à un accompagnement par Cap emploi. Un référent vous y accompagne notamment dans la recherche et de la maintien dans l’emploi, l’orientation vers les aides et dispositifs. Enfin, en cas de licenciement ou si votre contrat de travail était amené à être rompu, la durée de votre préavis de départ peut être doublée si vous bénéficiez de la RQTH.
Vous pouvez également faire la demande d’aide liée à la Reconnaissance de lourdeur du handicap (RLH), uniquement si vous n’êtes pas salarié(e). Si vous êtes salarié(e), votre employeur devra assurer lui-même cette démarche. Elle est nécessaire pour bénéficier de l’aide à l’adaptation des situations de travail, soit la compensation des surcoûts liés à votre handicap quand ils sont engagés sur le long terme. Cliquez sur ce lien pour tout savoir sur la RLH pour accéder aux démarches en ligne.
La RQTH donne également accès à :
Vous souhaitez en savoir plus sur :
Vous souhaitez entrer en contact avec les structures et professionnel(le)s engagé(e)s dans l’inclusion professionnelle du handicap ? C’est par ici :
Cliquez sur ce lien pour accéder à l’annuaire général monparcourshandicap ;
Cliquez sur ces pages de l’action sociale et de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie CNSA pour accéder aux annuaires des MDPH ;
Cliquez sur ce lien pour accéder à l’annuaire des antennes Agefiph.
Mettant la technologie au service de la sécurité des personnes âgées et de l'aide au maintien à domicile, la téléassistance pour senior constitue un dispositif de choix pour faciliter votre vie d'aidant. Ce système électronique permet d’intervenir rapidement pour offrir à votre proche âgé le soutien dont il a besoin en cas de problème. Grâce à sa facilité d’utilisation et à la disponibilité permanente des téléassistants, les seniors peuvent continuer de vivre chez eux sereinement et en toute sécurité.
La téléassistance pour senior, ou téléalarme, est un service d’assistance à distance destiné aux personnes âgées. Elle permet à votre proche âgé d’entrer en contact avec un téléopérateur 24h/24 et 7j/7 et de le prévenir rapidement en cas d’incident (chute, malaise, souci de santé…), de jour comme de nuit.
Le système comporte plusieurs éléments :
En utilisant la téléassistance pour senior, votre proche dépendant n’aura qu’à appuyer sur le bouton d’alarme en cas de chute, d’effraction ou pour signaler un incident relatif à sa santé et sa sécurité. Un téléopérateur est aussitôt averti et entre en contact avec lui pour lui parler. Cet assistant évaluera la situation et agira en conséquence : il peut conseiller votre proche âgé, vous appeler ou informer un voisin ou les secours selon le contexte.
Pour mettre en place la téléassistance pour senior chez vous ou chez votre proche âgé, vous pouvez souscrire un abonnement auprès d’un prestataire professionnel privé, qui se charge à la fois de la fourniture du matériel et de son installation. Pour découvrir des offres de téléassistance intéressantes, n'hésitez pas à remplir notre questionnaire.
Des systèmes performants sont disponibles, avec diverses options complétant le dispositif de base afin d'optimiser la sécurité.
Grâce à une caméra, le téléassistant, tout comme vous-même, a la possibilité d’établir un contact visuel avec votre proche. Vous pouvez également lui parler pour créer du lien et le rassurer.
Le dispositif alerte aussi immédiatement la centrale en cas de mouvement inhabituel, par exemple s’il détecte la présence d’un animal étranger ou si votre proche âgé reste anormalement absent ou immobile.
Installé avec la téléassistance pour senior, ce dispositif enregistre les mouvements de votre proche pendant plusieurs jours. Le détecteur de mouvements n'est pas équipé d'une caméra, mais utilise des capteurs l'infrarouge, ce qui permet de détecter une présence anormalement longue dans la salle de bains par exemple, ou une absence de mouvement prolongée.
Les seniors de plus de 65 ans ont un risque plus élevé de faire une chute accidentelle. En France, on compte près de 400 000 chutes par an. Elles sont la première cause de mortalité chez les personnes âgées, soit environ 12 000 décès par an. Ce dispositif détecte automatiquement les chutes lourdes pour alerter la centrale de téléassistance. En effet, contrairement aux chutes molles où la personne tombe progressivement et peut encore freiner sa chute en s’accrochant à un meuble par exemple, les chutes lourdes sont associées à un choc rapide et brutal contre le sol.
Votre proche âgé possède une bonne autonomie, mais craint toutefois de se perdre ou se mettre en danger en sortant de la maison ? Sachez qu’il existe un dispositif de téléassistance nomade pour que vous puissiez l’accompagner dans ses déplacements. Avec la géolocalisation et le bouton d’appel, vous pouvez immédiatement savoir où se trouve votre proche dépendant lorsqu’il aura donné l’alarme. Il est donc facile de partager les instructions utiles ou de lui apporter l’aide nécessaire pour qu’il puisse aisément rentrer à la maison.
Le tarif varie d’un prestataire à l’autre, avec une fourchette plus ou moins élevée selon le type de dispositif que vous souhaitez installer : téléassistance à domicile classique, dispositif nomade, visioassistance, etc.
Il existe des aides disponibles pour financer la téléassistance pour senior. En souscrivant une offre de téléassistance, vous pouvez selon les cas bénéficier d’un crédit d’impôt de 50 %. Vous pouvez donc, par exemple, réduire de moitié le coût mensuel de votre abonnement. Si votre proche âgé est éligible à l’Allocation personnelle d’autonomie (APA), vous pouvez l’utiliser pour financer une partie du coût de la téléassistance.
Les sociétés de transport pour personnes à mobilité réduite interviennent auprès des personnes en situation de handicap, mais également auprès des personnes en perte d'autonomie. Elles assurent leurs déplacements dans le cadre de sorties nécessaires ou destinées aux loisirs :
Les sociétés de transport de personnes à mobilité réduite proposent des prestations de transport privé, dans des conditions sécurisées et adaptées à la situation de votre proche. Elles disposent de taxis classiques, mais aussi de véhicules dotés d'une rampe d'accès pour les fauteuils roulants. Les conducteurs sont formés aux besoins spécifiques des personnes handicapées ou âgées.
La plupart des entreprises de transport de personnes à mobilité réduite offrent des prestations flexibles. Il est possible de réserver un trajet porte-à-porte vers un lieu proche, ou un aller-retour entre le domicile et une ville éloignée. La prise en charge et le retour à l'intérieur du logement sont généralement proposés. Certaines sociétés se déplacent jusque tard en soirée. Le service peut s'accompagner d'une aide à la personne handicapée ou âgée, qui diffère suivant l'objet de la sortie :
Le transport des personnes à mobilité réduite ou âgées et les prestations d'accompagnement associées peuvent se faire de manière individuelle ou collective.
Les entreprises de transport de personnes à mobilité réduite peuvent pratiquer une facturation à l'heure, au kilomètre, au forfait, etc. Elles proposent souvent des formules d'abonnement, qui vous permettront d'obtenir un tarif moins élevé à la course si les déplacements de votre proche sont réguliers. Si vous optez pour un transport collectif, le prix des trajets sera également moins élevé. Les prestations d'accompagnement et d'assistance (port des courses, accompagnement jusqu'à l'intérieur du domicile, etc.) peuvent être intégrées au tarif de la course ou facturées en supplément. Les trajets de nuit ou durant le weed-end peuvent faire l'objet d'une majoration.
Des aides existent pour financer les services d'une société de transport pour personnes à mobilité réduite. Le coût lié aux sorties de votre proche pourra notamment être pris en charge au titre de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA) ou de la Prestation de compensation du handicap (PCH). Ces dispositifs, destinés à couvrir tout ou partie des dépenses nécessaires au maintien à domicile de votre proche en perte d'autonomie, sont versés par le département.
Certaines caisses de retraite et certaines mutuelles proposent des aides au financement des prestations de transport privé. Les collectivités territoriales et les services sociaux peuvent aussi accorder des aides complémentaires. Vous pourrez obtenir plus de détails en vous adressant aux organismes dont dépend votre proche, au centre communal d'action sociale (CCAS) ou au centre local d’information et de coordination (CLIC) de sa commune, ou encore à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH).
Nous sommes également à vos côtés pour vous aider à organiser le quotidien de votre proche âgé ou en situation de handicap. Remplissez notre questionnaire pour accéder à nos solutions pratiques et trouver un établissement de service à la personne. Les conseillers de notre Cellule d’Aidance se tiennent à votre disposition pour vous orienter au sein de notre offre.
Votre proche a besoin d'être amené à l'hôpital pour recevoir des soins ou passer des examens ? Dans ce cadre, vous pourrez réserver un véhicule de transport sanitaire. Lorsqu'il est prescrit par un médecin, le transport médical peut être remboursé par l'Assurance maladie.
L’aménagement de la salle de bain des personnes âgées en perte d’autonomie est d’une grande importance pour leur maintien à domicile. En effet, une baignoire adaptée, une douche de plain-pied ou un meilleur éclairage ne réclament pas toujours beaucoup d’investissement. De plus, l’aménagement ou la rénovation d’une salle de bain pour un senior vous ouvre droit à des aides sociales et financières de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), à un crédit d’impôt et à d’autres allocations.
L’aménagement d’une salle de bain adaptée aux personnes âgées permet d’assurer le maintien à domicile plus longtemps.
L’objectif principal d’une telle démarche est de gagner en sécurité. En installant des barres d’appui, des accessoires antidérapants et un siège, et en intensifiant l’éclairage, la personne âgée peut continuer à accomplir les gestes du quotidien sans risque pour sa santé. Ensuite, on peut ajouter des éléments de confort qui donneront envie à la personne de prendre soin d’elle.
Pour l’aménagement d’une salle de bain pour personne âgée, le budget à prévoir dépend de nombreux éléments, comme les travaux à faire, l’état de l'installation actuelle, les désirs de la personne en matière de design et de finitions ou encore les options choisies.
Par exemple, si la salle de bain est équipée d’une douche à l’italienne, les modifications à effectuer sont minimes. Il suffit la plupart du temps d’installer des barres d’appui et de rendre le sol antidérapant. A contrario, si la pièce dispose d’une baignoire traditionnelle, il est le plus souvent nécessaire de la remplacer par une baignoire spéciale munie d’une porte ou par une douche de plain-pied. Le budget pour une baignoire à porte seule peut s’élever à 6 000 € environ.
Heureusement, il est possible de bénéficier de certaines aides pour aménager une salle de bain pour une personne âgée ou dépendante.
L’ANAH est l’Agence nationale de l’habitat, un organisme de l’État chargé d’accorder des aides financières pour des travaux sous conditions à des propriétaires et locataires en difficulté. Le dispositif Habiter Serein peut vous aider à financer jusqu’à 50 % du montant total des travaux HT de rénovation d’une salle de bain, dans la limite de 25 000 €.
Pour bénéficier de cette aide, vous devez en faire la demande directement auprès de l’ANAH, soit par téléphone, soit en remplissant un formulaire en ligne sur le site internet de l’organisme. Elle est soumise à des conditions de ressources et autres :
L’État a également mis en place d’autres types d’aides à destination des particuliers prévoyant des travaux ayant pour objectif de faciliter le maintien à domicile des personnes âgées non autonomes et à mobilité réduite.
Vous pouvez notamment bénéficier d’un crédit d’impôt de 25 % du montant total TTC des travaux. Attention, si vous choisissez d’y faire appel, les aides financières de l’ANAH ne sont pas cumulables avec ce type de subvention.
Depuis septembre 2019, Action Logement propose une aide financière pouvant aller jusqu'à 5 000 € pour aider les seniors. Si vos proches ont plus de 70 ans et qu’ils sont retraités du secteur privé, ils peuvent toucher une prime pour les aider à installer une douche à l’italienne en lieu et place de leur baignoire traditionnelle.
Nous avons consacré un article aux aides disponibles pour les séniors et leurs aidants concernant le maintien à domicile. N’hésitez pas à le consulter avant vos prochaines démarches. Vous pouvez également remplir notre formulaire ou entrer en contact avec notre Cellule d'Aidance pour savoir comment nous pouvons vous apporter une aide pratique ou un accompagnement sur la question.
Sur les 12 millions de Français en situation de handicap, certain(e)s souffrent d’une perte d’autonomie physique. Pour d’autres, le retentissement est d’ordre psychique, sensoriel ou cognitif. Faisons le point sur ces deux formes de handicap, dites visibles ou invisibles.
Parmi les handicaps dits visibles, on trouve les atteintes d’ordre physique. Certains de ces cas peuvent relever de maladies neurodégénératives[1]. Une déficience motrice[2] va, elle, recouvrir « l’ensemble des troubles (dextérité, paralysie, …) pouvant entraîner une atteinte partielle ou totale de la motricité, notamment des membres supérieurs et/ou inférieurs(difficultés pour se déplacer, conserver ou changer une position, prendre et manipuler, effectuer certains gestes) », rapportent les spécialistes du Comité national Coordination Action Handicap.
En France, « 1,5% de la population française adulte est atteinte de troubles moteurs isolés, soit environ 850 000 personnes ». Dans l’hexagone, « 45% des personnes se déplacent en fauteuil roulant, et 50% sont dépendantes pour les actes essentiels de l’existence ».
Au total, 80 % des 12 millions de personnes en situation de handicap - soient 9,6millions - vivent avec une forme de handicap invisible, survenue à l’âge adulte ou jeune adulte. Il s’agit de handicaps non détectables. Les sphères psychique, sensorielle et cognitive peuvent être touchées, et la qualité de vie impactée. L’incapacité, l’invalidité et plus globalement la perte d’autonomie peuvent être permanentes ou non.
Autisme, TDAH, syndrome dys : « il peut s'agir d'atteintes liées à une maladie invalidante (sclérose en plaques, fibromylagie...), d'un trouble sensoriel, psychique, cognitif, de crises d'épilepsie », détaille l’APF France Handicap. Ou encore de déficience visuelle[3],auditive[4],intellectuelle[5], de troubles mentaux comme la bipolarité. Le handicap invisible peut être associé à la neuroatypie. Ce terme regroupe notamment « l’autisme, le trouble du déficit et de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), la douance, la dyslexie, la dyscalculie, le syndrome de Gilles de la Tourette[6] », rapportent les spécialistes de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréées.
Dans l’opinion publique, le raccourci est rapidement fait entre ce qui ne se voit pas et ce qui n’existe pas. « Trop souvent, les handicaps invisibles sont incompris, minimisés, niés : ainsi, nombreuses sont les personnes concernées qui doivent faire face à des situations injustes ou à des remarques déplacées. » Des symptômes liés au handicap et aussi impactant que la fatigue peuvent ainsi ne pas être écoutés.
Au quotidien, la personne peut éprouver des troubles de l'interaction avec son entourage sans que ce dernier comprenne qu'il s'agit d'un handicap. En plus d’être difficile à vivre, les handicaps invisibles ne sont pas reconnus en tant que tel, ce qui peut engendrer « une réelle détresse psychologique »,complète le site de l’Observatoire de la Santé.
Dans ces conditions, l’accès à l’emploi reste difficile, compte tenu, notamment, du fait d’une perte d’autonomie mal intégrée dans la sphère professionnelle. Dans le cas des handicaps invisibles, certaines personnes vont d’ailleurs garder secret leur handicap de peur d'être licenciées si elles se confient auprès de leur employeur. Pour autant, elles sont tout à fait en droit de demander la Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH)[7] afin de bénéficier, par exemple, de mesures d’aménagement de poste[8]. La méconnaissance des recruteurs face à la question du handicap qui ne se voit pas peut aussi constituer un frein à l’intégration et à l’autonomie dans le travail.
Pourtant, l’inclusion du handicap et « de la neurodiversité dans l’emploi est une solution gagnante pour les entreprises. ». Les mesures prises pour adapter le poste à l’intégration et au maintien dans l’emploi de personnes en situation de handicap pourraient ainsi servir à l’entreprise dans son intégralité. De quelles mesures parle-t-on ? Par exemple de la flexibilité des horaires, l’explication des instructions, l’accès au télétravail, les pauses supplémentaires ou des bureaux calmes.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), « est handicapée toute personne dont l’intégrité physique ou mentale est passagèrement ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l’effet de l’âge ou d’un accident, en sorte que son autonomie, son aptitude à fréquenter l’école ou à occuper un emploi s’en trouvent compromises ». A l’échelle mondiale, le nombre de personnes handicapées ne cesse d’augmenter, ce qui s’explique en partie « par le vieillissement des populations et par l’augmentation de la prévalence des maladies chroniques ».
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La chirurgie est souvent l'un des traitements possible pour une maladie particulière. Que vous subissiez ou non une intervention chirurgicale dépend de nombreux facteurs, dont l'âge, la présence ou l'absence d'autres maladies, votre état de santé et vos souhaits.
Par conséquent, il y a toujours une évaluation préopératoire. On évalue si l’opération est souhaitable, si les avantages sont suffisamment significatifs en termes de qualité de vie attendue et si une sécurité suffisante peut être garantie pendant et après la chirurgie.
Le risque chirurgical est déterminé par l'état physique et psychologique de la personne concernée, le type de maladie et son traitement, et l'anesthésie. Sur la base de cette évaluation, le patient est préparé de manière optimale pour l’opération.
Le médecin pose des questions détaillées et procède à un examen clinique approfondi.
Le médecin généraliste a connaissance de toutes les données médicales pertinentes. Il est le mieux placé pour évaluer l'état du patient. Il informe l'équipe chirurgicale et l'anesthésiste.
Par conséquent, ces derniers peuvent également évaluer correctement le risque chirurgical. Sur la base des antécédents médicaux et de l'examen physique, les scores de l'ASA (American Society of Anesthesia) sont utilisés pour classer les personnes en fonction de leur condition physique :
L'équipe chirurgicale et le médecin traitant déterminent ensemble quel examen préopératoire doit être fait dans votre cas. Cela permet notamment d'écarter certaines maladies ou de débuter un traitement avant l'intervention chirurgicale.
En attendant la date de l'intervention, votre médecin tentera de contrôler au mieux les différentes maladies dont vous souffrez (ex. : diabète, bronchite chronique (BPCO), hypertension artérielle). Le cas échéant, il informera l'équipe chirurgicale de l'évolution de votre situation. Si vous avez une infection respiratoire juste avant le jour de l’opération sous anesthésie générale, les médecins préfèrent généralement reporter, selon le type d'infection et le type de chirurgie elle-même.
Selon le score ASA, le type de chirurgie et le risque cardiaque, votre médecin peut prescrire des tests supplémentaires tels que des analyses de sang, un électrocardiogramme (ECG) et une radiographie pulmonaire. Les règles de base sont les suivantes :
La décision finale sur l’opération, est laissée au chirurgien. Sur la base des résultats des discussions, des tests de laboratoire et des tests supplémentaires, les anesthésistes et les chirurgiens ajustent leurs stratégies au besoin. Par exemple, ils peuvent prendre des mesures pour préparer les patients à haut risque à la chirurgie, telles que l’ajustement des médicaments.
Ils déterminent si vous pouvez subir une intervention chirurgicale à l’hôpital de jour ou si vous devez être hospitalisé. L'hospitalisation est nécessaire dans certaines situations. Par exemple :
Après l’opération, les rendez-vous de rééducation et de soins nécessaires seront pris. Cela peut être organisé par l'hôpital ou votre médecin.
A quel point une situation de perte d’autonomie ou de handicap peut-elle exposer à un risque de licenciement pour inaptitude ? Quelles solutions existent pour vous maintenir dans l’emploi et vous préserver de ce risque de désinsertion professionnelle ?
Une situation de vulnérabilité (physique, mentale) et/ou de handicap (visible, invisible) peut rendre votre poste de travail incompatible avec votre état de santé. Vous êtes concerné(e) et appréhendez un potentiel risque de licenciement pour inaptitude ? Voici les différentes étapes inhérentes à cette démarche :
En somme, le licenciement pour inaptitude (1) pourra survenir si l’impossibilité de reclassement est avérée, si vous avez décidé de refuser le poste proposé dans le cadre du reclassement (2) ou si l’impossibilité du reclassement est d’office inscrite dans l’avis du médecin du travail.
Si le licenciement pour inaptitude est prononcé, vous pouvez exercer un autre métier. Dans l’optique d’une reconversion, un bilan de compétences s’avère parfois nécessaire avant d’opter pour une formation. Pour rappel, les bilans de compétences sont liés à votre compte personnel de formation.
Si vous n’êtes plus capable d’exercer une profession, quelle qu’elle soit sa nature, vous pouvez accéder à la situation d’invalidité ou la retraite pour inaptitude si vous avez moins de 62 ans.
Avant d’aller jusqu’au licenciement, il existe des solutions vous permettant de garder pied dans l’emploi. En bénéficiant de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), vous avez accès à des dispositifs prévenant la désinsertion professionnelle. Ainsi, dans le cadre d’un arrêt de travail, vous pouvez solliciter :
Vous souhaitez en savoir plus sur :
La prévention de la désinsertion professionnelle sur le site Ameli.fr ;
Reprendre le travail après un arrêt maladie définie sur le site Ameli.fr
Le guide Ameli « Je suis accompagné en cas d’invalidité » ;
Le bilan de compétences détaillé par le Ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion ;
L’accès à votre compte personnel de formation ;
L'aide à la formation dans le cadre du parcours vers l'emploi, sur Monparcourshandicap.gouv.fr.
L’essai encadré pour les bénéficiaires de la RQTH ;
Les conditions d’accès à la retraite pour inaptitude ;
La pension d’invalidité définie par la Sécurité sociale et les modalités d’accès à cette pension sur le site Ameli.fr.
Vous souhaitez entrer en contact avec les structures et professionnels du handicap ? C’est par ici.
Cliquez sur ce lien pour accéder à l’annuaire général monparcourshandicap.gouv.fr ;
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Vous cherchez un hébergement pour votre proche âgé en perte d’autonomie ? Vous avez besoin de souffler et vous souhaitez une solution sécurisante à taille humaine ? L’accueil familial est une solution alternative qui peut vous intéresser. Qu’est-ce que l’accueil familial ? Quelles sont les sources de financement ? Retrouvez dans cet article les réponses aux questions que vous vous posez.
Dans le cadre de l’accueil familial, une personne, appelée accueillant familial, partage son domicile et son cadre de vie avec une personne âgée et/ou handicapée. Ce dispositif est encadré par la loi et les parties signent un contrat d’accueil qui définit les conditions matérielles, humaines et financières de l’accueil. L’accueillant familial doit être agréé par le Conseil départemental. Il est rémunéré pour la prestation d’accueil familial. L’accueil familial peut avoir une vocation temporaire ou permanente.
La loi d’adaptation de la société au vieillissement votée en décembre 2015 crée un droit au répit. Ce dernier permet notamment de financer, dans la limite de 510.26€ par an et par personne aidée, un hébergement en accueil familial. Grâce à cette solution, l’aidant peut dégager du temps pour lui ou se reposer.
Même si la personne âgée et/ou handicapée n’est pas dans une situation de perte d’autonomie, l’accueil familial peut lui permettre de créer de nouveaux liens sociaux et de vivre dans un environnement stimulant. La durée de l’accueil familial peut être d’une journée par semaine ou de plusieurs mois par an.
Avec une présence de jour comme de nuit, l’accueil familial permet aux personnes âgées et/ou handicapées d’être dans un lieu de vie à taille humaine et sécurisant. L’accueillant familial coordonne le passage des professionnels de soins. Son rôle est aussi de solliciter les résidents en les faisant participer à la vie de la famille pour qu’ils conservent leur autonomie.
Les places en EHPADS ou dans un autre type d’établissement spécialisé sont bien souvent onéreuses. Or, l’accueil familial, avec un reste à charge moyen de 1 100 euros par mois (après déduction des aides sociales et du crédit d’impôt), est une solution alternative beaucoup plus économique, adaptée aux petites retraites. Son coût revient à 50% moins cher qu’un EHPAD ou tout autre établissement spécialisé. Ainsi, l’accueil familial permet à toutes les personnes âgées et/ou handicapées d’accéder à un cadre de vie confortable et à un accompagnement de qualité. Aujourd’hui, 10 000 accueillants familiaux exercent pour 20 000 places disponibles dans toute la France.
Que ce soit pour un proche aidé ou pour soi-même, passer à la pharmacie pour récupérer des médicaments n’est pas toujours une tâche facile à accomplir. Le manque de temps, des obligations professionnelles, la maladie, le handicap ou encore des imprévus limitant votre capacité à vous déplacer peuvent vous empêcher d’aller chercher les prescriptions dont vous ou votre proche aidé avez besoin, parfois en urgence. C’est pourquoi, ces dernières années, plusieurs plateformes en ligne et applications mobiles ont vu le jour en France pour permettre la livraison de médicaments directement à domicile.
En pratique, la démarche se déroule en plusieurs étapes :
La livraison de médicaments à domicile concerne deux types de produits disponibles en pharmacie et parapharmacie :
En revanche, sauf exception, les médicaments classés stupéfiants ou psychotropes et ceux soumis à la chaîne du froid ne peuvent pas être livrés directement au domicile des patients.
L’avantage principal de la livraison de médicaments à domicile est l’assurance de la disponibilité des produits dont ils ont besoin. En effet, grâce à ce service, plus question de se déplacer inutilement en pharmacie : si un médicament n’est pas disponible immédiatement, l’officine le commande et l’envoie aussi vite que possible.
La livraison de médicaments à domicile s’avère également très pertinente lors de situations urgentes. Alors que la pharmacie de garde est souvent éloignée ou parfois méconnue, dans certaines zones de résidence et sous certaines conditions il est possible de se faire livrer la nuit. Dès lors, cela simplifie grandement les choses et limite les moments de stress.
De même, lorsque vous, en tant qu'aidant, n'avez pas la possibilité de vous déplacer à la pharmacie pour renouveler la provision de médicaments de vos proches, la livraison à domicile est la solution pour permettre à vos proches aidés de ne jamais interrompre leur traitement.
La règlementation autour de la livraison de médicaments à domicile est très claire. Le Code de la santé publique l’autorise à deux conditions :
Aussi, la livraison de médicaments doit être effectuée par des professionnels du secteur médical, soit :
La règlementation autour de la livraison de médicaments à domicile stipule également que les produits doivent être remis sous pli scellé portant clairement le nom et l’adresse du patient. Le paquet doit être parfaitement opaque et mentionner un seul nom. Sa fermeture doit être telle que le destinataire a l’assurance qu’il n’a pas pu être ouvert par un tiers.
De son côté, le pharmacien doit veiller à ce que les conditions de transport soient adaptées à la bonne conservation des médicaments. Il doit également inclure dans le paquet livré toutes les explications et les recommandations qui peuvent aider le patient au bon suivi de son traitement.
Le coût de la livraison des médicaments à votre domicile varie en fonction de la plateforme que vous utilisez et de plusieurs critères, dont le poids de votre commande, la distance entre la pharmacie et votre logement et le temps et l’heure de livraison choisis. Le prix de ce type de prestation varie généralement entre 4 et 8 euros et ne dépasse généralement jamais les 10 euros.
Si vous souhaitez mettre en place la livraison de médicament pour votre proche, n'hésitez pas à remplir notre questionnaire. Nous vous invitons aussi à prendre contact avec un conseiller de notre cellule d'aidance pour découvrir les services et les solutions les plus adaptées à votre situation, comme la location de matériel médical ou le portages des repas.
Vous devez vous absenter et vous ne savez pas à qui confier vos proches en perte d’autonomie ? Vous avez besoin de repos ? Le séjour temporaire en Ehpad se propose de prendre le relais pendant une période allant de quelques jours à quelques mois afin que les aidants puissent prendre du temps pour eux.
L’hébergement temporaire en Ehpad est un dispositif qui vous permet de confier l’un de ses proches en perte d’autonomie à une structure d’accueil adaptée aux personnes âgées dépendantes pendant un temps donné. Contrairement au placement définitif, il est décidé pour une durée qui peut aller de quelques jours à plusieurs mois. Quand ce délai est écoulé et si les conditions le permettent, le bénéficiaire retrouvera son foyer.
Les modalités de mise en place d’un hébergement temporaire sont très souples. Vous pouvez y avoir recours :
L’intérêt majeur de cette solution, c’est qu’elle permet à la personne en perte d’autonomie de bénéficier d’un accueil adapté à sa condition, et d'être entourée par des professionnels formés. Les prestations offertes sont les mêmes que pour les résidents permanents, à savoir un hébergement de qualité, un service de restauration, le blanchissage du linge et les animations. La durée maximale de l’hébergement temporaire en Ehpad est de six mois. Ce délai écoulé, la personne bénéficiaire peut soit regagner son domicile, soit intégrer l’établissement en tant que résident permanent.
L’hébergement temporaire se met en place très simplement dans la pratique. Commencez par prendre rendez-vous dans les Ehpad proches de chez vous. Vous pourrez alors faire connaissance avec le personnel et découvrir les infrastructures afin de choisir l’établissement qui vous répond le mieux à vos attentes. Le directeur ou la directrice de l’Ehpad choisi pourra vous renseigner sur les coûts à prévoir et les aides auxquelles vous avez droit.
L’hébergement temporaire en Ehpad peut être mis en place pour plusieurs raisons. D’abord, il permet d’assurer le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie , en leur offrant l’opportunité d’avoir recours à un hébergement ponctuel dans une résidence adaptée. Il peut aussi constituer une transition douce vers un placement permanent si les conditions l’exigeaient.
Du côté des aidants, l’hébergement temporaire en Ehpad a pour objectif de vous permettre de passer le relais pendant quelques jours ou semaines, de manière à prendre soin de vous . Que vous deviez être hospitalisé ou que vous ayez simplement besoin de vacances, vous pouvez demander l’hébergement d’un proche. Vous avez l’assurance pendant ce temps que la personne reste parfaitement prise en charge et en sécurité.
L’hébergement temporaire peut aussi être une solution si vous décidez de faire des travaux d’adaptation du logement de la personne concernée ou si le chauffage ne fonctionne plus, par exemple. Vous pouvez également y avoir recours en cas d’absence momentanée de l’aide à domicile, si le service départemental ne propose pas de solution de remplacement.
Il est difficile de répondre à la question du coût d’un hébergement en Ehpad. Si on estime qu'il faut compter environ 2 000 € pour un mois, cette somme peut varier en fonction de nombreux paramètres :
L’État a mis en place des aides publiques qui peuvent vous aider financièrement pour le placement temporaire d’un proche en Ehpad, dont l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), l’aide sociale à l’hébergement (ASH) et les aides au logement. Le coût d’un Ehpad se décompose en trois volets : l’hébergement, l’accompagnement et la prise en charge médicale. L’hébergement peut être pris en charge par les aides au logement, l’accompagnement par l’APA et la prise en charge médicale par l’Assurance maladie.
D’autres structures peuvent accueillir temporairement une personne âgée en situation de dépendance ou non : les résidences autonomie et les accueillants familiaux.
Les résidences autonomie sont des structures non médicalisées généralement situées près des commerces et offrant des services collectifs aux personnes qui y vivent. Certaines proposent quelques places dédiées à des séjours temporaires. Vous devez les contacter directement pour connaître la marche à suivre et les modalités d’hébergement. Cependant, cette solution ne convient pas aux personnes nécessitant un suivi médical important.
Bien qu’encore rare, l’hébergement temporaire chez des accueillants familiaux peut être une solution adaptée à vos besoins. Il s’agit de familles choisissant de recevoir chez eux une personne âgée seule ou en couple moyennant une rémunération, et de lui faire partager leur quotidien. Les modalités varient d’un accueillant à l’autre et peuvent intégrer la prise de repas, les activités… Il est aussi possible de faire intervenir des infirmiers ou des médecins si besoin. L’avantage de cette solution est qu’elle évite le placement en institution que certaines personnes peuvent mal vivre, même s’il ne s’agit que de quelques jours. Elle permet aussi de préserver la socialisation et le dialogue afin d’éviter l’isolement de nos ainés.
Si vous êtes à la recherche d'aides pour un proche âgé ou en situation de dépendance, sachez qu'il est possible d'avoir recours à un SSIAD, dont la définition est service de soins infirmiers à domicile. Cette structure médico-sociale permet de délivrer des soins à domicile plutôt qu'en établissement spécialisé, offrant un environnement familier beaucoup plus rassurant pour vous-même et vos proches. Nous vous expliquons plus précisément le rôle et le fonctionnement d'un SSIAD, et vous informons sur les types d'interventions, les démarches à effectuer ou encore le coût de la prise en charge.
Un SSIAD - service de soins infirmiers à domicile - représente une aide aux personnes âgées, en situation de handicap, ou atteintes d'une maladie chronique. Il permet le maintien de votre proche chez lui et dans les meilleures conditions possibles. Un SSIAD contribue par exemple à retarder son entrée dans un établissement d'hébergement. Un SSIAD intervient sur prescription médicale, établie par le médecin traitant du proche aidé aussi bien auprès des personnes âgées de plus de 60 ans en perte d'autonomie que des plus jeunes en situation de handicap.
L'équipe d'un SSIAD comprend toujours un infirmier en charge de l'organisation des soins. Elle est aussi composée d'aides soignants qui représentent plus de 80 % du personnel. Selon vos besoins, vous pourrez aussi bénéficier de l'intervention d'aides médico-psychologiques ou d'autres auxiliaires médicaux. Ces professionnels de santé sont particulièrement préparés à l'accompagnement des seniors. Ils fourniront un cadre à la fois sain et sûr pour vos proches aidés. N'hésitez pas à discuter avec eux avant et pendant la période de soins : ils apporteront des réponses et des solutions concrètes à vos attentes.
Vous avez la possibilité d'associer un SSIAD avec une HAD (hospitalisation à domicile), même si ces deux dispositifs sont différents. Les soins couverts par une HAD sont ponctuels, et plus complexes et intenses que ceux qui appartiennent à un SSIAD. Ils requièrent l'intervention d'une équipe soignante pluridisciplinaire. Vous pouvez choisir vous-même les services de soins infirmiers à domicile tandis que dans le cadre d'une HAD, votre commune est rattachée à un établissement autorisé. Avec une intervention conjointe, votre proche peut éviter l'hospitalisation. Il bénéficie d'une continuité des soins et donc d'une meilleure qualité de prise en charge : il est toujours soigné par les professionnels du SSIAD qu'il connaît et qui lui fournissent un cadre rassurant.
Les SSIAD vous soulagent en réalisant aussi bien des soins d'assistance comme l'aide à la toilette que des actes infirmiers ou de surveillance médicale. Pensez par exemple aux changements de pansements, aux soins d'escarre ou encore aux injections ou distributions de médicaments. Ils savent comme nous que les besoins des personnes en situation de dépendance sont multiples : ils assurent donc également la coordination avec d'autres intervenants médicaux et paramédicaux, tels que des médecins, kinésithérapeutes ou services d'aide à domicile.
Vous avez la possibilité, grâce aux SSIAD, d'avoir accès à un meilleur suivi de l'état de votre proche dépendant. L'évolution de son état de santé est contrôlée régulièrement et un protocole de soin peut être établi pour anticiper les futurs besoins. Vous avez aussi à votre disposition des professionnels de la santé qui sauront répondre à vos questions et vous rassurer au quotidien sur la santé de vos proches.
Vous vous posez certainement la question du budget à établir pour organiser l'intervention d'un SSIAD. Sachez que les soins inclus dans les SSIAD sont pris en charge directement et à 100 % par l'Assurance maladie. Vous n'avez donc pas besoin d'avancer de frais. Une fois que le médecin traitant effectue la demande de prise en charge, elle est envoyée à votre caisse d'Assurance maladie et vous pouvez contacter un service de soins à domicile. Votre besoin de soins est urgent ? Vous pouvez entamer les démarches sans même attendre que votre demande soit acceptée.
Les autres soins associés aux SSIAD comme les rendez-vous chez le médecin traitant ou les interventions d'autres professionnels sont prises en charge dans les conditions habituelles. Il en va de même pour les médicaments.
Votre première étape sera de prendre contact avec votre médecin traitant ou celui de la personne que vous aidez. Il saura vous indiquer si l'intervention de ces services est la bonne solution pour vous, vous fournira tous les conseils nécessaires pour vous préparer aux SSIAD, et il effectuera la demande.
Une fois cette demande envoyée, c'est à vous de contacter un service de soins infirmiers à domicile intervenant sur votre secteur. Si vous souhaitez être accompagné dans cette démarche, remplissez le questionnaire Proche des aidants qui vous indiquera les SSIAD les plus proches de chez vous. Prenez le temps de bien choisir une structure SSIAD qui pourra intervenir facilement au domicile de votre proche aidé.
Une fois que vous avez trouvé un SSIAD disposant de places libres, vous recevrez un infirmier à domicile. C'est avec lui que vous déciderez du calendrier des interventions et de la qualité des intervenants. Il pourra aussi répondre à vos questions et vous donner des recommandations, par exemple sur l'aménagement du domicile pour faciliter les soins. N'hésitez pas à remplir notre questionnaire pour découvrir les offres qui existent et à prendre contact avec un téléconseiller via notre cellule d'aidance qui vous orientera vers des solutions adaptées.
L’hospitalisation à domicile est une prise en charge hospitalière au domicile du malade ou en structure d’hébergement (EHPAD par exemple). Elle peut remplacer ou suivre un séjour en hôpital. Elle s’adresse à des personnes souffrant de pathologies aigües graves ou chroniques. Les soins sont plus complexes et plus fréquents que les soins habituellement délivrés à domicile.
L’HAD est prescrite par le médecin hospitalier ou le médecin traitant. Ce dernier doit donner son accord. Il assure le suivi des soins en lien avec le médecin coordonnateur de l’HAD. Au préalable, les conditions de vie au domicile du patient sont évaluées. Des aménagements sont parfois nécessaires comme l’installation d’un lit médicalisé.
Une équipe soignante pluridisciplinaire se relaie pour délivrer les soins et surveiller l’évolution du patient. Un numéro d’appel est joignable 24h/24 7j/7. Une ré-hospitalisation du patient en établissement est toujours possible si l’état de santé du patient le requiert.
Comme une hospitalisation en établissement, l’HAD est prise en charge à 80 % par l'Assurance maladie. Les personnes souffrant d’une affection de longue durée sont couvertes à 100 %. Les dépenses liées à l’HAD comme l’achat ou la location d’un lit médicalisé sont prises en charge par l’Assurance maladie et la mutuelle. Condition importante : elles doivent faire l’objet d’une prescription médicale.
Même si un suivi est organisé, le personnel médical n’est pas présent en permanence. Il est donc important d’anticiper le degré d’implication des proches, tant au niveau pratique qu’émotionnel. Il peut être éprouvant d’accompagner une personne souffrant d’une maladie lourde. Cela demande également d’organiser une aide pour le quotidien :
Être soutenu en tant qu’aidant
Fatigue, amaigrissement, perte d'équilibre et risque de chute, infections... Une mauvaise alimentation peut avoir des conséquences multiples sur l'état de santé des seniors.
La dénutrition s'installe progressivement aussi, elle est souvent diagnostiquée lors d'une hospitalisation pour un tout autre motif (chute, infection) et on estime à 75% le nombre de personnes atteintes non diagnostiquées. Pourtant, la dénutrition est considérée comme l'une des principales cause d'entrée en dépendance chez les personnes âgées.
C'est pourquoi il est important de bien savoir reconnaitre les signes et d'adapter son alimentation à son état de santé et à ses besoins.
Vous aidez un proche âgé ou vous êtes seniors ? En cliquant ICI, téléchargez gratuitement la fiche de conseils pratiques sur l'alimentation de la personne âgée, réalisée par les équipes de C-DIET*.
Afin de maintenir une alimentation suffisante en quantité et en qualité, les professionnels de la diététique sont là pour vous aider. Le diététicien établit avec vous la liste des aliments et repas qui conviennent le mieux :
Vous pouvez faire appel à des services de portage de repas ou de livraison de courses à domicile. Pour vous faciliter le recours à ces services, ils sont souvent éligibles au crédit d'impôt et vous pouvez les financer grâce à votre allocation personnalisée d'autonomie (APA) .
Afin de partager des repas conviviaux, les Foyers Clubs Restaurants et certains établissements d'accueils pour personnes âgées (Résidence Service, EHPAD...) proposent aux seniors d'une commune de se retrouver pour partager ensemble des repas.
Pour connaitre les services disponibles près de chez vous, cliquez ICI.
La société Winnov, experte dans la création de solution e-santé, a développé l'application professionnelle C-DIET pour accompagner la nutrition des seniors et contribuer au maintien de leur autonomie.
Vous êtes professionnel? Retrouvez ICI toutes les informations concernant C-DIET.
Dans chaque commune, le CCAS met en œuvre l’action sociale. Dans une commune de moins de 1500 habitants, il est rattaché directement à la Mairie. A faire auprès du CCAS :
Trouvez une solution près de chez vous ? Tapez votre ville dans le moteur de recherche en haut de la page
Dans chaque département, les CLIC sont à l’écoute des personnes âgées et de leurs proches. En un lieu unique, ils rassemblent un maximum d’informations et de contacts utiles. Vous pouvez vous rendre au CLIC pour :
Le Conseil départemental coordonne l’action sociale sur son territoire. Il décide de l’attribution d’aides financières. Chaque département ayant sa propre organisation, adressez-vous d’abord au CCAS ou au CLIC pour obtenir le bon contact. A demander auprès du Conseil départemental :
En fonction de votre profession, vous dépendez d’une caisse de retraite qui met en œuvre des actions de soutien complémentaires :
Connaître mon organisme de retraite
Que vous soyez en résidence service, en résidence autonomie, en accueil familial ou en établissement médicalisé (EHPAD), vous devez payer l’équivalent d’un loyer. Il vous donne accès à une chambre privée ou un appartement. Des prestations dîtes d’hôtellerie et d’assistance peuvent également s’y ajouter : l’entretien des lieux et du linge de lit, la restauration, des activités... Elles doivent être détaillées dans le contrat signé lors de votre arrivée. Ces dépenses sont prises en charge par le résident et si nécessaire, par ses proches, qui peuvent bénéficier d’aides au logement.
Certains hébergements proposent des services complémentaires pour améliorer le confort de vie des résidents. Vous devez alors vous acquitter d’une contribution supplémentaire. Cela peut être sous forme de forfait ou à la demande. Veillez donc à bien distinguer ce qui est inclus dans le tarif de base et ce qui est en option. Prenons l’exemple de la restauration. Elle est comprise dans le tarif d’un EHPAD mais elle est en option dans une Résidence Services Senior.
Lorsque votre autonomie est altérée, il est possible de bénéficier de services adaptés à votre dépendance. C’est le cas dans les EHPAD et les accueils familiaux. On parle alors de tarif dépendance. Il est calculé en fonction du niveau de dépendance du résident, mesuré par la grille AGGIR. Plus la dépendance est importante (GIR 1-2 par exemple), plus le tarif journalier est élevé. En-deçà d’un certain montant de ressource, le tarif le plus bas (GIR 5-6) s’applique à tous. Ce tarif est pris en charge par le résident, qui peut bénéficier de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA).
Lorsqu’une prise en charge médicale quotidienne est assurée par une équipe de soignants, elle est prise en charge par l’Assurance maladie. Des coûts supplémentaires peuvent survenir pour certains soins spécialisés. L’Assurance Maladie n’en couvre qu’une partie. Vous ou votre mutuelle devrez alors prendre en charge le reste, aussi appelé ticket modérateur.
Elles varient en fonction du type d’établissement. Une fois ces aides perçues, vous pourrez estimer votre reste à charge, ce qu’il vous reste à payer.
Si vous êtes imposable, vous pouvez bénéficier d'une réduction d'impôts sur les dépenses d’hébergement et de dépendance, déduction faite des aides perçues.
Pour rester confortable, le logement doit évoluer et s’adapter avec l’état de santé de celui qui l’habite. Une baignoire inaccessible, un placard trop haut, un manque d’appuis : des travaux d’aménagement ou l’achat d’équipements sont vite inévitables. Quelque soit votre situation vous pouvez bénéficier d’une aide pour aménager ou équiper le mieux possible votre logement. Par exemple, grâce à l’aide financière “Habiter facile” de l’ANAH, vous pouvez effectuer des travaux et être accompagné durant cette phase. S’il s’agit d’équipements inscrits sur la Liste des Produits et des Prestations remboursables, ils sont pris en charge, tout ou partie, par l’Assurance Maladie.
Pour les Seniors, l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) peut également être mobilisée. Si vous n’en bénéficiez pas, renseignez-vous auprès de votre Caisse d’assurance retraite et de la Santé au travail.
Être épaulé au quotidien facilite grandement le maintien au domicile. C’est le rôle de l’aide à domicile. Plus présente, l’auxiliaire de vie apporte aussi un soutien dans la toilette, l’habillage, les tâches administratives… Son recrutement demande une attention particulière pour que s’instaure un climat d’entente. Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) vous renseigne sur les conditions d’aide financière et sur les contacts utiles.
Pour faciliter votre gestion du quotidien, vous pouvez également solliciter des prestations de services à la personne (SAP à domicile). De l’entretien de la maison, au petit bricolage, jusqu’à la livraison de repas et à la téléassistance, ses services vous facilitent le quotidien et vous permet de rester à votre domicile en toute quiétude.
Quand vos déplacements deviennent pénibles, vous avez la possibilité d’utiliser les services de portage de médicaments. Cela vous assure un bon suivi de votre traitement. Pour vos rendez-vous programmés à l’extérieur de votre domicile, vous pouvez solliciter le service de transports. Cependant, vérifiez bien auprès de votre centre de Sécurité Sociale sur les conditions d’accès ou si vous pouvez bénéficier d’une aide dédiée. Et enfin, vous pouvez faire livrer à votre domicile vos repas et ainsi continuer à manger de manière complète et équilibrée. Renseignez vous auprès de votre Centre Communal d’Action Sociale (CCAS).
Lorsque des soins sont nécessaires, le médecin traitant est votre premier interlocuteur. Il prescrit les soins pris en charge par la sécurité sociale. Il fait appel aux autres professionnels de santé : Service de Soins Infirmiers à Domiciles (SSIAD), kinésithérapeute… Il peut conseiller l’hospitalisation à domicile pour des situations plus délicates.
Vouloir rester chez soi est un choix aux bénéfices physiques et psychologiques évidents. Mais on est parfois contraint d’en reconnaître les limites : un besoin accru d’équipement, des soins spécifiques ou trop coûteux, des proches aidants trop sollicités… Il faut alors se tourner vers des solutions d’hébergement plus adaptées.
Le vieillissement s’accompagne de troubles physiques et psychiques d’intensité variable d’une personne à l’autre. Le corps devient progressivement plus vulnérable. Des activités du quotidien sont alors difficiles à effectuer sans une assistance. On parle de dépendance.
C’est un changement déstabilisant qu’il est important d’accompagner, pour qu’il soit le moins perturbant possible.
La Grille AGGIR (Autonomie Gérontologique Groupes Iso Ressources) est un outil de référence utilisé pour évaluer l’autonomie des plus de 60 ans. Ce questionnaire mesure la capacité physique et psychique à effectuer des activités du quotidien. Toilette, habillage, orientation, déplacement, langage… au total 17 activités sont examinées pour estimer si la personne « fait seule », « fait partiellement » ou « ne fait pas ».
Cette évaluation peut être demandée par le médecin traitant. Si vous faites une demande d’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), une équipe du Département prend contact avec vous pour réaliser un entretien à votre domicile. Pour les résidents en EHPAD, c’est l’équipe de l’établissement qui s’en charge.
Au final, la grille AGGIR situe la personne dans l’un des six groupes (Groupe Iso Ressource, ou GIR), noté de de 1 à 6. De GIR 1 à 4, la personne est considérée en perte d’autonomie et peut bénéficier de l’APA. Un GIR 5 amène à déclencher une aide ponctuelle. Un GIR 6 signifie que l’on est autonome.
A partir de ces résultats, il est possible de concevoir un plan d’aide à la mesure de vos besoins comprenant des aides humaines (aide au domicile, portage de repas…) et/ou des aides techniques (lit médicalisé, audioprothèse, déambulateur…).
La grille AGGIR, première étape pour répondre à la dépendance
Loïc a 75 ans et vit seul.
Hélène, sa fille, a remarqué qu’il était de plus en plus renfermé sur lui-même.
Il ne participe plus aux conversations. Il est moins dynamique
Un jour, sa fille reçoit un coup de fil d’un voisin. Son père a fait une chute en voulant changer une ampoule.
Loïc va bien, mais cela risque de se reproduire.
Hélène en parle à son médecin de famille. Que peut-on faire ?
Le médecin lui conseille de faire une demande d’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) pour organiser une aide à domicile.
Suite à la demande d’APA, un professionnel du Département rend visite à Loïc.
Le professionnel interroge Loïc sur ses activités quotidiennes en suivant la grille AGGIR. Ressent-il des difficultés pour les réaliser ?
Au final, il estime que Loïc est dans la catégorie GIR 4. Il a droit à l’APA.
Il lui propose un plan d’aide.
Une aide-ménagère viendra à son domicile 2 heures par semaine.
Il indique à Loïc un service de portage de repas.
Il conseille également à Loïc de s’équiper d’un appareil auditif.
Loïc suit ses conseils.
Après quelques mois, Hélène constate un vrai changement. Son père a repris goût aux conversations. Il revoit ses amis. Loïc lui avoue que grâce à l’appareil, les conversations lui paraissent beaucoup moins brumeuses qu’avant !
Vous assurez auprès d'un proche la fonction d'aidant ? Sachez que depuis 2015, la loi d'adaptation de la société au vieillissement (Loi SAV) reconnaît votre droit au répit. En effet, devant l'augmentation croissante du phénomène de l'aidance familiale, l'État a songé à un certain nombre de mesures pour valoriser ce statut très particulier. Avoir le droit de faire une pause, de chercher du soutien et de briser la solitude du binôme aidant/aidé en fait partie. Vous trouverez ici des informations concernant la nature du droit au répit et les conditions et démarches pour y accéder.
La France compte aujourd'hui plus de 11 millions d'aidants. Ces aidants sont majoritairement des adultes de moins de 65 ans. 51 % d'entre eux travaillent. Autrement dit, l'aidant cumule souvent ce rôle avec un emploi auquel il ne peut renoncer. C'est dans ce contexte qu'intervient la reconnaissance du besoin de répit de l'aidant. En effet, la naissance du droit au répit s'ancre dans la reconnaissance du besoin pour l'aidant de faire une pause et de bénéficier d'aides et de structures pouvant prendre le relai lorsqu'il s'absente.
Les solutions de répit ont pour mission l'accueil de la personne âgée dépendante en l'absence du proche aidant. On peut ainsi envisager un accès à l'hôpital de jour ou de nuit pour une durée brève. Une solution d'hébergement temporaire peut également être envisagée durant les vacances de l'aidant par exemple. L'État a également procédé à la création de maisons et de centres de répit. Ces établissements peuvent non seulement accueillir vos proches lorsque le besoin s'en fait sentir, mais elles peuvent aussi servir à organiser des séjours à l'occasion de vacances en famille.
D'autre part, le droit au répit prévoit également la venue au domicile, de façon ponctuelle ou plus régulière, d'une aide qui prendra le relai de l'aidant.
Votre proche aidé sera confié ainsi à des équipes professionnelles et pluridisciplinaires grâce auxquelles il pourra découvrir de nouvelles activités pour le maintien de ses fonctions psychomotrices et augmenter ses chances de se socialiser.
Le droit au répit s'adresse uniquement aux proches aidants de personnes âgées de plus de soixante ans en perte avérée d'autonomie et bénéficiaires de Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA). Il faut également que le proche aidant fournisse une aide qualifiée d'indispensable à la vie quotidienne du proche aidé. Enfin, il faut démontrer l'incapacité de l'entourage à assurer les fonctions de l'aidant en son absence.
De nombreux aidants hésitent avant de demander de l'aide à leur entourage. Or, le droit au répit semble susciter moins de freins psychologiques. Cependant, il arrive parfois que l'aidant tarde avant de faire appel à ce droit.
Voici quelques signes qui doivent vous alerter sur votre besoin de répit.
Si vous correspondez à l'une ou l'autre de ces manifestations de stress, vous êtes surmené et vous avez grand besoin de faire valoir votre droit au répit.
Le droit au répit peut être déclenché, sur demande, une fois que le plafond du plan d'aide de l'APA est atteint. Ce montant étant calculé en fonction du GIR de l'aidé et de ses revenus. L'APA déclenche alors une enveloppe supplémentaire d'environ 500 euros par an et par aidé qui vient compléter l'allocation déjà attribuée. Cette somme correspond à une semaine d'hébergement temporaire à plein temps, à 15 jours d'hébergement de jour ou encore à 25 heures supplémentaires d'aide-ménagère à domicile.
La demande de droit au répit doit être effectuée, sur condition d'obtention de l'APA, auprès du Conseil départemental (ancien Conseil général). Vous demanderez une révision de l'allocation pour y intégrer le montant du droit au répit. Le Conseil départemental enverra alors au domicile de l'aidé une équipe médico-sociale qui évaluera votre besoin de répit. Si l'acceptation de la demande d'APA de votre proche est en cours, contactez le Conseil départemental pour les tenir au courant. L'évaluation médico-sociale pourra tout de même être réalisée en attente du résultat de votre demande d'APA.
Le droit au répit s'inscrit dans la ligne d'une réflexion sur le statut de l'aidant. Vous pourrez également vous pencher sur la rémunération de l'aidant dans le cadre de l'APA ou sur les formations dispensées en vue de professionnaliser ses compétences. N'hésitez pas à remplir notre questionnaire afin de découvrir les formules qui correspondent à votre cas. Les conseillers de notre Cellule d'Aidance pourront également vous orienter vers les solutions les plus adaptées à votre situation.
Il peut utiliser l’allocation personnalisée d’autonomie en rémunération pour vos services à condition que vous ne soyez pas son conjoint, son concubin ou son partenaire de Pacs. En dehors de ces cas, vous, aidant familial payé par l’APA, devenez employé en tant qu’aide à domicile, et l’aidé devient particulier employeur. Il peut alors entamer les démarches relatives à ce statut à l’aide du Chèque emploi service universel pour la déclaration d’un salarié à domicile, le CESU déclaratif.
Il peut fournir une aide à la personne aidante sous forme de dédommagement ou de salaire. Vous, en tant que proche aidant, pouvez toucher un salaire à condition que :
L’aidé devient alors ici un particulier employeur. Si en revanche vous ne répondez pas à ces critères, le proche dépendant peut utiliser la PCH pour vous dédommager à raison de 50 % du SMIC horaire net applicable aux emplois familiaux. Cela correspond à environ 4 € par heure, ou 6 € par heure si l'aidant a dû mettre fin à son activité professionnelle.
L’aidé ne perçoit ni l’APA ni la PCH
Il peut toujours venir en aide à l’aidant familial financièrement avec ses propres ressources, si celles-ci lui permettent. C’est le cas par exemple si l’aidé a souscrit une assurance dépendance, la rente qu’il perçoit peut l’aider à financer votre rémunération.
Être isolé, c’est n’avoir personne avec qui échanger et très peu d’occasions de sortie. Les contacts avec la famille, les amis, les voisins, les commerçants… sont rares. Vous ou votre proche pouvez alors ressentir une souffrance psychique importante, être déprimé. Comment y remédier ?
Si être seul à votre domicile vous pèse, vous pouvez envisager d’autres formes d’habitat : accueils familiaux, résidence autonomie et résidence de services, cohabitations intergénérationnelle… Ces modes d’hébergement favorisent le maintien du lien social.
Avoir de la visite permet de reprendre goût à la conversation. Il peut s’agir d’une aide à domicile, du portage de repas, du jardinage… Les services à la personne sont un bon catalyseur de lien social.
Sortir c’est aussi accompagner les autres. N’hésitez pas à demander à vos proches de vous joindre à eux lorsqu’ils ont des courses à faire ou lorsqu’ils accompagnent leurs enfants à une activité extrascolaire… Vous sortez de chez vous sans prendre de leur temps.
Si vous êtes éloigné de vos proches, vous pouvez mettre en place un service de téléassistance. Dans certain cas, vous pouvez avoir des appels de convivialité et ainsi rompre l’isolement. Vous pouvez, selon vos choix, recevoir de 1 à plusieurs appels par semaine et nouer un certain contact avec votre interlocuteur…. Ce service est souvent proposé par votre mutuelle santé.
Ces lieux sont ouverts aux personnes en perte d’autonomie. Les accueils de jour proposent à la fois des activités et une assistance. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, ces structures peuvent venir vous chercher et vous raccompagner à votre domicile. En savoir plus.
Un large panel d’activités sont proposées par les associations. Chacun peut en découvrir une à son goût. Adressez-vous à la mairie pour connaître les associations présentes près de chez vous. Certaines peuvent vous proposer du bénévolat : on se sent toujours mieux quand on se sent utile.
Lorsqu’on est malade ou lorsqu’on est aidant, il est très réconfortant de pouvoir parler à des personnes qui vivent ou ont vécu une situation identique. Les associations de malades et les associations d’aidants sont des contacts très utiles pour se sentir moins seuls face à une épreuve.
Les services à la personne concernent aussi les déplacements. Vous pouvez faire appel à un prestataire et bénéficier d’une réduction d’impôt. Les aides comme l’APA ou la PCH peuvent également vous aider à financer ce service.
Des associations partent également à la rencontre des personnes isolées. L’initiative Monalisa (Mobilisation nationale contre l’isolement social des âgés) recense un certains nombres de ces acteurs.
L’allocation journalière du proche aidant est une somme d’argent qui indemnise votre congé à hauteur de 66 jours. Mise en place depuis le 30 septembre 2020, cette aide à l'aidant familial est versée par les Caisses d’allocations familiales, ou les Caisses de mutualité sociale agricole pour ceux d'entre vous qui relèvent du régime agricole. Elle est accordée sous certaines conditions.
Elle s’adresse à vous, les proches aidants d’une personne en situation de handicap, de dépendance ou de perte d’autonomie d’une particulière gravité, que vous soyez :
Sachez que vos efforts et votre participation financière au maintien à domicile de la personne en perte d’autonomie peuvent être compensés dans une certaine mesure. Parmi les aides à l’aidant familial, il y a les différents avantages fiscaux permettant d’alléger vos charges. On peut citer notamment :
Compte tenu de la difficulté à laquelle vous devez faire face en accompagnant votre proche dépendant, il nous tient à cœur que vous connaissiez tous vos droits. Être aidant familial est un statut aux nombreuses facettes.
Avez-vous parfois envie de vous libérer de vos engagements et de vous reposer ? Sachez que vous pouvez profiter d’un droit au répit. Celui-ci a été prévu par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2016. Cette aide à l’aidant familial permet aux proches aidants de personnes handicapées ou de personnes âgées d’autonomie réduite de prendre du repos dans leur activité d’accompagnement afin de se ressourcer.
Vous conciliez à la fois vos engagements d’aidant avec un statut de salarié ? Sachez que vous avez droit à des congés. Cette aide à l’aidant familial vous permet d’interrompre temporairement votre activité professionnelle pour que vous disposiez du temps nécessaire pour vous occuper de votre proche. Vous pouvez de ce fait prétendre à un :
Pour que vous puissiez accompagner votre proche dans de meilleures conditions, pendant la durée de ces congés, le contrat de travail est suspendu. Vous gardez tous les avantages que vous avez acquis dans votre emploi avant votre congé tels que votre ancienneté, vos primes, votre niveau de salaire, etc.
Vous avez interrompu votre activité professionnelle pour vous occuper d’une personne handicapée en tant que proche aidant ? Grâce au droit à la retraite, vous bénéficiez d’une retraite à taux plein à 65 ans au lieu de 67 ans. Depuis octobre 2020, votre affiliation gratuite à l’assurance vieillesse du régime général se fait de manière automatique. De plus, votre indemnité de congé sera automatiquement prise en compte au titre des droits à la retraite, sans aucune formalité à faire.
Être un proche aidant, c’est accompagner au quotidien une personne en perte d’autonomie et majoritairement lui administrer des soins qu’elle ne saurait faire elle-même. Grâce à des formations dispensées par des professionnels médicaux, vous serez capable d’effectuer les gestes de premiers secours, de fournir un soutien psychologique efficace ou des soins en rapport à la toilette des personnes en perte d’autonomie. Par ailleurs, nous sommes à votre disposition pour vous aider à définir les meilleures solutions d'accompagnement personnalisé.
Les frais d’hospitalisation dépendent des actes qui ont été effectués pendant votre séjour (consultations, chirurgie, soins, examens, etc.) dont les tarifs sont déterminés par la Sécurité sociale.
Le forfait journalier est une participation des patients aux frais d'entretien et d'hébergement liés à leur séjour d'hospitalisation. Son prix est fixé par arrêté ministériel. Il est de 20 €/jour en hôpital ou clinique et 15 €/jour dans le service psychiatrique d'un établissement de santé
Comment prendre soin de soi lorsqu'on doit prendre soin d'un proche ? En tant qu'aidant, vous êtes parfois confronté à une charge affective et psychique importante. Vos proches se reposent dorénavant sur vous pour la plupart des gestes nécessaires à leur maintien à domicile et cela peut engendrer fatigue et même parfois découragement. Il est donc crucial que, tout en témoignant à vos proches toute l'attention que leur état mérite, vous continuiez à prendre soin de vous. Voici quelques conseils simples à appliquer qui vous aideront à garder optimisme et énergie jour après jour.
Devenir aidant, c'est prendre en charge les besoins d'un proche dont les fonctions motrices ou cognitives déclinent. Les aidés peuvent avoir du mal à assumer cette perte d'autonomie. Et cela peut compliquer la relation avec l'aidant.
Lorsque la situation devient trop pesante, il est parfois souhaitable de faire appel à un tiers. Un psychologue spécialisé dans l'écoute des personnes âgées peut intervenir soit à domicile, soit en milieu hospitalier. Il permettra à l'aidé d'exprimer ses sentiments et ses angoisses, améliorant ainsi la communication avec l'aidant.
Le plus important reste de briser l'isolement qui peut entourer aidant et aidé. Aidant, c'est un rôle de soin de l'autre, mais cela ne veut pas dire qu'il faille assumer cette tâche seul. Vous pourrez trouver du soutien dans les groupes de parole et d'écoute tels que les Cafés des aidants créés par l'Association Française des Aidants. Vous pourrez partager votre expérience avec vos pairs, aborder ensemble vos difficultés et trouver des solutions pour rebondir. Les conseillers de notre cellule d'aidance sont également à votre écoute.
Un sondage récent commandé par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) révèle que 48 % des aidants déclarent avoir une maladie chronique, 29 % se sentent anxieux et stressés et 25 % disent ressentir une fatigue physique et morale.
Vous le constatez jour après jour, prendre soin d'autrui demande une vitalité à toute épreuve. En plus des tâches quotidiennes, il faut veiller au moral de l'aidé. En tant qu'aidant, cependant, la tentation est grande d'oublier ses besoins essentiels. N'hésitez pas à vous ménager des instants rien que pour vous. Vous n'en serez que plus disponible pour votre proche.
Soyez à l'écoute de vous-mêmes et ne négligez pas l'apparition des premiers symptômes du surmenage. Certaines manifestations doivent vous alerter sur la nécessité de prendre du repos. Insomnies, douleurs articulaires chroniques ou irritabilité sont autant de lanceurs d'alerte. La fatigue et les problèmes de dos sont souvent associés au stress et au surmenage. N'hésitez pas à vous rapprocher de votre médecin généraliste dès l'apparition de ces signes.
En prévention, organisez votre semaine de façon à vous ménager du temps libre et à pratiquer des activités de bien-être. Pilates, yoga ou gymnastique douce, par exemple, vous permettront de renforcer les muscles posturaux très sollicités dans les soins quotidiens à l'aidé.
Des professionnels peuvent vous aider au quotidien à prendre soin de votre proche. Vous pouvez par exemple faire appel à une aide-ménagère ou à une aide-soignante. Mobilisez les autres membres de la famille et établissez autour de vous une chaîne d'entraide. Vous pourrez retrouver un second souffle en vous appuyant sur des structures comme l'accueil de jour. Vos proches y seront pris en charge par des équipes pluridisciplinaires. Ils pourront y pratiquer des activités variées dédiées à l'entretien des fonctions motrices et psycho-cognitives.
Rapprochez-vous d'intervenants professionnels tels que les ergothérapeutes. Ils vous aideront à mieux gérer les manœuvres techniques et à repenser l'aménagement du domicile de l'aidé pour faciliter les gestes du quotidien.
Vous pouvez également vous former aux techniques du maintien à domicile. Rapprochez-vous de la Croix-Rouge ou de la Protection Civile ainsi que des centres locaux d'information et de coordination (CLIC), des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) pour ne citer qu'eux. Ces organismes dispensent des formations dédiées aux aidants familiaux portant sur les soins corporels ou le soutien psychologique aux aidés. L'association française des aidants (AFA) a depuis peu lancé des modules de formation à distance couvrant des thématiques très concrètes telles que "Comment concilier sa vie d'aidant avec sa vie personnelle et sociale".
Pendant vos vacances, un hébergement temporaire ou bien un accueil familial peut vous permettre à partir en toute quiétude. Vous pourrez assurer une partie du financement grâce au droit au répit. Enfin, l'installation de la téléassistance au domicile de votre proche peut vous permettre de rentrer chez vous en sachant que le lien est maintenu quoiqu'il arrive.
N'hésitez pas à remplir notre questionnaire pour de plus amples renseignements sur les solutions d'accompagnement existantes. N'oubliez pas qu'il existe toujours des chemins pour trouver de l'aide et refaire le plein d'énergie. Pour aller plus loin, consultez notre article sur l'isolement et le lien social : un enjeu primordial pour les aidés et aidants, afin de mieux comprendre la nécessité de vous entourer d'un maximum de soutien.
Le portage de repas est un dispositif pratique et adapté aux besoins de nos proches qui perdent en autonomie. Idéal pour conserver une alimentation variée et savoureuse au quotidien et pour lutter contre la solitude, il fait partie des solutions permettant d’organiser le quotidien de l'aidé à domicile.
Il faut savoir que 30 à 50 % des personnes âgées souffrent de malnutrition protéino-énergétique et de carences.
Les avantages du portage de repas :
Le portage des repas à domicile pour les personnes âgées peut être pris en charge financièrement par la commune ou le département lorsque la personne aidée remplit plusieurs conditions :
Pour bénéficier de la prise en charge du portage de repas à domicile mise en place par le département, vous devez faire appel au CCAS de la ville de résidence de la personne aidée.
Plusieurs organismes proposent des portages de repas à domicile :
Le point d'information local dédié aux personnes âgées, à leurs proches et aux aidants vous aidera à trouver et à contacter les différents organismes concernés. Aussi connus sous le nom de CLIC (centre local d’information et de coordination gérontologique), ces espaces d'écoute et de conseil peuvent vous apporter tous les renseignements nécessaires pour faire face à une situation de perte d’autonomie : démarches à accomplir pour obtenir l'APA et offre de services d’aides à domicile, de portages de repas... Pour connaître les coordonnées des CLIC, vous pouvez vous renseigner auprès du conseil départemental dont dépend l'aidé.
Vous aurez accès à des tarifs de portage de repas à domicile divers en fonction des organismes. Vous pouvez, par exemple, opter pour la livraison de plateaux par une entreprise de services privée ou par une association d'aide à la personne. Le tarif du repas à domicile sera généralement compris entre 8 et 15 € (livraison incluse). Le montant pourra être dégressif en fonction des ressources de vos proches bénéficiaires (pour les associations).
Vous pouvez également vous rapprocher des collectivités locales. En effet, la commune où résident vos proches propose peut-être des services de portage de repas à domicile pour personnes âgées. Le prix des prestations de portage de repas des CCAS (centres communaux d'action sociale) varie selon le quotient familial et les ressources des bénéficiaires.
Afin de privilégier le maintien au domicile et la santé des seniors, les pouvoirs publics proposent des aides au paiement du portage de repas à domicile pour personnes âgées.
Le département peut prendre en charge tout ou partie du prix du portage de repas à domicile. Pour bénéficier de cette aide, vos proches doivent être dans une situation de perte d'autonomie et percevoir des ressources limitées (au maximum : 906,81 € par mois pour une personne seule et 1 407,82 € par mois pour un couple). Ils doivent également être âgés de plus de 65 ans (ou 60 ans s'ils sont reconnus inaptes au travail). Il est aussi possible que la commune de vos proches participe au financement des repas.
S'ils ont plus de 60 ans et qu'ils présentent un certain degré de perte d'autonomie (entre autres conditions), vos proches aidés peuvent bénéficier de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA). Suivant leur département de résidence, cette allocation peut être utilisée pour financer le portage de repas à domicile.
Bon à savoir : vos proches ne sont bénéficiaires ni de l'APA ni des aides des collectivités ? N'hésitez pas à vous renseigner auprès de leurs caisses de retraite (de base et complémentaire), qui peuvent offrir une prise en charge du portage de repas à domicile.
Vos proches bénéficient du portage de repas dans le cadre d'un bouquet global de services, dont au moins une prestation est effectuée à leur domicile (comme du ménage) ? Alors ils peuvent profiter d'un crédit d'impôt égal à 50 % de leurs dépenses annuelles. Vous ou la personne qui s'occupe de remplir les papiers des personnes aidées devez indiquer les sommes réglées sur leur formulaire de déclaration de revenus. Vous trouverez le montant à déclarer sur l'attestation fiscale fournie par l'organisme de service à la personne.
Bon à savoir : les montants pris en compte pour le crédit d'impôt correspondent uniquement aux sommes réglées pour le service de livraison. Le prix des repas à domicile en eux-mêmes (coût des aliments et de leur préparation) n'entre pas en jeu. Par ailleurs, les aides départementales et l'APA doivent être déduites du montant déclaré.
Le maintien à domicile d'une personne âgée en perte d'autonomie reste la solution privilégiée. En effet, en continuant à vivre chez lui, votre proche évolue dans un environnement connu. Il y possède des repères et des souvenirs, et y conserve ses habitudes.
Toutefois, plusieurs situations peuvent vous amener à revoir ce schéma de vie :
Lorsque les limites du maintien à domicile d'une personne âgée sont atteintes, plusieurs choix s'offrent à vous et à votre proche aidé.
L'entrée en EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) est une alternative privilégiée. Dans un établissement adapté, disposant d'infrastructures médicales, la personne aidée est encadrée et soignée de jour comme de nuit. De votre côté, vous vous sentez rassuré de savoir votre proche pris en charge par des professionnels compétents, formés aux besoins des personnes âgées ayant perdu leur autonomie.
Votre proche est très dépendant et nécessite une surveillance médicale accrue ? Une unité de soins de longue durée (USLD) pourrait lui convenir. Cette structure hospitalière prend en charge la vie quotidienne et la coordination des soins, de manière plus poussée qu'un EHPAD.
Si votre proche aidé est atteint de la maladie d'Alzheimer ou d'une pathologie apparentée, il pourra intégrer une unité d'hébergement renforcée (UHR). Incluses aux EHPAD et aux USLD, ces unités sont dédiées aux personnes présentant des symptômes avancés.
Les limites du maintien à domicile de votre proche âgé se dessinent, et celui-ci doit se résoudre à quitter son domicile pour intégrer un établissement spécialisé ? C'est une étape délicate à gérer, pour la personne aidée comme pour vous. En effet, face à cette situation, votre proche peut éprouver du désarroi. De votre côté, vous pouvez vous sentir coupable de ne plus avoir les moyens de maintenir la personne aidée dans son logement, et vous pouvez avoir peur qu'elle vous en veuille.
Si la communication est difficile, n'hésitez pas à introduire un tiers pour aborder le sujet de la perte d'autonomie et de la vie en institution. Votre proche prendra peut-être mieux la mesure de la situation si les informations lui sont fournies par une personne extérieure. Ce tiers peut être un professionnel (par exemple, le médecin traitant de votre proche), ou non. L'essentiel étant qu'il soit empathique et rassurant dans ses paroles.
La perte d'autonomie de votre proche augmente, mais vous souhaitez prolonger son maintien à domicile le plus longtemps possible ? Une alternative existe : l'hébergement temporaire en EHPAD. Avant une entrée définitive en maison de retraite, la personne aidée pourra effectuer des séjours en établissement médicalisé de manière occasionnelle, tout en continuant à résider chez elle le reste du temps.
Si vous faites partie des 11 millions d'aidants que compte la France, vous savez que ce rôle peut s'avérer complexe et fatigant. En tant qu'aidant naturel, vous devez concilier à la fois vos vies personnelle et professionnelle et l'organisation quotidienne de votre proche aidé. Toutefois, pour mener à bien cette mission, votre bien-être et votre santé sont primordiaux...
La loi du 28 décembre 2015 sur l’adaptation de la société au vieillissement définit l’aidant naturel d'une personne en perte d'autonomie. Il s'agit de celui ou celle « qui lui apporte son aide pour une partie ou la totalité des actes de la vie quotidienne de manière régulière et à titre non professionnel ». L'aidant accompagne donc une personne en état de dépendance, de handicap ou dans certains cas atteinte de la maladie d'Alzheimer, dans l'organisation de son quotidien.
Selon cette loi, l'aidant naturel peut être un aidant familial comme un conjoint, un concubin, un partenaire avec lequel la personne a conclu un pacte civil de solidarité, un enfant ou encore un parent. Il peut s'agir également d'un proche aidant qui habite ou entretient des liens étroits et stables avec la personne aidée, comme un ami ou un voisin.
Être aidant d’un proche revient à mener deux vies parallèles. Vous gérez votre quotidien, à savoir votre foyer et votre emploi, de même que celui de votre proche aidé. Selon sa perte d’autonomie, cela consiste à réaliser ses démarches administratives, préparer ses repas, faire son ménage ou encore sa toilette. Des responsabilités bien concrètes qui peuvent représenter une charge mentale invisible au quotidien.
Ce rôle d'aidant est d'autant plus délicat lorsque vous êtes seul à tout prendre en charge. Comme beaucoup d'aidants naturels, vous aurez peut-être tendance à faire passer en priorité le bien-être de l'aidé au détriment du vôtre. Ainsi, lorsque vous commencez à ressentir du stress ou de la fatigue, c'est sans doute qu'il est temps de vous ressourcer.
Assurer votre bien-être est tout aussi important que celui du proche à qui vous portez assistance. C'est la condition essentielle pour que vous puissiez continuer de mener à bien votre rôle d'aidant naturel. En tant que proche aidant, vous pouvez avoir tendance à reporter vos rendez-vous médicaux, à ne pas vous accorder suffisamment de moments de repos ou encore à vous isoler. Les conséquences sont souvent l'épuisement moral et physique. Or, différentes solutions existent pour que vous puissiez vous occuper de vous sans que cela remette en cause votre rôle d'aidant.
Connaissez-vous le droit de répit ? Ce dispositif figure dans la loi d'adaptation de la société au vieillissement et concerne les proches aidants des personnes âgées en perte d'autonomie ou des personnes atteintes d'un handicap. Il a pour objectif d'aider les aidants familiaux. Il vous permet de financer l'accueil de l'aidé dans une structure de jour ou de nuit, dans un hébergement ou la mise en place d'un relais à domicile.
Pour bénéficier de ce droit, votre proche doit percevoir l'APA (allocation de perte d'autonomie). Par ailleurs, il faut que vous seul assuriez le rôle d'aidant et que personne ne puisse vous remplacer en cas d'absence. Pour les personnes en situation de handicap, les frais d'accueil sont partiellement pris en charge par l'Assurance Maladie.
Vous pouvez ainsi souffler et vous reposer quelques jours ou quelques heures tout en étant rassuré sur l'encadrement de votre proche. Pour prévenir l'épuisement et prendre du temps pour vous, le placement en accueil de jour de l'aidé ou les centres de répit font partie des solutions existantes.
Faute de temps ou d'envie, les aidants naturels minimisent ou font parfois abstraction de leurs besoins médicaux. Pour vous aider à préserver votre santé, nous mettons en place des solutions comme la téléconsultation, notre solution de télémédecine vous assure une réponse simple et rapide.
Il est également important de prendre du temps pour vous. En tant qu'aidant naturel, vous avez peut-être l'impression que les loisirs ou les moments de détente ne sont pas essentiels. Ils contribuent pourtant à votre bien-être. N'hésitez donc pas à consacrer du temps à des activités qui vous font plaisir et qui peuvent vous permettre d'extérioriser ou de décompresser, que ce soit par la pratique d'une activité sportive, manuelle ou artistique. Vous aimez mieux vous divertir en allant voir un film, une exposition ou un concert ? Intégrer ces pauses dans votre quotidien aura une influence bénéfique sur votre humeur, votre moral et par conséquent sur votre proche aidé.
Lorsque vous êtes aidant naturel, vous avez tendance à restreindre vos sorties par manque de temps. De même, vous ne parlez pas ou peu de votre quotidien à votre entourage. N'hésitez pas à vous réserver des moments en famille ou entre amis. Conserver un lien social est primordial pour un aidant comme pour un aidé. Le risque est de vous enfermer dans votre rôle d'aidant et d'entrer dans une souffrance psychologique et un isolement social.
En tant qu'entrepreneur du mieux-vivre, nous vous soutenons également dans votre quotidien d'aidant naturel en proposant des solutions pour votre bien-être. N'hésitez pas à remplir notre questionnaire qui vous orientera, en fonction vos besoins, vers des groupes de paroles ou encore vers un accompagnement psychosocial.
Les services à la personne sont aussi une aide pour les aidants. Déléguer les tâches chronophages, comme le ménage ou les repas, vous permet de libérer du temps pour d'autres activités. La relation que vous entretenez avec votre proche n'en sera que consolidée.
Les organismes publics ou privés proposent des services d'aide à domicile pour effectuer les tâches quotidiennes. Ce qui contribue à vous libérer du temps tout en ayant l'assurance que votre proche est encadré par un professionnel. Il s'agit entre autres de la toilette de la personne aidée, la préparation de ses repas, son ménage. D'autres prestations pratiques existent comme la livraison de repas à domicile ou encore des médicaments. Tout ceci représente un coût qui peut être pris en charge en partie par les aides, mais aussi par une mutuelle grâce à un contrat de dépendance. Il vous permet d'anticiper la perte d'autonomie.
Lorsque le rôle d'aidant naturel occupe tout le quotidien, le risque existe de faire un burn-out à moyen terme. Avant d'en arriver à cette situation extrême, sachez repérer les signes à la fois physiques et psychologiques qui doivent alerter.
Les signes physiques peuvent se caractériser par une fatigue chronique, un sommeil troublé, une perte d'appétit ou une tendance au grignotage, une perte ou une prise de poids, voire des douleurs lombaires. Pour les signes psychologiques d'un épuisement, vous pouvez ressentir de la lassitude, un sentiment d'échec ou de frustration ou encore de l'irritabilité, un manque de patience ou de l'agressivité. Ces sentiments peuvent nuire à la relation que vous entretenez avec l'aidé.
Si vous ressentez l'un de ces symptômes, n'hésitez pas à prendre contact avec un conseiller de notre cellule d'aidance. Ce dispositif a pour vocation d'aider les proches aidants et de leur apporter des solutions concrètes.
Chaque parcours étant unique, renseigner le questionnaire vous permettra de trouver une solution personnalisée pour assurer une qualité de vie à votre proche tout en prenant en compte vos impératifs personnels. Il arrive également un moment où les limites du maintien à domicile sont atteintes et mettent en péril le bien-être de l'aidé et de l'aidant naturel. Dans cette perspective, nous vous guidons pour choisir un lieu d'hébergement adapté.
La notion de transport médical, ou transport sanitaire, fait référence à des déplacements en lien avec des soins (vers une clinique, un centre de dialyse, un laboratoire d'analyses, etc.). Pour être pris en charge par un véhicule de transport médicalisé, votre proche doit disposer d'une ordonnance. Cette ordonnance peut lui être délivrée, pour les trajets aller et retour :
Les déplacements liés aux soins de votre proche aidé seront généralement effectués par une société de transport médicalisé privée. Les hôpitaux publics disposent de véhicules dédiés au transport sanitaire, mais ceux-ci sont réservés aux cas d'urgence et au transfert entre les établissements de soins.
Si la personne aidée doit rester allongée ou être installée dans une position semi-assise, si elle nécessite un environnement aseptisé, une surveillance ou encore un apport continu en oxygène, son transport médical se fera en ambulance. Si elle peut s'asseoir, c'est un véhicule sanitaire léger (VSL) ou un taxi conventionné qui la prendra en charge.
Le prix du transport sanitaire de votre proche variera notamment en fonction de sa ville de résidence et du nombre de kilomètres entre son logement et le lieu des soins. Les tarifs du transport médical conventionné sont réglementés. La facturation des déplacements en ambulance et en VSL comprend une part forfaitaire (qui dépend du département ou de la ville), un tarif au kilomètre et une majoration en cas de trajet court (jusqu'à 19 kilomètres). Concernant le prix du transport médicalisé en taxi, il inclut un forfait de prise en charge, un tarif kilométrique (qui s’applique selon la distance parcourue) et un tarif horaire (destiné à couvrir les périodes d'attente lorsque le véhicule est à l'arrêt).
Un déplacement en ambulance présente un coût de l'ordre de 70 à 100 € pour un trajet de 5 à 20 kilomètres. Un déplacement en VSL revient à 25 € en moyenne pour 5 kilomètres et 30 € environ pour 20 kilomètres. Déterminé par arrêté préfectoral, le prix des taxis est assez variable. La réglementation fixe un tarif minimum de la course à 7,30 €.
Le transport sanitaire est pris en charge par l'Assurance maladie. Les frais de transport médical en VSL, en ambulance ou en taxi conventionné sont remboursés à 65 % sur la base des tarifs conventionnels. Si votre proche se déplace pour des traitements ou des examens relatifs à une affection de longue durée, il pourra profiter d'un taux à 100 %. Lorsqu'il y a un reste à charge, celui-ci peut être remboursé par la mutuelle.
Votre proche souhaite se déplacer hors d'un contexte médical, pour faire ses courses, rendre visite à un proche ou tout simplement prendre l'air ? Pour assurer ses trajets ponctuels et réguliers, vous pourrez faire appel à une société de transport pour les personnes à mobilité réduite.
Aménager des sorties est nécessaire pour s’entretenir et garder le moral. Comment faire quand on peine à se déplacer seul ? Les accueils de jour reçoivent les personnes en perte d’autonomie pendant une ou plusieurs journée(s) par semaine. Des activités leur sont proposées pour passer des moments stimulants et conviviaux.
Des professionnels sont présents en permanence dans les accueils de jour. Médecins, éducateurs, infirmiers… veillent au bien-être des personnes et assurent l’animation de la journée. Les activités prennent en compte l’autonomie de chacun. Des programmes plus spécifiques sont construits pour les personnes atteintes de certaines pathologies, par exemple dans les Haltes répit Alzheimer.
Et le transport ? Certains accueils de jour viennent chercher à domicile les personnes ne pouvant pas se déplacer. Si ce n’est pas le cas, l’accueil de jour rembourse les frais de transport aux personnes accueillies ou à leur famille, dans la limite d’un forfait défini par arrêté.
Certains organismes sont dédiés entièrement à l’accueil de jour. Pour d’autres, ce n’est qu’un volet de leur activité. C’est le cas par exemple des EHPAD des Résidences services senior des Résidences autonomie, des établissements pour personnes handicapées, des accueils familiaux... L’accueil de jour peut être aussi l’occasion de tester ces établissements, avant d’en choisir un pour un hébergement durable.
Le Centre Communal d’Action Social (CCAS), les CLIC ou la Maison Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) peuvent vous orienter vers ces accueils.
Le tarif à la journée dépend du niveau de dépendance de la personne et des services proposés. Il est fixé chaque année par le Département. L’Allocation Personnalisée à l’Autonomie (APA) peut être mobilisée pour financer la partie dépendance.
A côté des accueils de jour, il existe d’autres types de séjours adaptés à la dépendance. La personne aidante est ainsi rassurée et soulagée de certaines tâches.
Annie a 78 ans et n’aime pas rester toujours seule chez elle.
Mais elle a du mal à se déplacer toute seule. Alors comment sortir ?
Son infirmière lui parle des Accueils de jour.
Ce sont des établissements qui accueillent les seniors à la journée.
Avec sa fille, elles appellent le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) pour se renseigner
Le CCAS leur fournit une liste d’établissements.
Elles choisissent une maison de retraite près de chez elle.
Deux fois par semaine, la maison de retraite passe chercher Annie.
Pendant une journée, elle profite d’activités et discute avec les résidents.
Elle est très bien entourée par le personnel soignant.
Depuis elle a retrouvé le moral et se sent plus en forme.
Pour payer, elle utilise une partie de son APA.
Quand sa fille partira en vacances, elle passera la nuit dans l’établissement ou toute la journée.
Sa fille se sentira plus rassurée de la savoir bien entourée.
Comme 90 % des personnes âgées en perte d'autonomie, votre proche souhaite rester le plus longtemps chez lui ? Le maintien à domicile aura un impact positif sur son bien-être, à condition que son quotidien soit organisé en conséquence.
La majorité des personnes âgées souhaitent vieillir à leur domicile, car elles y ont leurs souvenirs et leurs habitudes. Elles aiment y recevoir leurs enfants et petits-enfants, continuer à voir leurs amis, se rendre à la boulangerie de leur quartier.
De même, rester chez elles leur permet d'être autonomes et de faire partie de clubs comme celui de jeux ou de lecture, d'aller au cinéma. Toutes ces activités sociales et de loisirs contribuent à leur bien-être.
Comment continuer à vivre chez soi et avoir une vie sociale lorsque l'on perd en autonomie ? La solution est d'organiser le maintien à domicile de votre aîné en lui permettant de conserver les repères qui composent sa vie quotidienne et qui la rassurent.
Une personne âgée devient dépendante lorsqu'elle ne peut plus effectuer les actes élémentaires de la vie quotidienne comme se laver, manger ou encore se déplacer.Pour que son maintien à domicile soit possible, différentes prestations sont mises en place par des organismes publics ou privés pour l'organisation de son quotidien :
Le coût du maintien à domicile d'une personne âgée varie en fonction des services dont bénéficie l'aidé. Plus votre proche sera dépendant, plus son organisation quotidienne nécessitera des besoins en services médicaux, en aides à la personne (aide-ménagère, portage de repas...) :
Les résidences services pour seniors proposent une solution de logement idéale pour les personnes de plus de 60 ans encore autonomes et indépendantes. Le cadre de vie y est agréable, avec un logement pensé pour correspondre à l’avancée en âge, et de nombreux services à la carte. Réputées pour leur convivialité, ces résidences ne doivent pas être confondues avec les Ehpad, puisqu’elles ne proposent pas d’accueil médical. Quels avantages y a-t-il à s’y installer ? Quel budget prévoir ? Nous passons au crible les offres des résidences pour personnes âgées.
Les résidences pour seniors sont, par définition, une solution d’hébergement conçue pour s’adapter aux besoins des personnes âgées de plus de 60 ans, actives et autonomes. Elles offrent différents services pensés pour améliorer le quotidien et permettre aux résidents de conserver leur indépendance plus longtemps.
Les résidents sont locataires ou propriétaires. Ils disposent de leur propre logement, aménagé selon leurs goûts et agencé de manière à être agréable à vivre. Les hébergements sont pensés pour être accessibles facilement et pour s’adapter aux besoins des personnes en perte d’autonomie. Les salles de bain sont sécurisées et disposent de douches sans rebords, les volets sont électriques, il n’y a pas de marches d’escalier… Il existe différents types de biens proposés : des studios et appartements T1 idéals pour les personnes seules, des T2 et T3 adaptés aux couples, et même de petites maisons de plain-pied avec jardin attenant.
Les résidences pour seniors peuvent aussi proposer des services spécifiques. Elles sont le plus souvent dotées d’espaces collectifs, comme un restaurant, un salon, une salle de sport, une bibliothèque ou encore un salon de coiffure. Il est aussi parfois possible de bénéficier de services à domicile, comme le ménage ou la livraison de courses.
Il existe trois types de résidences pour seniors :
Contrairement à un Ehpad, une résidence pour seniors n’est pas médicalisée. Il s’agit d’un logement classique et individuel, adapté aux personnes âgées autonomes. Il n’y a donc pas de traitements médicaux prévus, bien que vous puissiez bien sûr faire appel à un médecin, à un service de télémédecine ou à une infirmière à domicile si vous en ressentez le besoin.
Les services proposés par les résidences pour seniors dépendent du prestataire et parfois même de l’établissement. Il n’y a pas de « minimum légal » fourni, puisqu’il s’agit de structures indépendantes qui ne dépendent ni de l’État ni d’une collectivité locale, mais bien d’organismes privés. Il y a cependant certains services que l’on retrouve couramment :
Pour les repas, certaines résidences disposent de leur restaurant proposant un service pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner. Vous êtes libre de vous y rendre quand vous le souhaitez, mais une réservation préalable peut être demandée. Comme dans tous les restaurants, vous disposez de plusieurs menus et vous êtes libre d’y venir accompagné si vous le souhaitez.
Outre ces services visant à améliorer le quotidien, il existe aussi parfois des activités organisées par la résidence et accessibles aux personnes qui le souhaitent. Elles dépendent essentiellement des équipements disponibles dans la résidence même ou à proximité. Par exemple, une résidence possédant une piscine pourra organiser des cours d’aquagym, alors qu’un établissement en pleine nature proposera plutôt des randonnées. Les cours de yoga, de Pilates, de gymnastique douce, de tricot ou de cuisine font aussi partie des options qui reviennent le plus souvent.
Le prix d’une résidence pour seniors varie selon plusieurs paramètres :
Comme il n’y a pas de barème officiel, vous devez vous renseigner auprès de chaque établissement pour connaître le montant des loyers. Il faut compter de 500 € à 900 € environ pour un studio et autour de 1500 € pour un petit appartement de trois pièces convenant à un couple qui aime recevoir. Certains établissements peuvent demander jusqu’à 3000 € pour une petite maison. Les charges incluant l’eau, l’électricité, le chauffage, l’assurance habitation et l’entretien des communs peuvent être demandées en sus ou incluses dans le loyer.
Le loyer et les charges ne sont pas les seules dépenses à prévoir. En effet, certaines résidences facturent tout ou partie des services disponibles comme des suppléments, notamment les prestations concernant le ménage et les repas.
Il existe plusieurs aides qui peuvent vous aider à financer votre hébergement dans une résidence services pour seniors : l’allocation personnalisée au logement (APL) ou l'allocation de logement sociale (ALS). Accordées par la Caisse d’allocations familiales (CAF) du lieu de résidence, l’APL et l’ALS dépendent des conditions de ressources du demandeur et du lieu de résidence. Si vous habitez dans une résidence conventionnée, vous toucherez l’APL. Dans l’autre cas, c’est l’ALS qui vous sera versée.
Si la personne est en situation de perte d’autonomie, elle peut également demander à bénéficier de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Pour y avoir droit, il faut remplir un dossier auprès des services du département, de la mairie (CCAS), ou d'un point d'information local dédié aux personnes âgées. L’autonomie du bénéficiaire sera alors évaluée par un professionnel de l'équipe médico-sociale (EMS) du département qui fixera le montant de l’aide.
En revanche, comme les résidences services n’ont pas de vocation sociale, leurs habitants ne peuvent pas toucher l’ASH (Aide sociale à l'hébergement). Cette prestation est en revanche accessible à ceux qui vivent dans une résidence autonomie.
Dans chaque commune, vous avez le CCAS. Il met en œuvre l’action sociale. Si vous habitez dans une commune de moins de 1500 habitants, adressez-vous à la Mairie.
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Dans chaque département, les CLIC sont à l’écoute des personnes âgées et de leurs proches. En un lieu unique, ils rassemblent un maximum d’informations et de contacts utiles.
Vous pouvez vous rendre au CLIC pour :
Du fait de son rôle de coordinateur, prendre rendez-vous avec le CLIC le plus de chez vous, peut vous apporter un véritable éclairage sur la manière d’envisager un avenir plus serein.
Au sein de la MDPH, une équipe pluridisciplinaire informe et conseille les personnes âgées en situation de handicap et leur famille.
Depuis ce guichet unique, vous pourrez notamment demander :
Vous pouvez également obtenir la PCH (prestation de compensation du handicap). Pour l’obtenir, il faut que votre handicap se soit déclaré avant 60 ans et que vous ayez moins de 75 ans.
Le Conseil départemental coordonne l’action sociale sur son territoire. Il décide de l’attribution d’aides financières. Chaque département ayant sa propre organisation, adressez-vous d’abord au CCAS ou au CLIC pour obtenir le bon contact.
A demander auprès du Conseil départemental :
En fonction de votre profession, vous dépendez d’une caisse de retraite qui met en œuvre des actions de soutien complémentaires :
Connaître mon organisme de retraite
Les EHPAD sont des maisons de retraite médicalisées pour les personnes de 60 ans et plus, en perte d’autonomie avancée. L’objectif est de vous soulager de toute tâche pénible dans vos activités quotidiennes. En fonction de votre état de santé, des soins sont assurés, même si vous souffrez d’une pathologie complexe comme la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer.
Chaque personne est différente. C’est pourquoi un projet d’accompagnement individualisé est défini lors de votre admission. Il se compose d’un projet de soin et d’un projet de vie. Ils sont établis avec le médecin coordinateur et le directeur de l’établissement. C’est un moment de discussion important pour la famille et le résident, afin de faire part de vos attentes.
Pour l’hébergement, vous disposez d’un espace individuel doté de sanitaires. Des chambres doubles sont aussi proposées, notamment pour les couples. L’EHPAD fournit également les services de restauration (trois repas et deux collations) et de blanchisserie.
L’équipe vous assiste dans la réalisation des gestes de la vie quotidienne (hygiène, habillement, déplacements…). Des activités accessibles sont proposées pour animer la journée et faciliter le lien entre les résidents.
Un médecin coordinateur est présent à temps plein ou à mi-temps. Votre médecin traitant peut également continuer à vous rendre visite. L’équipe de soins est pluridisciplinaire et se compose d’infirmiers, d’aides-soignants, d’aides médico-psychiques, d’accompagnants éducatifs et sociaux et d’intervenants psychoéducatifs.
On compte 7700 EHPAD en France, relevant du secteur public (50%), associatif (25%) et privé commercial (25%). Chaque structure définit son propre projet d’établissement. Il évolue en suivant les recommandations du Conseil de la vie sociale composé de membres élus par les résidents et les familles. Il existe aussi des labels qualité, qui reconnaissent la qualité de vie dans l’établissement. Ils apportent des garanties supplémentaires sur la bienveillance accordée aux résidents.
La question des coûts est importante pour choisir votre EHPAD. Chaque établissement décompose ses tarifs en 3 volets :
Il comprend : l’accueil hôtelier, la restauration, la blanchisserie, des animations. Attention, certains services peuvent être proposés en option et sont donc facturés en plus.
Qui le prend en charge ? Le pensionnaire et sa famille
Quelles aides sont disponibles ? Sous condition de ressources : Aide sociale à l’hébergement, Aide Personnalisée au logement
Il comprend : les prestations médicales et paramédicales, les soins d’hygiène, d’entretien, de confort et de continuité de la vie.
Qui le prend en charge ? La Sécurité sociale. Attention pour certains soins spécialisés, des dépassements sont possibles à anticiper auprès de sa mutuelle.
Il comprend : les prestations d’aide, d’accompagnement et de surveillance liées à la perte d’autonomie (intervention de personnel qualifié). Il est calculé en fonction du degré de dépendance des personnes.
Qui le prend en charge ? Le pensionnaire et sa famille
Quelles aides sont disponibles ? Allocation Personnalisée à l’Autonomie (APA)
Si vous êtes imposable, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt à hauteur de 25% des sommes versées à l’établissement, jusqu’à un plafond annuel, déduction faite des aides perçues.
Près de 10 millions de personnes de plus de 65 ans vivent à domicile et 6,5% d’entre elles, en perte d’autonomie, ont besoin d’une aide et/ou de soins quotidiens pour vivre le mieux possible. Avec le confinement, les conséquences ont été brutales. De nombreux services d’aides à domicile ont restreint leurs activités au strict minimum. Dans le même temps, près de 65% des seniors ont cessé leur suivi médical et donc toute relation avec leur médecin.
Dans la majorité des cas, la peur de la COVID19 est la raison ayant conduit les seniors à annuler leurs rendez-vous médicaux.
La téléconsultation, conseillée et encouragée par le gouvernement, n’a pas eu l'écho espéré chez nos aînés. Souvent sous équipés et aussi par manque de pratique de l’outil informatique, les plus de 65 ans ont peu utilisé cette voie.
Aujourd’hui, il est difficile de mesurer précisément les impacts du confinement sur l’état de santé de nos seniors. Cependant, nous le savons, le non-recours aux soins et l’isolement prolongé sont des facteurs pouvant aggraver les problèmes de santé et la perte d’autonomie. L’urgence est donc de retrouver la voie des consultations et de réactiver les services de proximité pour assurer le maintien à domicile des plus âgés.
Notre parcours Seniors est là pour vous accompagner. Gratuit et accessible à tous, il s’agit d’un bilan personnalisé de votre situation (ou de celle d’un proche) pour vous aider à trouver les professionnels et les services adaptés à vos besoins actuels et les mettre en place.
Lorsque l’on vieillit on entend souvent parler d’Alzheimer, de la maladie de Parkinson, des accidents vasculaires cérébraux (AVC), de l'ostéoporose ou encore de l’arthrose, tant de maladies qui peuvent être invalidantes sur le long terme.
Nous vous proposons une brève définition de chacune d’entre elles :
Cette liste ne représente que les maladies les plus généralement constatées. Il est important, dans la mesure du possible, de prendre soin de soi afin d’essayer de ralentir les mécanismes du vieillissement.
Tout le monde vieillit. Cependant avec certains réflexes et changements, nous pouvons vieillir en meilleur santé et donc en ralentir les effets.
Bien savoir s’alimenter reste la clé du bien vieillir. Il faut veiller à équilibrer, à savoir : prendre au moins 5 fruits et légumes par jour, consommer des aliments céréaliers ou des légumes secs, un peu de produits laitiers qui apportent du calcium et bien sûr, ne pas oublier les protéines animales ou végétales, indispensables au maintien de la masse musculaire.
L’activité physique a des effets bénéfiques sur le vieillissement. En effet, une activité physique régulière ralentit la diminution de la masse musculaire liée à l’avancée en âge. De plus, l’activité physique sollicite grandement les fonctions cardio-vasculaires et respiratoires. Cela améliore considérablement la bonne santé de la personne âgée et surtout cela permet de réduire les risques de maladie cardio-vasculaire tout en prévenant le risque de chute.
Les activités intellectuelles permettent de rester également en forme. Elles stimulent le cerveau et donc la mémoire, la concentration, etc… Il faut alors privilégier les activités de type mots-croisés, scrabble, échecs, etc… sans oublier les activités manuelles.
Ces aides sont destinées à vous faciliter la vie lorsque votre autonomie ne vous permet plus de réaliser certains gestes quotidiens. Elles contribuent essentiellement au maintien à domicile. Seul un certain nombre de services sont pris en charge.
Un conseil : avant d'engager une dépense importante, pensez à demander une aide. Dans certains cas, vous pouvez même le faire en urgence, si vous faites face à un besoin inattendu.
L’APA contribue au financement de services pour faciliter le quotidien des personnes âgées en perte d’autonomie. Vous pouvez la solliciter pour une aide à domicile ou en établissement.
Conditions : Avoir plus de 60 ans – Un degré d’autonomie GIR 1 à 4 - Ressources - Résidence.
Contacts : Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) - CLIC
C’est une aide financière attribuée aux personnes âgées autonomes ne bénéficiant pas de l’APA mais rencontrant des difficultés dans leur quotidien.
Conditions : 55 ans au moins – Un degré d’autonomie GIR 5 et 6 - Ressources - Résidence.
Contact : Caisse de retraite
Si vous avez des difficultés à réaliser des tâches quotidiennes, un soutien peut vous être attribué pour financer une aide à domicile. L’aide-ménagère concerne les personnes âgées n’étant pas éligibles à l’APA et ayant de faibles ressources.
Conditions : 65 ans au moins (ou 60 ans reconnu inapte au travail) – Un degré d’autonomie GIR 5 et 6 - Ressources - Résidence
Contact : Centre Communal d’Action Sociale (CCAS)
Vous pouvez recourir à des services d’aide à la personne pour compenser votre perte d’autonomie ou celle de votre proche. Vous déduisez de vos impôts la moitié des sommes dépensées. Si vous êtes non imposable, cette somme vous est remboursée par les impôts. On parle alors de crédit d’impôt.
Lorsque votre revenu est faible, vous pourriez bénéficier d’un complément. Ces aides ne sont pas attribuées pour des dépenses en particulier, vous donnant plus de liberté dans la gestion de votre budget.
L’AAH est un revenu minimum attribué aux personnes en situation de handicap. Elle peut être versée en intégralité ou compléter une autre source de revenu.
Conditions : Âge - Nationalité - Taux d’incapacité - Ressources
Contact : Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH)
Cette allocation complète le revenu des personnes âgées ayant un niveau faible de ressources. Elle peut également être perçue par une personne en situation de handicap.
Conditions : Au moins 65 ans – Ressources
Contacts : Caisse de retraite, Centre Communal d’Action Sociale (CCAS)
Que ce soit à domicile, en établissement, en résidence… il est possible de percevoir une aide quand vos ressources sont insuffisantes pour faire face au coût de l’hébergement. Attention, certaines aides dépendent du conventionnement de l’établissement alors n’hésitez pas à faire préciser ce point par le bailleur.
L’Aide Personnalisée au Logement et l’Aide au logement social prennent en charge une partie de votre loyer ou des mensualités d’emprunt si vous êtes propriétaire. Les personnes âgées résidant en établissement peuvent en bénéficier. Pour percevoir l’APL, le logement ou la chambre en établissement doivent être conventionnés. S’ils ne le sont pas, il est possible de demander l’ALS.
Conditions : Situation familiale – Lieu de résidence - Ressources
Contacts : Caisse d’Allocations Familiales (CAF) - Sécurité sociale agricole (MSA)
L’Aide sociale à l’hébergement est attribuée aux personnes âgées pour les aider à financer l’hébergement en établissement (EHPAD, USLD) ou en accueil familial.
Conditions : Lieu de résidence – Vos ressources et celles de vos proches
Contact : Centre Communal d’Action Sociale (CCAS)
Vous souhaitez rester à votre domicile mais son aménagement vous pose des difficultés. Vous pouvez solliciter des aides pour en faire un lieu plus sûr et plus adapté à vos capacités. Elles s’ajoutent à des aides au quotidien également mobilisables comme l’APA et la PCH.
L’Agence Nationale de l’Habitat prend en charge de 35% à 50% du montant des travaux destinés à améliorer votre logement. L’importance de l’aide s’adapte à votre niveau de ressources.
Conditions : Logement – Niveau de dépendance - Ressources
Contact : ANAH
Certains équipements techniques sont pour partie pris en charge et donc remboursables. Ils doivent faire l’objet d’une prescription médicale. La prise en charge ne dépasse pas un certain plafond, alors demandez toujours un devis et l’avis de votre mutuelle.
Conditions : Prescription médicale
Contacts : CPAM – Votre mutuelle
L’Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation (ARDH) est destinée aux retraités de plus de 65 ans, qui ont besoin d’un temps de réadaptation à domicile, suite à un séjour à l’hôpital. Cette aide prend en charge une partie des frais d’aide à domicile, dans la limite de 1800 euros par mois. La CPAM, votre mutuelle ainsi que les Caisses de retraite proposent également des aides si vous n’êtes pas éligible à l’ARDH.
Contacts : Services social hospitalier – CPAM – Mutuelle – Caisse de retraite
Dès que vous connaissez votre date de sortie de l’hôpital, vous pouvez contacter le conseiller de l’Assurance Maladie qui pourra entamer les démarches avec vous auprès de service social de l’Assurance Maladie et de l’Assurance Retraite. Votre mutuelle peut également vous soutenir. Vous pourrez notamment :
Dans chaque commune, le CCAS met en œuvre l’action sociale. Pour les communes de moins de 1500 habitants, il faut s’adresser à la Mairie. A faire auprès du CCAS :
Au sein de la MDPH, une équipe pluridisciplinaire informe et conseille les personnes en situation de handicap et leur famille. Vous pourrez notamment :
Le Conseil départemental coordonne l’action sociale sur son territoire. Il décide de l’attribution d’aides financières. Chaque département ayant sa propre organisation, adressez-vous d’abord au CCAS ou au CLIC pour obtenir le bon contact. A demander auprès du Conseil départemental :
En fonction de votre profession, vous dépendez d’une caisse de retraite qui met en œuvre des actions de soutien complémentaires :
Être aidant, c’est accompagner régulièrement un proche en situation de dépendance en raison de son âge, d’un handicap ou d’une maladie. Ce rôle peut être tenu par un conjoint (57%), un enfant ou un ami. Nul besoin de cohabiter, c’est bien plus la fréquence de l’aide qui compte.
Les aidants ne sont pas des professionnels. Ils ne sont pas rémunérés. Ils agissent au côté de professionnels du soin et de l’aide à domicile. Leurs tâches ? Celles devenues pénibles pour leur proche, comme les courses, les repas, les démarches administratives, les menus travaux, parfois la toilette… A cela s’ajoute un soutien moral essentiel au bien-être d’une personne en perte d’autonomie.
82% des aidants consacrent au moins 20% de leur temps à aider leur(s) proche(s). Pour 52% des aidants, cette aide s’ajoute à leur activité professionnelle. Leur défi ? Équilibrer vie professionnelle et familiale, loisirs et temps d’aide.
Être aidant tout en travaillant
« J’ai eu du mal à me dire aidante, témoigne Alice. C’est un mot technique, pas très chaleureux. Soulager ma mère est pour moi naturel. Mais avec sa maladie, nos rapports ont changé. Je l’aide à s’habiller, à faire sa toilette. Et ça, ce n’est pas si évident. »
Prendre conscience que l’on est aidant est indispensable. Ce rôle dépasse le simple lien affectif. Il faut s’outiller, rechercher des conseils, voire se former. On prend ainsi du recul pour mieux gérer son temps d’aide et ses propres émotions.
Près d’un français sur 6 est un aidant. Et leur nombre devrait s’accroître : on comptait 1,2 millions de personnes dépendantes en 2013, elles seraient 2,3 millions en 2060.
C’est pourquoi des réseaux d’entraide sont apparus. Associations, groupes de paroles, guides… proposent du partage d’expériences et de savoir-faire. Le rôle des aidants est également mieux reconnu par la Loi, donnant droit à des congés spécifiques pour les salariés, à un droit au répit et à des formations.
57% sont des femmes
43% ont moins de 50 ans
52% ont une activité professionnelle
En 2030, un actif sur 4 sera aidant
Quand vivre chez soi de manière autonome devient difficile, l’accueil familial est une bonne alternative. Cette solution s’adresse aux personnes handicapées et aux personnes âgées. Vous résidez chez des particuliers et bénéficiez de services contre rémunération. Les accueillants partagent leurs espaces de vie communs et leur vie de famille. Ils sont disponibles en cas d’urgence.
Un ensemble de conditions doivent être réunies pour assurer un accueil familial de qualité. Vous disposez d’une chambre privée (9m² minimum ou 16m² pour les couples) adaptée à votre perte d’autonomie. Vous avez accès aux espaces communs sans risque de chute. L’accueillant prend en charge la restauration et l’entretien du linge et de la chambre. Un dispositif de demande de secours est accessible en cas de besoin.
Les accueils familiaux sont accessibles à temps plein ou à temps partiel, pour des pauses en journée ou un accueil de nuit. Le séjour est permanent ou temporaire, par exemple au retour d’une hospitalisation ou en cas d’absence d’un proche aidant.
L’agrément et le contrôle des accueils familiaux est assuré par le Département. Le candidat accueillant est évalué sur sa motivation. Il rencontre un médecin et un psychologue. Un travailleur social visite le domicile : il étudie l’environnement familial et vérifie le respect des normes d’accueil. Les accueillants ne doivent pas justifier de diplôme mais ils bénéficient de formations tout au long de leur accompagnement.
A la suite d’un accident de la route, j’ai perdu ma mobilité et depuis je suis en fauteuil roulant. Je ne me voyais pas retourner vivre chez mes parents mais impossible de trouver un logement adapté près de mon travail. C’est la MDPH qui m’a proposé un accueil familial. J’ai rencontré Guillaume et sa famille, qui disposait d’une chambre adaptée. C’est juste ce qu’il me faut. J’ai mon espace à moi. Et si j’ai besoin d’un coup de main, Guillaume est là. Il est très pro aussi pour me remonter le moral !
Loïc, 25 ans
Des régimes juridiques protègent les personnes dont les capacités de jugement sont altérées, en raison d’une maladie (ex : Alzheimer…), d’un traumatisme, d’un handicap, d’une paralysie… L’objectif est d’éviter que des tiers abusent de leur faiblesse, par exemple lors de transactions commerciales, dans le but de s’approprier leur capital…
Seules certaines personnes peuvent initier une mise sous protection juridique. Il peut s’agir de la personne elle-même ou de son entourage : son conjoint, ses parents ou une personne entretenant des liens étroits et stables avec elle. Le procureur de la République déclenche également la procédure, notamment après signalement d’un médecin, d’une assistance sociale…
Une demande doit être adressée au Greffe du Tribunal d’Instance. Elle doit être accompagnée d’un certificat médical, précisant le degré d’altération des facultés de la personne. Ce certificat n’est pas établi par le médecin traitant mais par un médecin inscrit sur une liste définie par le Procureur de la République.
C’est le rôle du juge des tutelles, qui choisit entre 4 régimes juridiques celui qui est le plus adapté à la situation :
Le rôle du conseiller au majeur : quand une fille protège son père d’abus commerciaux
Antoine, le père de Marie, a 83 ans et vit seul chez lui.
Suite à un démarchage téléphonique, il a commandé de l’électroménager dont il n’a vraiment pas besoin. Il n’a pas su dire non.
Il s’inquiète. Comment éviter que cela ne se reproduise ?
C’est son médecin traitant qui lui conseille une protection juridique.
Antoine ne veut pas entendre parler de mise sous tutelle. Pas question ! Il a encore toute sa tête !
Le médecin le rassure. Il existe des mesures plus souples.
Antoine en parle à sa fille Marie.
Tous deux prennent rendez-vous chez un confrère du médecin pour établir un certificat médical. Ce certificat leur coûte 160 euros.
Ils adressent au greffe du Tribunal d’instance le certificat, une photocopie de la carte d’identité d’Antoine et une lettre précisant pourquoi ils demandent une mesure de protection.
Le juge les reçoit et les écoute attentivement séparément.
Après cette audition, le juge choisit le régime de Conseiller au majeur.
Antoine doit consulter sa fille pour certaines dépenses : des achats dépassant un certain montant ou des actes mettant en jeu son patrimoine. S’il ne l’a pas fait, ces achats pourront être annulés.
Antoine se sent rassuré. C’est aussi un moyen plus simple de dire « Non, je dois en parler à mon conseiller ! » quand un démarcheur est trop insistant.
Dans un hôpital public ou une clinique privée conventionnée, l'Assurance maladie prend en charge les frais suivants :
À noter : votre mutuelle peut prendre en charge les 20 % qui restent.
Dans certaines situations, vous pouvez bénéficier d'une prise en charge intégrale par l'Assurance maladie (hormis parfois le forfait hospitalier et les suppléments pour confort personnel).
La prise en charge peut également être intégrale notamment si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
Le forfait hospitalier représente votre participation financière aux frais d'hébergement et d'entretien entraînés par votre hospitalisation.
En principe, Il est dû pour chaque journée d'hospitalisation, y compris le jour de sortie.
Son montant est le suivant :
Toutefois, vous ne payez pas le forfait journalier si vous vous trouvez notamment dans l'une des situations suivantes :
Certains établissements ne sont pas concernés par ce forfait (par exemple, les Ehpad, unités de soins de longue durée).
Si vous avez une complémentaire santé, à titre individuel ou collective par le biais de votre employeur, les frais restant à votre charge peuvent vous être remboursés en partie ou en totalité. Renseignez-vous auprès de votre complémentaire santé.
Si vous n'avez pas de complémentaire santé, vous pouvez déposer une demande de prise en charge dans le cadre de l'action sanitaire et sociale de votre CPAM.
La perte d’autonomie se définit comme l’incapacité de réaliser des gestes de la vie quotidienne. Jusque-là, se lever, s’habiller, faire sa cuisine ou suivre une discussion n’était pas un problème. Mais dans certaines circonstances, cet équilibre est rompu. Certaines tâches sont pour vous ou pour un proche plus pénibles voire impossibles à réaliser.
La perte d’autonomie est une conséquence naturelle du vieillissement. Chacun vieillit à son rythme. A 70 ans, certaines personnes sont en très bonne santé, d’autres ont besoin d’un soutien quotidien. Avec l’âge, le corps devient plus vulnérable et certaines de ses facultés sont affaiblies : altération des sens, trous de mémoire, faiblesse musculaire, troubles cardiaques… C’est un changement déstabilisant qu’il est important d’accompagner, pour qu’il soit le moins perturbant possible.
Certaines maladies affectent provisoirement ou durablement l’autonomie de la personne malade.
Que ce soit en raison de l’âge ou d’une maladie, la perte d’autonomie évolue différemment d’une personne à l’autre. C’est pourquoi, si vous y êtes confronté, il est important de mettre en place un accompagnement personnalisé. Il ne faut pas se résigner, retarder la mise en place d’aide ou rester isolé. Au contraire, beaucoup de personnes dépendantes découvrent avec surprise qu’une aide existe pour résoudre un problème qui paraissait insurmontable.
C’est le montant total de la contribution des finances publiques à la compensation de la perte d’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées en 2017.
Source : Les chiffres de 2019 de l’autonomie
La préadmission permet de réduire le temps d'attente et faciliter les démarches le jour de l'admission. Elle doit être faite environ 10 jours avant l'admission, après consultation d'un chirurgien ou d'un anesthésiste. Dans le cas où le dossier de préadmission n’a pas été rempli, l’admission à l’hôpital pourra être reportée.
Vous pouvez constituer au préalable votre dossier administratif grâce à cette préadmission au bureau des inscriptions. Si vous souhaitez une chambre privée, vous devez en faire la demande avant l'admission. Elle est attribuée en fonction des disponibilités.
En cas d’hospitalisation programmée ou si vous devez aller à l’hôpital pour une consultation médicale, un service numérique vous permettant de réaliser vos démarches à distance sont proposés par un grand nombre d’établissement hospitalier, en ligne sur leur site internet.
La préadmission en ligne vous permet d’éviter des déplacements et des contacts inutiles. Un formulaire de préadmission est disponible sur l’ « espace patients » du site internet de l’établissement hospitalier et permet de collecter l’ensemble des informations qui serviront à compléter la partie administrative de votre dossier patient et en particulier la prise en charge par l’Assurance maladie ou votre complémentaire de vos dépenses de santé.
La transmission préalable des éléments administratifs de votre dossier patient vous permet le jour de votre passage à l’hôpital d’être dirigé directement vers le service médical qui vous prendra en charge, et ainsi de gagner en temps et en sérénité.
L’hospitalisation dans un hôpital public ou une clinique conventionnée permet la prise en charge des frais à hauteur de 80%. Celle-ci couvre aussi bien les soins réalisés durant l’hospitalisation que les consultations nécessaires en amont comme la consultation d’anesthésie ou après comme la consultation post-opératoire avec le chirurgien. Vous pouvez suivre ces remboursements sur le site Ameli.fr, dans votre espace personnel.
Dans certains cas telle qu’une hospitalisation dans le cadre d’une maladie reconnue comme Affection de Longue Durée (ALD) ou à partir du mois de grossesse, la prise en charge des frais par l’Assurance Maladie est de 100%. Ces situations ouvrent également la mise en place du tiers payant automatique. C’est-à-dire que vous n’aurez pas a avancer les frais, l’Assurance Maladie se charge de verser directement le montant des soins aux praticiens (hors dépassement d’honoraires).
En fonction de votre contrat de garantie, la complémentaire santé peut prendre en charge les 20% des frais liés à l’hospitalisation restants. Elle peut également couvrir les dépassements d’honoraires appliqués par les praticiens des cliniques privées, les suppléments pour confort personnel (chambre individuelle par exemple) et le montant du forfait hospitalier (20€/jour d’hospitalisation).
Pour faire le point sur votre couverture, pensez à contacter votre assistance (numéro inscrit sur votre carte de mutuelle) en amont de l’intervention et à transmettre à votre mutuelle les devis fournis le cas échéant pour anticiper votre reste à charge éventuel.
Une fois l’intervention réalisée, vous pouvez suivre vos remboursements directement sur l’application de votre mutuelle si elle en a une ou sur leur site dans votre espace adhérent. Si vous en avez fait la demande, vous recevrez également le détail de ces remboursements par voie postale.
Si vous n’avez pas de complémentaire santé et ne rentrez pas dans les critères d’exonération ou de prise en charge à 100% des frais par l’Assurance Maladie, vous pouvez toutefois déposer une requête auprès de cette dernière pour bénéficier d’une prise en charge totale ou partielle de votre reste à charge au titre de l’action sanitaire et sociale. Pour cela contacter votre caisse de proximité.
Mieux vaut préparer votre entrée à l'hôpital. Pour enregistrer votre dossier de patient, le personnel du bureau des admissions a besoin de nombreuses informations. Facilitez les démarches à votre arrivée, présentez-vous avec toutes les pièces nécessaires.
Vous devrez justifier de votre identité. Il vous faudra également des justificatifs d'assurance maladie et de mutuelle. Munissez-vous donc de :
Contactez votre caisse d'assurance si ces pièces vous manquent. Elle peut établir une attestation d'admission en urgence à l'Aide Médicale de l'État (AME).
Le personnel de l'établissement hospitalier a besoin de connaître votre état de santé particulier. Votre dossier médical personnel recense vos troubles médicaux, les soins suivis, les médicaments prescrits ou votre niveau d'autonomie. Pensez à présenter :
Il faut signaler au personnel de l'établissement de soins tout renseignement utile. Communiquer une allergie ou une intolérance alimentaire permet d'éviter tout risque inutile.
En cas d’hospitalisation programmée ou si vous devez aller à l’hôpital pour une consultation médicale, un service numérique vous permettant de réaliser vos démarches à distance sont proposés par un grand nombre d’établissement hospitalier, en ligne sur leur site internet.
La préadmission vous permet d’éviter des déplacements et des contacts inutiles. Un formulaire de préadmission est disponible sur l’ « espace patients » du site internet de l’établissement hospitalier et permet de collecter l’ensemble des informations qui serviront à compléter la partie administrative de votre dossier patient et en particulier la prise en charge par l’Assurance maladie ou votre complémentaire de vos dépenses de santé.
La transmission préalable des éléments administratifs de votre dossier patient vous permet le jour de votre passage à l’hôpital d’être dirigé directement vers le service médical qui vous prendra en charge, et ainsi de gagner en temps et en sérénité.
Les infirmiers et infirmières de ville ont pour mission la réalisation des pansements, injections ou encore bilans sanguins prescrits par votre médecin ou votre chirurgien. Dans le cas d’une hospitalisation programmée, ces documents vous ont peut-être été remis en amont de votre séjour.
Pour que votre séjour et votre retour à domicile se passent au mieux, il est préférable d’anticiper la recherche du professionnel qui assurera vos soins et de convenir avec lui des modalités (heure des soins, à domicile ou en cabinet…) avant votre hospitalisation.
La fourniture du matériel de soins (compresse, pansement) et des traitements injectables vous incombe. Une prescription vous a normalement également été remise par votre médecin. Néanmoins, faire le point avec votre infirmier avant de vous rendre en pharmacie vous permettra d’être sur qu’il n’y a pas d’oubli ou d’erreur et d’en référer à votre médecin le cas échéant.
Selon la cause de votre hospitalisation, le recours à du matériel médical durant les jours ou semaines qui suivent votre sortie peut être nécessaire. Qu’il s’agisse de béquilles, orthèses, bas ou ceinture de contention… là encore, il est préférable de se les procurer en amont de l’intervention auprès de votre pharmacien car certains équipements nécessitent une prise de mesure et peuvent avoir besoin d’être commandés. N’hésitez pas non plus à demander à votre pharmacien de vous montrer comment utiliser le matériel et sollicitez votre infirmier pour vous aider à l’adapter le jour J.
Il est également conseillé d’anticiper l’achat des médicaments. En effet, il peut y avoir des délais d’approvisionnement et une hospitalisation, même programmée, est toujours source de fatigue voire de douleurs, vous serez dans de meilleures conditions de guérison si tout est déjà prêt à votre domicile.
En fonction de votre besoin, il est possible que votre médecin vous ait également prescrit des séances de rééducation avec un kinésithérapeute. Les conditions d’accès sont les mêmes que pour les soins infirmiers mais les kinésithérapeutes sont moins nombreux et les délais peuvent être long.
Lors d’une hospitalisation dans le cadre d’une maladie chronique ou en cas de séquelles persistantes, votre médecin peut vous prescrire la réalisation d’un bilan de votre situation avec un spécialiste qui vous accompagnera dans les adaptations à apporter à vos habitudes de vie.
Quelques exemples de professionnels spécialisés :
En fonction de votre pathologie et de ses conséquences sur votre vie quotidienne, votre médecin pourra également vous orienter vers un programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP).
Ils sont pris en charge dans la mesure où une prescription médicale de transport est établie et s’ils remplissent les conditions suivantes :
Celle-ci est délivrée par un médecin qui a deux formulaires à sa disposition :
Elle doit préciser le motif du déplacement et justifier le moyen de transport.
Elle doit également être établie avant que le transport sanitaire n’ait eu lieu.
Lorsqu’ils sont prescrits par un médecin et correspondent aux situations où ils peuvent faire l’objet d’une prise en charge, les frais de transport sanitaire bénéficient d’un remboursement à hauteur de 65% par la Sécurité sociale. Les 35% restants peuvent faire l’objet d’un remboursement partiel ou total par une complémentaire santé (mutuelle ou assurance) si vous en disposez.
Bon à savoir : une franchise médicale est appliquée sur les transports sanitaires. Son montant est de 2 euros par trajet (1 aller/retour = 2 franchises = 4 euros) avec un plafond journalier de 4 euros par jour et par transporteur pour un même patient.
À noter également que la franchise médicale s’applique sur les transports sanitaires remboursés et qui ont été effectués en taxi conventionné, en VSL ou en ambulance. Elle ne s’applique ni aux transports en véhicule personnel, ni aux transports en commun, ni aux transports d’urgence (appel du SAMU centre 15)
L’hospitalisation à domicile est une prise en charge hospitalière au domicile du malade ou en structure d’hébergement (EHPAD par exemple). Elle peut remplacer ou suivre un séjour en hôpital. Elle s’adresse à des personnes souffrant de pathologies aigües graves ou chroniques. Les soins sont plus complexes et plus fréquents que les soins habituellement délivrés à domicile.
L’HAD est prescrite par le médecin hospitalier ou le médecin traitant. Ce dernier doit donner son accord. Il assure le suivi des soins en lien avec le médecin coordonnateur de l’HAD. Au préalable, les conditions de vie au domicile du patient sont évaluées. Des aménagements sont parfois nécessaires comme l’installation d’un lit médicalisé.
Une équipe soignante pluridisciplinaire se relaie pour délivrer les soins et surveiller l’évolution du patient. Un numéro d’appel est joignable 24h/24 7j/7. Une ré-hospitalisation du patient en établissement est toujours possible si l’état de santé du patient le requiert.
Comme une hospitalisation en établissement, l’HAD est prise en charge à 80 % par l'Assurance maladie. Les personnes souffrant d’une affection de longue durée sont couvertes à 100 %. Les dépenses liées à l’HAD comme l’achat ou la location d’un lit médicalisé sont prises en charge par l’Assurance maladie et la mutuelle. Condition importante : elles doivent faire l’objet d’une prescription médicale.
Même si un suivi est organisé, le personnel médical n’est pas présent en permanence. Il est donc important d’anticiper le degré d’implication des proches, tant au niveau pratique qu’émotionnel. Il peut être éprouvant d’accompagner une personne souffrant d’une maladie lourde. Cela demande également d’organiser une aide pour le quotidien :
Votre retour au travail va être conditionné par le type et l’importance de vos séquelles, le pronostic de récupération mais aussi par le type de poste que vous occupiez.
La possibilité d’une reprise professionnelle dépend en grande partie de la sollicitation physique de votre métier, des tâches à accomplir ainsi que de l’accessibilité de votre lieu de travail. Mais certaines séquelles ou un arrêt de travail long peuvent également avoir un impact sur vos capacités de concentration et vous gêner dans la vie professionnelle.
C'est pourquoi il existe différentes modalités pour reprendre sa vie professionnelle. En fonction de votre récupération vous pouvez convenir avec l’équipe soignante de la reprise la mieux adaptée à vos envies, vos capacités et vos obligations.
Connaître ses droits : le point sur les prestations
Le médecin qui vous prend en charge peut vous prescrire un arrêt maladie au cours duquel vous pouvez bénéficier d’une indemnisation par l’assurance maladie d'environ 50% de votre salaire. Ces indemnités journalières vous assurent un revenu pendant maximum 3 ans.
La visite de pré-reprise permet la préparation du retour au travail en réunissant les conditions optimales pour une reprise réussie. Cette visite permet aussi de vous accompagner, si besoin, dans la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) qui permet l’obtention de certaines aides financières et l’accès à des postes réservés aux travailleurs handicapés.
Après un arrêt de travail, votre médecin traitant peut prescrire un temps partiel thérapeutique pendant un an maximum. Il s’agit d’un temps partiel modulable en fonction de vos besoins et vos capacités. La mise en place de cette organisation dépend du médecin-conseil de la Sécurité sociale qui consulte aussi les médecins impliqués dans votre parcours. L’employeur doit obligatoirement donner son consentement au préalable.
Le médecin du travail peut évaluer la nécessité d’aménager votre poste pour accéder à des conditions de travail compatibles avec votre état de santé. Par exemple, des jours de télétravail peuvent être accordés ainsi que l’attribution d’aides pour l’adaptation matérielle du poste. Ces aménagements doivent être discutés avec le médecin du travail et l’employeur.
Plusieurs situations sont possibles :
• Obtenir le statut de travailleur handicapé auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH)
• Réaliser un reclassement professionnel : en cas d’inaptitude déclarée par le médecin du travail, votre employeur doit chercher une solution de reclassement dans la mesure du possible
• Être bénéficiaire d’une pension d’invalidité octroyée par l’Assurance maladie : vous pouvez désormais demander cette pension en ligne depuis votre compte Améli.
Rien ne vous oblige à parler de votre maladie à votre employeur même si vous êtes bénéficiaire de la RQTH. Cependant, vous pouvez être amené(e) à l’informer pour obtenir un aménagement de poste ou un reclassement professionnel.
Les soins en hôpitaux de jour concernent préférentiellement les personnes atteintes de maladies durables nécessitant un accompagnement par une équipe pluriprofessionnelle régulier, mais qui par ailleurs ont la capacité de mener leur vie à domicile de façon autonome.
Quelques exemples d’activités et de soins réalisés en HDJ :
• Séances de chimiothérapie et soins de support pour une femme souffrant d’un cancer du sein
• Accompagnement par une équipe pluridisciplinaire (psychiatre, infirmier, atelier d’art-thérapie) pour une personne atteinte de schizophrénie
• Programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) pour une personne suite à un infarctus du myocarde (crise cardiaque)
Un des avantages de ce dispositif est qu’il offre la possibilité aux personnes de suivre des ateliers collectifs ou de participer à des groupes de parole avec d’autres patients dans la même situation.
Le recours à l’hôpital de jour peut être initié directement à la suite d’une hospitalisation classique ou à l’occasion d’un bilan avec votre médecin traitant quant à l’évolution de votre maladie. Dans tous les cas, l’admission en HDJ se fait sur prescription médicale.
Il peut s’agir d’une journée entière ou d’une demi-journée, avec ou sans récurrence dans le temps. Le protocole et le planning sont établis en concertation avec le médecin adresseur, le patient et l’équipe de l’hôpital de jour selon la maladie et les besoins.
Souvent, l’hôpital de jour est adossé à un centre hospitalier ou un établissement de soins de suite et de réadaptation (SSR). Il s’agit en réalité plutôt d’un service spécifique au sein de ces structures. L’admission et le déroulement de la journée se passe alors comme pour une hospitalisation standard ou une consultation.
En fonction de votre état de santé et de votre pathologie, il se peut que vous dépendiez du dispositif Affection de Longue Durée (ALD100%). Auquel cas, les soins sont intégralement pris en charge par l’Assurance Maladie et vous pouvez bénéficier d’un transport médicalisé pour vos allers-retours à condition qu’un bon de transport ait préalablement été rempli par le médecin qui vous adresse.
Vous êtes en situation de handicap et souhaitez connaître l’ensemble des interlocuteurs à contacter pour trouver du travail, ou mettre toutes les chances de votre côté pour conserver votre emploi ? Alors vous êtes au bon endroit.
Premier point pour faciliter vos démarches : l’obtention de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), un préalable indispensable pour bénéficier des différentes aides[1] et dispositifs d’accompagnement de l’Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées(Agefiph)[2].
Si vous ne bénéficiez pas encore de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), vous pouvez vous faire aider par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH)[3]pour remplir votre dossier. La MDPH reste votre première porte d’entrée pour accéder à vos droits[4]. Elle vous accompagne dans l’orientation et/ou la formation professionnelle. Cliquez sur ce lien pour trouver la MDPH de votre département. Vous trouverez sur cette page les informations pour remplir votre dossier en ligne.
L’ADAPT constitue une structure clé dans l’accompagnement[5],l’insertion et le maintien professionnel. Cette association propose notamment des formations. Cliquez sur ce lien pour prendre contact avec l’ADAPT de votre région, ou faîtes votre choix en fonction des filières proposées. A compter de vos 16 ans, vous bénéficierez d’un accompagnement personnalisé pour la recherche de votre emploi, votre embauche, le maintien dans l’emploi.
Différents contrats sont concernés : CDI/CDD, intérim, contrats aidés, contrats de professionnalisation, pour les situations de handicap physique comme psychique. Vous pouvez aussi être soutenu(e) par un parrain ou une marraine en contactant l’ADAPT au 01 48 10 12 45 ou à l’adresse mail asso@ladapt.net .
Autre personne clé, votre médecin traitant pour évoquer vos problématiques si votre poste n’était plus adapté à votre situation. Le médecin du travail pourra ensuite adresser des préconisations à votre employeur pour faciliter votre maintien dans l’emploi. Et vous pourrez être accompagné(e) dans le suivi d’une formation.
Cap Emploi peut vous orienter vers un nouveau métier et faciliter votre accès à la formation[6].Au-delà de la formation, votre conseiller pourra aussi vous soutenir dans l’évolution de votre projet professionnel. Il intervient également en cas de transition en prévention de la perte d’emploi.
Ce service vous accompagne dans l’obtention des aides de l’Agefiph, dans la mise en place de mesures d’aménagement(conditions de travail, ergonomie du poste…), de subventions. Cette structure peut aussi vous aiguiller vers des bilans de compétence, des formations et des soutiens adaptés à votre handicap (physique, psychique, visuel, auditif…).
Enfin, Cap Emploi peut vous donner accès à des offres d’emploi, vous aider à la rédaction de lettres de motivation et à la préparation d’entretiens d’embauche.
L’assistant(e) social(e) notamment présent(e) si vous souhaitez bénéficier d’un contrat de rééducation professionnelle en entreprise (CRPE) : c’est-à-dire l’accès à des formations en interne ou en externe.
Objectif : se réadapter pour intégrer le poste actuel ou, si le handicap vous en empêche, vous reformer pour intégrer un autre poste/emploi. Ce CDD est renouvelable une fois sur une période maximale de 18 mois. Le salaire brut du salarié est maintenu sur cette période. Cliquez sur cette page pour prendre connaissance des formalités de mise en œuvre du CRPE.
Votre employeur est votre interlocuteur pour évoquer votre évolution professionnelle ou un reclassement au sein de votre entreprise. Des sujets à évoquer au cours de l’entretien professionnel obligatoirement prévu tous les deux ans.
Le référent handicap de votre entreprise, présent dans les entreprises de plus de 250 salariés. Vous pouvez échanger avec ce professionnel disponible pour vous accompagner dans toutes vos démarches (embauche, maintien dans l’emploi, orientation vers les structures de référence…).
Les services de prévention et de santé au travail (SPST) de votre entreprise sont aussi des interlocuteurs internes qui pourront vous accompagner dans votre quotidien professionnel pour assurer votre maintien à votre poste ou une éventuelle requalification de ce dernier.
L’Assurance maladie[7] peut vous informer sur la visite de pré-reprise, nécessaire si votre situation vous a éloigné du travail pendant plus de 3 mois et que vous souhaitez réintégrer votre poste. L’objectif étant ensuite que votre médecin du travail puisse vous proposer « un aménagement ou une adaptation de votre poste de travail, de votre temps de travail, une reconversion, une formation professionnelle pour faciliter votre réorientation professionnelle », détaille le site Ameli.fr.
ÉVÉNEMENTS :
RESSOURCES :
Vous souhaitez en savoir plus sur :
ANNUAIRES :
Vous souhaitez entrer en contact avec les structures et professionnels du handicap ? C’est par ici.
L’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) est destinée à toute personne d’au moins 60ans présentant une perte d’autonomie. Elle sert à financer des services d'aide, s'équiper, se déplacer, adapter son domicile, payer des séjours en accueils de jours... L'APA peut aussi servir à payer le salaire de votre proche aidant (hors époux ou épouse, conjoint(e) ou pacsé(e)).
A savoir : L'APA existe également pour financer une partie du tarif dit "dépendance" appliqué par les établissements d'accueil médicalisés des seniors (EHPAD). La demande se fait avec les équipes de l'établissement au moment de l'inscription.
A savoir : si vous bénéficier de la PCH (prestation de compensation de handicap), elle n’est pas cumulable avec l’APA. En cas d’éligibilité aux deux dispositifs, il est intéressant de faire le point avant de réaliser votre demande.
Quelle que soit votre situation vous pouvez bénéficier d’une aide pour aménager ou équiper le mieux possible votre logement. Par exemple, grâce à l’aide financière “Habiter facile” de l’ANAH, vous pouvez effectuer des travaux et être accompagné durant cette phase. S’il s’agit d’équipements inscrits sur la Liste des Produits et des Prestations remboursables, ils sont pris en charge, tout ou partie, par l’Assurance Maladie.
La carte mobilité inclusion. Elle permet de faciliter les déplacements de la vie quotidienne. Trois mentions coexistent concernant la carte.
1. « Invalidité »destinée aux personnes ayant un taux d’incapacité supérieur ou égal à 80%.
2. « Priorité pour personnes handicapées »pour les personnes ayant un taux d’incapacité inférieur à 80% mais qui ont des difficultés à se maintenir debout.
3. « Stationnement pour personnes handicapées » attribuée aux personnes ayant des difficultés à se déplacer à pied sur de grande distance ou nécessitant la présence d’un accompagnant dans les déplacements.
Pour vous épauler dans les tâches du quotidien ou pour la réalisation de soins, les services d’aide à domicile comme l’aide-ménagère, le portage derepas ou encore la téléassistance peuvent vous permettre de rester à domicile dans les meilleures conditions possibles.
En savoir plus sur les dispositifs à destination des seniors, consulter la rubrique Soins et Services.
Être épaulé au quotidien, c’est possible. Un professionnel peut intervenir chez vous grâce aux services à la personne. Vous pouvez également résoudre un problème en trouvant le bon équipement technique. Tout cela a certes un prix mais il existe aussi des aides financières et fiscales. En faire la demande n’est pas si compliqué quand on s’adresse au bon interlocuteur.
Il est naturel de vouloir rester chez soi, quel que soit votre état de santé. Mais cela n’empêche pas d’aménager votre domicile pour s’y sentir toujours bien. Du tapis antidérapant aux travaux plus lourds, l’éventail de solutions est large. Prenez conseils auprès de professionnels de la dépendance pour bien choisir et connaître les aides disponibles.
Vous pouvez également choisir de vivre ailleurs pour vivre mieux. Un logement plus adapté, plus entouré, voire médicalisé est aussi parfois la meilleure réponse à la perte d’autonomie.
La perte d’autonomie provoque fréquemment un isolement accru : moins de sociabilité, moins de stimulations extérieures. Au final, votre moral et votre santé se dégradent davantage. C’est aussi vrai pour certains aidants. Ils n’ont plus de place dans leur emploi du temps pour s’occuper d’eux-mêmes.
Être dépendant ou être aidant ne signifie pas que vous deviez vous couper du monde. Des lieux d’accueil sont conçus pour vous proposer des activités et renouer du lien social, sans risque ou perte de confort. Pour les aidants, c’est l’occasion de bénéficier d’un temps de répit, un temps qui n’appartient qu’à soi.
Un jour, Marcelle est tombée, se blessant tout un côté (jambe et bras). Une opération n’est pas nécessaire. Elle reste cependant fragilisée et ne peut plus se déplacer comme avant.
Jean et Marcelle doivent faire des travaux dans la maison afin que Marcelle puisse continuer à vivre en toute autonomie. Les coûts sont trop importants. Sur les conseils de leur petit-fils, Jean et Marcelle font le choix de regarder les offres d’hébergement. Non loin de chez eux une résidence autonomie existe…. Ils vont faire une visite et se rendent compte que cette solution se rapproche de leur souhait et surtout offre les services nécessaires. De plus, financièrement, l’établissement est relativement modéré, cela reste donc en cohérence avec leur budget.
Si vous faites le choix d’accompagner un proche en perte d’autonomie à domicile, sachez qu’il existe un ensemble d’aides qui peuvent vous faciliter la vie. Vous pouvez faire appel à des professionnels de l’accompagnement et du soin.
En savoir plus sur les aides disponibles ?
Les associations d’aidants sont là pour répondre à votre besoin de conseils, voire de formations. Ce sont aussi des lieux d’échange et d’écoute, indispensables lorsqu’on se sent perdu et découragé. Elles sont présentes sur l’ensemble du territoire français. Certaines sont généralistes, d’autres spécialisées autour d’une pathologie.
Au sein de ces associations, vous pouvez :
Vos proches sont une ressource, même si vous pouvez hésiter à les solliciter. Vos amis ou vos voisins sont aussi d’un secours utile. Tous n’interviendront pas de la même façon. Proposez-leur des tâches à leur mesure, qui collent avec leur emploi du temps, leurs compétences et leur tempérament. Vous ne perdez rien à demander et vous serez surpris de l’envie qu’ont les gens d’aider.
« Peux-tu me donner un coup de main pour…
…faire quelques courses en même temps que les tiennes ? »
…nous accompagner pour un rendez-vous médical ? »
…récupérer mon proche à son accueil de jour ? »
… réaliser des petits travaux pour que notre domicile soit plus adapté ? »
… animer la journée en passant un coup de fil et faire un peu de discussion ? »
…partager une activité de loisir ? »
…connaître les aides disponibles ? »
…faire une démarche administrative ? »
Dans le cas où votre proche nécessiterait une attention particulière et continue, impliquant une diminution, voire un arrêt de votre travail, il pourrait vous rémunérer. La condition, avoir un statut de salarié.
Le principe de l’APA est d’apporter une aide permettant de financer un employé avec la mise en place d’un contrat de travail. Cependant, cet emploi ne peut être occupé par le conjoint ou la conjointe du bénéficiaire, au titre de l’obligation de secours à l’autre. Cet emploi peut toutefois être occupé par un membre de la famille s’il s’agit d’un enfant ou d’un petit-enfant de la personne aidée. Ces derniers peuvent donc prétendre au statut d’Aidant salarié.
Il est important que la personne bénéficiant de l’APA justifie auprès du Conseil Départemental, que l’utilisation des aides est conforme au Plan d’Aide prévu (nombre d’heures allouées, services…).
En 2019, le montant du salaire de l'aidant était calculé sur la base de 13,78 € brut de l'heure.
Si l’état de santé de la personne aidée requiert une aide totale pour les soins, l’hygiène du quotidien ainsi qu’une présence constante, un membre de la famille peut être employé comme salarié par son proche. En dehors de cette situation, l’aidant familial ne peut être salarié et donc rémunéré au titre d’Aidant.
Si la situation financière de la personne aidée permet de salarier une personne, en tant qu’aidant familial vous pouvez y prétendre. En effet, dans ce cas, l’aidé devient employeur et l’aidant familial devient le salarié. La rémunération peut se faire via le CESU ou un contrat de travail.
Une aide spécifique est accessible dans le cas où vous prenez soins d’un proche en fin de vie. Pour en faire la demande, vous devez :
ou
L’allocation n’est versée que si l'accompagnement de la personne s’effectue sur un lieu de vie. Les hôpitaux et structures apparentées ne sont pas éligibles. Cela peut être :
Suivant la situation, cette allocation peut être partagée par une ou plusieurs personnes accompagnantes.
Lorsque l’aide à un proche s’ajoute au travail, on observe un risque de décrochage professionnel. Le stress et la fatigue s’accumulent. Les journées sont trop courtes pour tout accomplir. La disponibilité prime sur la carrière. On en oublie de construire son propre avenir.
Face à ces difficultés, vous pouvez demander de réduire votre temps de travail ou d’aménager vos horaires. Il faut bien préparer sa demande, car rien n’est obligatoire pour l’employeur. Montrez que votre souci premier est de maintenir la qualité de votre travail. Consultez également votre convention collective. Certaines grandes entreprises mettent en place des programmes d’accompagnement des aidants.
Il existe des congés spécifiques accessibles aux aidants sous certaines conditions :
Parfois, la charge est trop lourde et on est contraint de quitter son travail. Vous pouvez alors obtenir le statut de salarié aidant.Vous êtes rémunéré par votre proche dépendant grâce à l'Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) ou la Prestation de Compensation du Handicap (PCH). Vous conservez ainsi des droits sociaux et cotisez pour la retraite. Vous avez le droit à des formations et à la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).
Pour 75% des aidants, le rôle d’aidant provoque de la fatigue et du stress.
Je jonglais entre le travail, ma famille et mon père malade, en parant au plus pressé. A force de stress, je dormais mal. J’ai cumulé 3 arrêts de travail en 2 mois : c’était un signal d’alerte. En rencontrant d’autres aidants, j’ai appris à mieux organiser les aides disponibles. Depuis, j’ai moins l’impression d’être pris au dépourvu. J’arrive à planifier mes journées, sans léser personne.
Pierre, 52 ans, aidant auprès de son père
Le diagnostic de handicap doit d'abord être établi par un professionnel de santé (généraliste, pédopsychiatre...) pour faire reconnaître le handicap de l’enfant.
Une fois la reconnaissance effectuée, la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) devient l’interlocuteur unique pour l’ensemble des démarches à mettre en place.
Il s'agit d'une prestation familiale versée par les caisses d’allocations familiales (Caf ou MSA pour les personnes qui relèvent du régime agricole). Cette allocation a pour but d’aider les familles à faire face aux frais supplémentaires qu’entraîne le handicap d’un enfant à charge de moins de 20ans. Cette allocation est octroyée sous condition de ressources et prend en compte l’âge et le degré de handicap de l’enfant.
Elle peut être versée si le parent s’occupe de son enfant gravement malade, accidenté ou handicapé. Il perçoit une allocation journalière pour chaque journée passée auprès de l’enfant (dans la limite de 22 jours par mois). L'AJPP peut être versée pour une période de 3 ans maximum. Cette allocation est soumise à certaines conditions telles que l’âge de l’enfant (moins de 20ans), le degré de handicap (attesté par un certificat médical) et la nécessité pour le parent d’interrompre son activité professionnelle au moyen d’un congé de présence parentale.
Selon le type et le degré de handicap de l’enfant, plusieurs modalités sont envisageables pour sa scolarité. Dans chaque département, une cellule d'accueil répond aux interrogations des familles concernant le parcours scolaire de leur enfant en situation de handicap. Un numéro vert unique 0 805 0805 110 (Information École Inclusive) permet de joindre, grâce à un serveur interactif et selon le besoin, soit la cellule départementale, soit la cellule nationale Aide handicap École.
Si le handicap de l’enfant le permet, celui-ci peut suivre son cursus en milieu dit ordinaire. Au préalable, un plan d’accompagnement personnalisé ou un projet personnalisé de scolarisation doit être constitué en lien avec la MDPH qui suit l’enfant, la famille et le corps enseignant de l’établissement d’accueil. Une auxiliaire de vie scolaire peut également être attribuée pour accompagner l’enfant durant la classe.
En cas de handicap important ou nécessitant des soins médicaux fréquents, un parcours scolaire spécialisé et adapté au handicap peut être une meilleure solution pour l’enfant. Cette scolarisation peut s’effectuer dans des établissements spécialisés (Instituts Médico-Educatifs) ou à domicile grâce à des équipes pédagogiques et médicales (Services d’Education Spéciale et de Soins A Domicile).
Lorsque vous aidez un proche, n'oubliez pas de prendre soin de vous. Dans une situation d'aidance, vous pouvez vite vous sentir débordé : jongler entre votre mission d'aidant et votre vie professionnelle devient alors un vrai casse-tête. Les risques d'isolement social et ses conséquences ne sont pas à négliger. Sachez qu'il existe des solutions pour lutter contre la perte de liens des aidants et des aidés. Découvrez les pistes pour savoir appréhender les difficultés auxquelles vous pouvez être confronté en tant qu'aidant.
Apporter son aide à un proche prend du temps et crée de la fatigue, voire de l'épuisement dans certains cas. Un isolement social peut alors découler d'une situation d'aidance. En effet, en tant qu'aidant, vous vous retrouvez seul et vous exposez à des risques non seulement physiques - avec une accumulation de fatigue plus importante - mais également psychologiques, avec une sensation d'abandon, et des inquiétudes aussi bien sur le présent que sur l'avenir.
Sachez que plusieurs associations agissent pour vous : elles permettent aux aidants d'exprimer leurs difficultés et donc de se confier et sortir de l'isolement social. Des groupes d'aides aux aidants limitent le sentiment de solitude. Il est même possible d'avoir un échange continu sans bouger de chez vous grâce à certains groupes de discussion en ligne, comme les e-aidants sur des réseaux sociaux dédiés.
Des dispositifs d'aide aux aidants existent également, le statut d'aidant naturel qui facilite l'organisation de la vie des aidants et de leurs proches aidés. Ce statut juridique vous donne accès à des congés et améliore votre équilibre entre vie professionnelle et personnelle. En tant qu'aidant, vous bénéficiez aussi de certaines aides financières, comme l'assurance vieillesse des parents au foyer. Ce support logistique constitue un premier volet pour prévenir l'isolement social, mais n'est pas toujours suffisant.
Peut-être avez-vous eu la sensation de perdre le contact avec certains de vos proches à mesure que la situation de la personne que vous aidez s'aggravait ? Vous avez toujours l'impression de manquer de temps et d'énergie ? Il est essentiel de ne pas vous retrouver seul face aux difficultés de votre vie d'aidant. Il est également possible que votre entourage ne sache pas comment vous aider et ne se manifeste pas de peur de déranger.
N'hésitez donc pas à contacter vos proches pour tout simplement garder le lien, mais aussi pour leur demander de l'aide sur des aspects pratiques de la vie quotidienne, comme faire les courses, le ménage ou autre petits travaux. Ces tâches simples à réaliser par vos proches vous soulageront rapidement. C'est aussi un bon moyen de ne pas rester seul, de vous sentir écouté et soutenu par vos proches.
Dans le cas où trouver de l'aide parmi vos proches reste trop difficile pour vous, d'autres dispositifs d'aides aux aidants existent. Vous pouvez vous orienter vers des solutions professionnelles et thérapeutiques.
Face à l'isolement social, de nombreux professionnels et associations sont disponibles pour les aidants. Nos conseillers de la cellule d'aidance sont à votre écoute pour mieux cerner vos besoins, vous proposer des solutions concrètes et vous accompagner pour rendre votre situation plus facile à vivre.
Ces aides vous permettent de maintenir une bonne hygiène de vie, avec des soutiens qui peuvent être logistiques (auxiliaire de vie, aide-ménagère), thérapeutiques (infirmiers, ergothérapeutes) ou psychologiques (professionnels du secteur, associations). Elles sont une manière d'éviter non seulement l'isolement social mais aussi d'autres difficultés qui peuvent vous toucher en tant qu'aidant, comme le stress, le surmenage, les problèmes de dos, les troubles du sommeil ou encore la dépression.
Mais ce quotidien reste difficile et il peut parfois être salutaire de recourir à d'autres solutions, avec le congé aidant par exemple. Celui-ci constitue un bon moyen de se ressourcer seul, en bénéficiant en parallèle d'une solution d'accueil temporaire pour votre proche aidé - on estime que les adultes dépendants qui y ont recours y passent environ 45 jours par an. Le congé aidant peut aussi s'accompagner d'un séjour dans un village de vacances avec une offre de soins. Ces établissements sont en général spécialisés dans un type de dépendance. Ils permettent à vous et votre aidé de passer un moment ensemble sans avoir à se préoccuper des difficultés du quotidien.
Maintenir un lien social rend votre situation d'aidant plus facile à vivre. Ne négligez donc pas l'importance d'être accompagné dans votre quotidien, par des proches ou des professionnels. N'oubliez pas que prendre soin de vous est un bon moyen de mieux prendre soin des autres.
Face à l'engagement que représente votre présence auprès d'un proche malade, âgé, handicapé ou dépendant, nous savons que les aides à l'aidant familial sont essentielles. Vous l’aidez et l’accompagnez dans les tâches quotidiennes et administratives. Pourtant, les impacts de votre activité d’aidant sont souvent méconnus, surtout sur le plan financier. C’est pourquoi nous plaçons vos besoins au centre de nos préoccupations. Quels sont les dispositifs d’aides à l’aidant familial pour vous soutenir ? Quels sont vos droits et vos avantages ? Qu’en est-il de votre rémunération ? Nous vous apportons quelques éléments de réponse.
Compte tenu de la difficulté à laquelle vous devez faire face en accompagnant votre proche dépendant, il nous tient à cœur que vous connaissiez tous vos droits. Être aidant familial est un statut aux nombreuses facettes.
Avez-vous parfois envie de vous libérer de vos engagements et de vous reposer ? Sachez que vous pouvez profiter d’un droit au répit. Celui-ci a été prévu par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2016. Cette aide à l’aidant familial permet aux proches aidants de personnes handicapées ou de personnes âgées d’autonomie réduite de prendre du repos dans leur activité d’accompagnement afin de se ressourcer.
Vous conciliez à la fois vos engagements d’aidant avec un statut de salarié ? Sachez que vous avez droit à des congés. Cette aide à l’aidant familial vous permet d’interrompre temporairement votre activité professionnelle pour que vous disposiez du temps nécessaire pour vous occuper de votre proche. Vous pouvez de ce fait prétendre à un :
Pour que vous puissiez accompagner votre proche dans de meilleures conditions, pendant la durée de ces congés, le contrat de travail est suspendu. Vous gardez tous les avantages que vous avez acquis dans votre emploi avant votre congé tels que votre ancienneté, vos primes, votre niveau de salaire, etc.
Vous avez interrompu votre activité professionnelle pour vous occuper d’une personne handicapée en tant que proche aidant ? Grâce au droit à la retraite, vous bénéficiez d’une retraite à taux plein à 65 ans au lieu de 67 ans. Depuis octobre 2020, votre affiliation gratuite à l’assurance vieillesse du régime général se fait de manière automatique. De plus, votre indemnité de congé sera automatiquement prise en compte au titre des droits à la retraite, sans aucune formalité à faire.
Être un proche aidant, c’est accompagner au quotidien une personne en perte d’autonomie et majoritairement lui administrer des soins qu’elle ne saurait faire elle-même. Grâce à des formations dispensées par des professionnels médicaux, vous serez capable d’effectuer les gestes de premiers secours, de fournir un soutien psychologique efficace ou des soins en rapport à la toilette des personnes en perte d’autonomie. Par ailleurs, nous sommes à votre disposition pour vous aider à définir les meilleures solutions d'accompagnement personnalisé.
Votre engagement en tant que proche aidant entraîne des coûts financiers parfois non négligeables. Certains d’entre vous font face à une diminution ou même une perte de revenu pour accompagner convenablement vos proches. Nous vous présentons les meilleurs dispositifs destinés à aider les aidants familiaux financièrement.
L’allocation journalière du proche aidant est une somme d’argent qui indemnise votre congé à hauteur de 66 jours. Mise en place depuis le 30 septembre 2020, cette aide à l'aidant familial est versée par les Caisses d’allocations familiales, ou les Caisses de mutualité sociale agricole pour ceux d'entre vous qui relèvent du régime agricole. Elle est accordée sous certaines conditions.
Elle s’adresse à vous, les proches aidants d’une personne en situation de handicap, de dépendance ou de perte d’autonomie d’une particulière gravité, que vous soyez :
Sachez que vos efforts et votre participation financière au maintien à domicile de la personne en perte d’autonomie peuvent être compensés dans une certaine mesure. Parmi les aides à l’aidant familial, il y a les différents avantages fiscaux permettant d’alléger vos charges. On peut citer notamment :
Durant cette situation délicate, sachez que vous pouvez bénéficier de différentes aides à l’aidant familial. En effet, pour compenser votre perte de revenus ou vos dépenses financières liées à votre activité d’aidant, l’aidé peut vous rémunérer en fonction de sa situation. Découvrez alors les différentes rémunérations pour les aidants.
Il peut utiliser l’allocation personnalisée d’autonomie en rémunération pour vos services à condition que vous ne soyez pas son conjoint, son concubin ou son partenaire de Pacs. En dehors de ces cas, vous, aidant familial payé par l’APA, devenez employé en tant qu’aide à domicile, et l’aidé devient particulier employeur. Il peut alors entamer les démarches relatives à ce statut à l’aide du Chèque emploi service universel pour la déclaration d’un salarié à domicile, le CESU déclaratif.
Il peut fournir une aide à la personne aidante sous forme de dédommagement ou de salaire. Vous, en tant que proche aidant, pouvez toucher un salaire à condition que :
L’aidé devient alors ici un particulier employeur. Si en revanche vous ne répondez pas à ces critères, le proche dépendant peut utiliser la PCH pour vous dédommager à raison de 50 % du SMIC horaire net applicable aux emplois familiaux. Cela correspond à environ 4 € par heure, ou 6 € par heure si l'aidant a dû mettre fin à son activité professionnelle.
L’aidé ne perçoit ni l’APA ni la PCH
Il peut toujours venir en aide à l’aidant familial financièrement avec ses propres ressources, si celles-ci lui permettent. C’est le cas par exemple si l’aidé a souscrit une assurance dépendance, la rente qu’il perçoit peut l’aider à financer votre rémunération.
En coopération avec l’équipe de soins, le service social hospitalier oriente les patients pour préparer leur sortie. Il recommande les établissements partenaires en dehors de l’hôpital, ainsi que les démarches administratives à accomplir. Le consulter le plus tôt possible permet de faire face aux délais de réservation de certains établissements.
La rééducation est parfois nécessaire après une hospitalisation. Le médecin hospitalier vous prescrit alors un séjour en établissements de soins de suite et de réadaptation (SSR). Ces centres - aussi appelés maisons de convalescence - sont une transition douce entre le milieu médical et le milieu de vie habituel.
Un transfert direct de l’hôpital à l’établissement SSR ne nécessite pas de demande de prise en charge. En revanche, si vous passez par votre domicile, faites une demande de prise en charge.
Le passage en établissement SSR n’est pas systématique et des soins à domicile sont souvent nécessaires après une hospitalisation. Le médecin hospitalier doit vous remettre un document de sortie d’hospitalisation. Il s’agit des prescriptions indiquant les médicaments à prendre et les soins à accomplir ainsi qu’un compte-rendu à remettre à votre médecin traitant. Pour les soins post-hospitalier (injections, pansements) vous pouvez faire appel à un infirmier libéral ou à un centre de soins infirmiers.
L’hospitalisation représente un moment stressant et vient perturber votre quotidien : qui va s’occuper de mes enfants ? garder mon chien ? arroser mes plantes ? De plus, l’hospitalisation affaiblit et certains gestes peuvent être plus compliqués à faire lorsque l’on rentre à la maison. Votre entourage peut vous aider mais il peut aussi être intéressant de recourir à des aides, mêmes de manière temporaire. N’hésitez pas à demander des renseignements sur ces aides au service social de votre ville ou au service social hospitalier.
Votre mutuelle reste également un contact privilégié en cas d’hospitalisation. Vous pouvez les contacter en amont, dans le cas d’un séjour programmé ou quelques jours avant votre date de sortie afin d’anticiper au mieux votre retour et connaitre vos options. Suivant votre contrat et le motif de votre demande, elle pourra vous accompagner à la mise en place des services et une prise en charge financière pourra vous être accordée.
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Face à l'engagement que représente votre présence auprès d'un proche malade, âgé, handicapé ou dépendant, nous savons que les aides à l'aidant familial sont essentielles. Vous l’aidez et l’accompagnez dans les tâches quotidiennes et administratives. Pourtant, les impacts de votre activité d’aidant sont souvent méconnus, surtout sur le plan financier. C’est pourquoi nous plaçons vos besoins au centre de nos préoccupations. Quels sont les dispositifs d’aides à l’aidant familial pour vous soutenir ? Quels sont vos droits et vos avantages ? Qu’en est-il de votre rémunération ? Nous vous apportons quelques éléments de réponse.
Compte tenu de la difficulté à laquelle vous devez faire face en accompagnant votre proche dépendant, il nous tient à cœur que vous connaissiez tous vos droits. Être aidant familial est un statut aux nombreuses facettes.
Avez-vous parfois envie de vous libérer de vos engagements et de vous reposer ? Sachez que vous pouvez profiter d’un droit au répit. Celui-ci a été prévu par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2016. Cette aide à l’aidant familialpermet aux proches aidants de personnes handicapées ou de personnes âgées d’autonomie réduite de prendre du repos dans leur activité d’accompagnement afin de se ressourcer.
Vous conciliez à la fois vos engagements d’aidant avec un statut de salarié ? Sachez que vous avez droit à des congés. Cette aide à l’aidant familial vous permet d’interrompre temporairement votre activité professionnelle pour que vous disposiez du temps nécessaire pour vous occuper de votre proche. Vous pouvez de ce fait prétendre à un :
Pour que vous puissiez accompagner votre proche dans de meilleures conditions, pendant la durée de ces congés, le contrat de travail est suspendu. Vous gardez tous les avantages que vous avez acquis dans votre emploi avant votre congé tels que votre ancienneté, vos primes, votre niveau de salaire, etc.
Vous avez interrompu votre activité professionnelle pour vous occuper d’une personne handicapée en tant que proche aidant ? Grâce au droit à la retraite, vous bénéficiez d’une retraite à taux plein à 65 ans au lieu de 67 ans. Depuis octobre 2020, votre affiliation gratuite à l’assurance vieillesse du régime général se fait de manière automatique. De plus, votre indemnité de congé sera automatiquement prise en compte au titre des droits à la retraite, sans aucune formalité à faire.
Être un proche aidant, c’est accompagner au quotidien une personne en perte d’autonomie et majoritairement lui administrer des soins qu’elle ne saurait faire elle-même. Grâce à des formations dispensées par des professionnels médicaux, vous serez capable d’effectuer les gestes de premiers secours, de fournir un soutien psychologique efficace ou des soins en rapport à la toilette des personnes en perte d’autonomie. Par ailleurs, nous sommes à votre disposition pour vous aider à définir les meilleures solutions d'accompagnement personnalisé.
Votre engagement en tant que proche aidant entraîne des coûts financiers parfois non négligeables. Certains d’entre vous font face à une diminution ou même une perte de revenu pour accompagner convenablement vos proches. Nous vous présentons les meilleurs dispositifs destinés à aider les aidants familiaux financièrement.
L’allocation journalière du proche aidant est une somme d’argent qui indemnise votre congé à hauteur de 66 jours. Mise en place depuis le 30 septembre 2020, cette aide à l'aidant familial est versée par les Caisses d’allocations familiales, ou les Caisses de mutualité sociale agricole pour ceux d'entre vous qui relèvent du régime agricole. Elle est accordée sous certaines conditions.
Elle s’adresse à vous, les proches aidants d’une personne en situation de handicap, de dépendance ou de perte d’autonomie d’une particulière gravité, que vous soyez :
Sachez que vos efforts et votre participation financière au maintien à domicile de la personne en perte d’autonomie peuvent être compensés dans une certaine mesure. Parmi les aides à l’aidant familial, il y a les différents avantages fiscaux permettant d’alléger vos charges. On peut citer notamment :
Durant cette situation délicate, sachez que vous pouvez bénéficier de différentes aides à l’aidant familial. En effet, pour compenser votre perte de revenus ou vos dépenses financières liées à votre activité d’aidant, l’aidé peut vous rémunérer en fonction de sa situation. Découvrez alors les différentes rémunérations pour les aidants.
Il peut utiliser l’allocation personnalisée d’autonomie en rémunération pour vos services à condition que vous ne soyez pas son conjoint, son concubin ou son partenaire de Pacs. En dehors de ces cas, vous, aidant familial payé par l’APA, devenez employé en tant qu’aide à domicile, et l’aidé devient particulier employeur. Il peut alors entamer les démarches relatives à ce statut à l’aide du Chèque emploi service universel pour la déclaration d’un salarié à domicile, le CESU déclaratif.
Il peut fournir une aide à la personne aidante sous forme de dédommagement ou de salaire. Vous, en tant que proche aidant, pouvez toucher un salaire à condition que :
L’aidé devient alors ici un particulier employeur. Si en revanche vous ne répondez pas à ces critères, le proche dépendant peut utiliser la PCH pour vous dédommager à raison de 50 % du SMIC horaire net applicable aux emplois familiaux. Cela correspond à environ 4 € par heure, ou 6 € par heure si l'aidant a dû mettre fin à son activité professionnelle.
L’aidé ne perçoit ni l’APA ni la PCH
Il peut toujours venir en aide à l’aidant familial financièrement avec ses propres ressources, si celles-ci lui permettent. C’est le cas par exemple si l’aidé a souscrit une assurance dépendance, la rente qu’il perçoit peut l’aider à financer votre rémunération.
Ces différentes aides à l’aidant familial vous apporteront un soutien dans votre quotidien. Nous, le Groupe VYV, proposons notre soutien et notre aide aux aidants familiaux. Notre but est de vous aider à aider. Pour déterminer les solutions d'accompagnement les plus adaptées, nous vous invitons à remplir notre notre questionnaire et à prendre contact avec un téléconseiller via la Cellule d’Aidance. Vous trouvez également dans notre article sur le congé de proche aidant des réponses qui vous seront utiles.
Si vous faites appel à une aide à domicile, vous pouvez déduire 50% du montant de vos de dépenses de vos impôts. Si vous êtes non imposable, vous bénéficiez d’un crédit d’impôt : le Trésor Public vous adresse un chèque correspondant à ces 50%. Cela s’applique si vous employez directement une personne ou si vous payez une prestation auprès d’une entreprise. C’est également possible si, en tant qu’aidant, vous faites appel à un prestataire qui intervient à votre domicile auprès d’un proche en situation de dépendance.
L’URSSAF, le Centre nationale de traitement du chèque emploi service universel (CESU), ou votre prestataire de service vous fournit une attestation à conserver et précise les montants à reporter lors de votre déclaration d’impôt.
En raison d’une maladie invalidante, Élise, 32 ans, bénéficie d’une aide à domicile pour faire ses courses et l’aider dans l’entretien de son domicile. Au total, un organisme lui facture chaque année 6500 euros. Elle reçoit une aide sociale de 2000 €. Elle bénéficie d’une réduction d’impôts de 50% sur le montant de ses dépenses (6500 €) moins l’aide perçue (2000 €), soit 50% de 4 500 euros. Sa réduction fiscale s’élève à 2 250 euros.
Si vous faites appel à une aide à domicile, vous pouvez déduire 50% du montant de vos de dépenses de vos impôts. Si vous êtes non imposable, vous bénéficiez d’un crédit d’impôt : le Trésor Public vous adresse un chèque correspondant à ces 50%. Cela s’applique si vous employez directement une personne ou si vous payez une prestation auprès d’une entreprise. C’est également possible si, en tant qu’aidant, vous faites appel à un prestataire qui intervient à votre domicile auprès d’un proche en situation de dépendance.
Si vous employez une aide à domicile et que vous lui versez un salaire, vous devez en plus verser des charges sociales à l’URSSAF. Parmi ces charges, vous pouvez être exonéré de la partie patronale des cotisations de sécurité sociale. Vous ne payez pas ces cotisations si :
Cette exonération est automatique pour les personnes âgées de 70 ans et plus. Dans les autres cas, il faut en faire la demande auprès du Centre National du chèque emploi service universel (CNCESU).
Certaines aides ne sont pas imposables. Elles ne sont pas prises en compte dans le revenu imposable. Pour les personnes en situation de handicap, ne sont pas imposées : l’Allocation Adulte Handicapé (AAH), la Prestation compensatoire du Handicap (PCH), l’Allocation d’Education de l’Enfant Handicapé… Pour les personnes âgées ne sont pas imposées : l’Allocation de Solidarité aux Personnes Agées, Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA)…
Le nombre de parts d’un foyer a un impact direct sur le montant des impôts. Augmenter ce nombre permet de diminuer ses impôts. C’est le cas lorsque vous-même ou une personne dont vous avez la charge, se trouve en situation de dépendance.
Au moment de la déclaration d’impôt, vous devez justifier d’une situation d’invalidité pour vous ou un de vos proches. Vous gagnez ainsi une demie-part.
En installant un équipement conçu pour une personne âgée ou une personne en situation de handicap, vous pouvez bénéficier d’une réduction ou d’un crédit d’impôt. Cela concerne les équipements sanitaires, de sécurité et d’accessibilités au domicile principal. Les travaux doivent être effectués par un professionnel. Le crédit d’impôt est égal à 25% des dépenses engagées, comprenant l’achat de l’équipement et la main d’œuvre, dans la limite de 5 000 euros pour une personne seule et de 10 000 euros pour un couple, sur une période de cinq ans.
Lors de votre déclaration d’impôt, vous déclarez les montants à déduire. Vous devez demander et conserver une facture ou une attestation délivrée par l’entreprise ayant fourni et installé l’équipement.
Si vous ou votre proche du même foyer fiscal résidez en EHPAD, en Unité de Soins Longue durée (USLD) ou en Résidence Autonomie, vous pouvez bénéficier d’une réduction fiscale. Elle est égale à 25% des dépenses liées à la dépendance et à l’hébergement, déduction faite des aides perçues (APL, ASH, APA…). Cette réduction porte sur un montant de dépense plafonné à 10 000 euros, elle ne peut donc pas dépasser 2 500 euros.
Lors de votre déclaration d’impôt, vous déclarez les montants à déduire. Vous devez demander et conserver une facture ou une attestation délivrée par le lieu d’hébergement.
Alice, l’épouse de Jean, vit désormais en EHPAD, alors que Jean vit toujours à son domicile. L’établissement coûte 1890 euros par mois. En retirant les aides sociales (l’APA et l’APL), Jean doit payer un reste à charge de 1200 euros par mois, soit 14 400 euros par an. A la fin de l’année, Jean calcule le montant qui sera déduit de ses impôts. Sa réduction d’impôt est égale à 25% de 14 400 euros, soit 3600 euros.
Vous accueillez une personne de 75 ans ou plus, qui n’est pas votre conjoint ou votre parent. Cette personne dispose d’un revenu très modeste. Vous pouvez déduire de vos impôt une somme forfaitaire qui correspond aux avantages en nature que vous consentez à cette personne. Cette somme s’élève au maximum à 3500 euros.
Ces résidences regroupent des logements indépendants pour seniors autonomes, seul ou en couple. L’environnement de vie est sécurisé et les occasions de sociabilité sont nombreuses. Des services collectifs sont proposés aux résidents. Ces résidences sont gérées par des structures privées commerciales ou associatives.
Vous pouvez louer ou acheter un logement, qui vont du studio à la maison indépendante. Ces logements ont été dotés d’équipements accessibles prévenant le risque de chute. Vous pouvez meubler le lieu à votre goût ou bénéficier d’un aménagement complet. Souvent situées en ville, ces résidences sont à proximité de toutes les commodités. Envie de campagne ? Pensez au Villages Senior en milieu rural regroupant des maisons avec jardin privatif.
Tous les résidents bénéficient de services collectifs de base comme l’accueil, les services de sécurité, les espaces communs. D’autres services au choix vous sont proposés : restauration, soin du linge, esthétique, activités sportives et culturelles…
Les Résidences Services Seniors ne sont pas des établissements médicalisés. Pour autant, il vous est tout à fait possible de bénéficier de soins de prestataires extérieurs. Les résidents sont libres de choisir leur médecin traitant. Ils peuvent faire appel au service de soins infirmiers à domicile. Une hospitalisation à domicile est également envisageable.
Soit vous achetez votre logement, soit vous payez un loyer. Des charges de copropriété ou locatives sont dues selon le type de logement et d’équipements collectifs. A cela s’ajoute le paiement des différents services optionnels (forfait, abonnement, à la consommation…). Relevant du secteur privé, les résidences sont libres dans la fixation de leurs tarifs, il existe donc de grandes variations de prix en fonction de l’emplacement, des services...
Les résidences autonomie, autrefois appelées foyers logements, concilient aussi logements indépendants et espaces collectifs. D’un coût modéré, elles ont davantage une vocation sociale et sont gérées par des structures publiques ou à but non lucratif. Elles donnent accès au financement par l’ASH (Aide sociale à l’Hébergement).
En fonction de votre situation personnelle, vous pourrez bénéficier :
Après l'intervention, s'il n'y a pas de complications, le médecin hospitalier fixera une date de sortie et la secrétaire médicale préparera tous les documents nécessaires. Prenez le temps de tout vérifier et de poser des questions à votre médecin avant de quitter l'hôpital.
La sortie ne peut être décidée que par le médecin, mais l'hôpital respecte naturellement votre liberté. Si vous souhaitez quitter l’hôpital contrairement à l'avis médical, vous pouvez signer une décharge exonérant l'hôpital de toute responsabilité.
Vous recevrez :
Conservez bien tous vos documents, ils peuvent vous être nécessaires en cas de transfert d’établissement, pour l’obtention d’aides médico-sociales, des prises en charge par les complémentaires santé etc.
L’APA est destinée à toute personne d’au moins 60 ans présentant une perte d’autonomie. Elle peut être utilisé pour financer des services d’aide, s’équiper, se déplacer, adapter son domicile, payer des séjours en accueils de jours...
L’APA peut aussi vous servir à payer le salaire de votre proche aidant (hors époux ou épouse, conjoint(e) ou pacsé(e)).
Vous devez présenter un dossier auprès du Département qui gère l’APA. La procédure, qui dure environ 2 mois, peut être résumée en 5 grandes étapes.
Elle se fait auprès du Centre communal d’action social de votre mairie ou du Conseil départemental. Le dossier est parfois téléchargeable sur le site de votre département.
Pour estimer vos ressources, les pièces les plus souvent demandées sont :
Le Département doit confirmer le dépôt de votre dossier dans les 10 jours suivant sa réception.
Dans les 30 jours suivant la réception du dossier, une équipe médico-sociale du Département se rend à votre domicile pour une visite d’évaluation. Le but est d’estimer votre degré de perte d’autonomie. Votre médecin traitant et un proche peuvent vous assister.
L’équipe étudie votre perte d’autonomie et vos besoins, votre environnement de vie, la présence d’aidants… Un barème GIR de 1 à 6 est établi selon la grille AGGIR. Plus le GIR est bas, plus l’APA sera importante.
Si votre GIR est égal à 5 ou 6, votre niveau de dépendance n’est pas suffisant pour recevoir l’APA. Adressez-vous à votre Caisse de retraite pour envisager d’autres possibilités d’aide.
Dans les 30 jours, le Département vous propose un plan d’aide et précise l’aide financière si elle est accordée. Attention, vous avez 8 jours pour signer les documents et les renvoyer.
Dès réception de l’aide, n’oubliez surtout pas de déclarer au Conseil départemental quels sont les services financés par l’APA. Tout changement doit être également notifié. En l’absence de déclaration, l’APA risque d’être suspendue.
L’APA participe au financement du tarif dépendance dans les maisons de retraite médicalisées (EHPAD). Ce tarif varie selon le niveau de dépendance du résident. En fonction de vos revenus, une participation est demandée. Le reste est pris en charge par l’APA. Prenez rendez-vous auprès de la direction de l’établissement pour estimer votre reste à charge.
Pour vous comme pour vos proches, l’aide au maintien à domicile représente le parfait compromis pour continuer à profiter de son indépendance tout en bénéficiant d’un cadre sécurisé. Quelles sont les aides sociales et financières dont vous pouvez bénéficier et comment instaurer un maintien à domicile serein ?
Rester à domicile le plus longtemps possible, c'est souvent le vœu de nos aînés. En 2020, les habitants âgés de 75 ans ou plus représentaient près d’un habitant sur dix, soit une hausse de 2,4 % en vingt ans, ce qui engendre une hausse des besoins liés à la dépendance. Heureusement, un certain nombre d’aides au maintien à domicile sont mises en place pour offrir à nos proches la possibilité de rester chez eux et accompagner au mieux les personnes en perte d’autonomie. Une première étape consiste à évaluer la situation de l’aidé et notamment sa perte potentielle d’autonomie avant de consulter les différents types de soutien à domicile possibles, en équipement ou en service.
Le logement d'un parent ou d'un proche âgé ne vous semble plus adapté à ses besoins actuels ? Vous pourrez accéder à des systèmes de prévention pour lutter contre les chutes et les accidents domestiques. Certains dispositifs tels que la téléassistance ou le financement d'aide auditive peuvent être mis en place. De quoi vous rassurer et offrir une sécurité supplémentaire à l’aidé dans son propre domicile.
Portage des repas, ménage mais aussi aide pour s’habiller ou faire sa toilette, soins infirmiers... autant de petits gestes qui peuvent améliorer le quotidien et permettre de profiter plus longtemps de son logement dans le cadre du maintien à domicile.
Selon les besoins, plusieurs types d’aide peuvent être accordés en fonction de critères variés.
L’allocation personnalisée à l’autonomie (APA) est une aide au maintien à domicile dispensée par le Conseil général de son département de résidence. Pour y accéder, il faut être âgé de 60 ans ou plus, résider en France de façon stable et régulière, et avoir un degré de perte d'autonomie évalué comme relevant du GIR 1, 2, 3 ou 4 par une équipe de professionnels du conseil départemental. L’aide peut prendre la forme d’un salaire ou d’un dédommagement pour l’aidant, d’une aide au repas ou à la toilette. Le montant dépendra des ressources du demandeur.
Si l’aidé ne perçoit pas l’APA et qu’il est âgé de plus de 65 ans (ou plus de 60 ans inapte au travail) il peut s’adresser au Centre communal d'action sociale (CCAS) pour bénéficier d’une aide aux repas, en portage à domicile ou dans un foyer restaurant si son autonomie le permet. Le montant de cette aide aux personnes âgées à domicile varie selon les ressources et est fixé par département.
Un éventail de dispositifs est proposé pour effectuer les travaux et aménagements du domicile nécessaires. L’Agence nationale de l’habitat (ANAH) aide les propriétaires occupants âgés de plus de 60 ans et subissant une perte d’autonomie pour installer un sol non glissant ou des barres d’appui par exemple.
Action Logement propose une aide au maintien à domicile à toute personne de plus de 70 ans du secteur privé à revenu modeste et subissant une perte d’autonomie. Elle offre un soutien financier pour les travaux d’aménagement de la salle de bain ou des sanitaires par exemple.
L’Aide pour bien vieillir chez soi de la Caisse nationale d'assurance vieillesse s’adresse quant à elle à tous les retraités de la fonction publique ou du régime général âgés de plus de 55 ans. Certains travaux peuvent également être pris en charge par l’APA ou la Prestation de compensation du handicap, à l’inverse, ces dernières excluent l’accès aux autres aides.
Commencez par faire une demande d’APA en vous procurant un formulaire auprès des services du département, de votre mairie (CCAS), ou d'un point d'information local dédié aux personnes âgées. Il vous faudra réunir les pièces suivantes :
Une fois votre dossier envoyé à l’adresse indiquée dans le formulaire, les services du département ont dix jours pour accuser réception. Un professionnel de l'équipe médico-sociale se déplace alors à domicile pour évaluer le niveau de perte d’autonomie (selon la grille AGGIR) et la situation des proches. La décision est rendue dans les deux mois après réception du dossier complet. Une allocation forfaitaire d’aide au maintien à domicile peut être attribuée provisoirement si votre situation présente un caractère d'urgence.
Si les conditions ne sont pas réunies pour obtenir l’APA, adressez vous à la Caisse d’assurance retraite, au CCAS et aux différents organismes d’aide au logement cités. Enfin, vous pourrez faire appel vous-même à un auxiliaire de vie auprès d’une association dont vous trouverez la liste au CCAS de votre mairie. Il vous faudra cependant le rémunérer vous-même.
Découvrez la solution d’aide au maintien à domicile qui vous ressemble en répondant à quelques questions sur notre plateforme Proche des aidants. Notre Assurance dépendance est légalement apte à protéger vos proches pour éviter que la perte d’autonomie ne devienne une fatalité.
Bien sûr, il se peut que le maintien à domicile s'avère difficile à mettre en place, il vous faudra alors opter pour une autre solution, demander un congé aidant ou choisir un établissement spécialisé afin d'accompagner au mieux votre ou vos proches.
Lorsque nos proches perdent en autonomie, nous souhaitons de préférence les maintenir le plus longtemps à domicile dans leur environnement familier. C'est dans ce but qu'apparaît en 2001 l'APA : l'allocation personnalisée d'autonomie. Allocation incontournable puisqu'elle conditionne souvent l'accès à d'autres types d'aides, l'APA mérite d'être étudiée de près. Vous pourrez ainsi mieux cerner vos besoins et ceux de vos proches et déterminer si le recours à l’APA est adapté.
APA ou Allocation Personnalisée d'Autonomie a deux missions essentielles :
Il y a trois conditions pour obtenir l'allocation personnalisée d'autonomie :
Si l'allocation personnalisée d'autonomie peut parfois s'avérer insuffisante pour couvrir tous les frais inhérents au maintien à domicile de vos proches, elle s'accompagne de deux avantages cumulables qui peuvent aider à une meilleure prise en charge des dépenses.
Par ailleurs, les dépenses considérées par l'APA sont contenues dans un plan d'aide qui couvre un grand nombre de besoins, pouvant aller du salaire des aides à domicile au matériel nécessaire pour assurer la sécurité et le confort de l'aidé, en passant par des fournitures pour l'hygiène ou encore les dépenses de transport et le le portage des repas. C'est à ce titre une allocation qui s'adapte à des situations très variées. Cette plasticité en fait une aide cruciale dans le maintien à domicile des personnes âgées. Elle permet également de mieux accueillir et prendre en charge les personnes dépendantes placées en Ehpad.
La règlementation concernant l'allocation personnalisée d'autonomie autorise les aidants familiaux (hors conjoints, concubins et partenaires pacsés) à percevoir un salaire de la part du proche aidé. Si cela paraît logique au regard de l'investissement quotidien que représentent les soins à apporter à une personne âgée en situation de dépendance, il n'en demeure pas moins que le choix de devenir l'employé d'un proche demande une réflexion préalable.
Vous devrez d'abord obtenir un dossier de demande de l'APA auprès du siège du conseil départemental (ex-conseil général), des centres communaux ou intercommunaux d'action sociale, ou encore des centres locaux d'information et de coordination (CLIC) pour ne citer qu'eux.
Le dossier constitué est ensuite adressé au président du Conseil départemental. Ses services disposent alors de dix jours pour émettre un accusé de réception. Ceci sert de point de départ au délai de deux mois accordé au président du Conseil départemental pour rendre sa décision. Lorsque l'urgence requiert la mise en place de l'allocation personnalisée d'autonomie, celle-ci peut être accordée, à titre provisoire, à hauteur de 50 % de l'aide maximale envisagée.
Le montant de l'APA est défini selon la grille AGGIR en fonction du degré de dépendance et des ressources du demandeur. Le calcul prend également en compte les revenus déclarés figurant sur le dernier avis d'imposition, les produits de placement à revenu fixe, les biens hors résidence principale et les capitaux ni placés ni exploités.
L'allocation maximale d'un aidé GIR 1 disposant de revenus moyens ira de 1500 à 1700 € mensuels, par exemple. Si ce montant est insuffisant pour financer la totalité des services de maintien à domicile, le reste à charge sera dû par le demandeur.
En anticipant les bonnes questions, l'APA est un vrai atout qui permet le maintien à domicile de vos aînés dans des conditions optimisées. Elle prend également en compte la charge psychologique assumée par les aidants et reconnaît le caractère indispensable de leurs interventions quotidiennes. Pour des informations personnalisées, nous vous invitons à remplir notre questionnaire ou bien à prendre contact avec un des conseillers de notre cellule d'aidance. N'hésitez pas enfin à consulter l'article sur le droit au répit, qui vous permettra d'en apprendre davantage sur les mesures qui facilitent vos congés d'aidant.
Certaines aides sociales et financières disponibles pour les personnes âgées sont en réalité des avances d’argent récupérables après le décès du bénéficiaire. Il appartient alors aux légataires de rembourser les sommes perçues grâce à l’argent hérité. Est-ce le cas de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ? Devrez-vous restituer le montant de cette aide après le décès de votre proche ? Voyons ce que précisent les textes de loi à propos de l’APA et de la succession.
Pour rappel, l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) est une aide versée par le conseil départemental aux personnes âgées en perte d’autonomie. Elle peut avoir deux fonctions : aider à financer un hébergement en EHPAD ou contribuer au maintien à domicile en prenant en charge une partie des frais engendrés par différents services, comme le portage de repas ou la venue d’une aide à domicile quelques heures par semaine. Le versement de l’APA n’est pas soumis à des conditions de ressources, mais son montant dépend de ces dernières, ainsi que du degré de perte d’autonomie. L’APA est versée tous les mois. Son versement ne s’interrompt que dans deux cas :
C’est à vous d’accomplir les démarches pour faire cesser le versement de l’APA. Vous devez contacter le service qui vous a délivré l’agrément. Il peut s’agir des services du département, de votre mairie (CCAS), ou d'un point d'information local dédié aux personnes âgées (CLIC). Le moyen le plus simple de savoir à qui vous adresser est de consulter la lettre d’attribution de l’APA et ses modalités d’application. Elle a normalement été envoyée au bénéficiaire après la visite à domicile visant à établir le degré d’autonomie. À partir du moment où vous faites mention du décès de la personne bénéficiaire aux services départementaux concernés, l’APA cesse automatiquement d’être versée chaque mois.
Il n’existe pas de système automatique à mettre en place en prévision du moment du décès. Si la personne bénéficiaire réside dans un EHPAD ou est hospitalisée, vous pouvez demander de l’aide aux personnes habilitées des dites structures ou vous adresser aux conseillers de notre cellule d'aidance pour plus de renseignements.
Après le décès de la personne qui en bénéficiait, l'APA n'est pas remboursable (ou récupérable) sur la succession. Cela signifie que les montants perçus ne diminueront pas l’héritage laissé et que le patrimoine de la personne restera intact. L’APA diffère ainsi de nombreuses autres aides, comme l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), qui est quant à elle récupérable.
Le principe de récupération sur succession est appliqué pour plusieurs aides de l’État, notamment lorsque la prestation versée n’a pas fait l’objet de cotisations préalables. Les plus communes sont :
Pour plus d'information, vous pouvez remplir notre questionnaire afin de définir vos besoins et trouver le moyen d'y répondre de la manière la plus appropriée. Vous pouvez également consulter nos articles dédiés aux aides proposées aux aidants pour découvrir les multiples manières de prendre soin de vous.
Elle est destinée à assurer aux personnes handicapées un minimum de ressources. Elle est versée par les CAF ou les caisses de Mutualité Sociale Agricole, elle est accordée sur décision de la CDAPH (Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées) des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Elle est soumise à condition d’éligibilité que sont l’âge (plus de 20 ans), le degré de handicap et le niveau de ressources.
La PCH est attribuée aux personnes en situation de handicap ne pouvant pas réaliser certaines tâches de la vie quotidienne ou avec difficulté. C’est une aide financière qui permet de faire face aux dépenses liées au handicap.
A savoir : La PCH et l’AAH peuvent se cumuler. En revanche, la PCH n’est pas cumulable avec l’APA (allocation personnalisée d’autonomie). En cas d’éligibilité aux deux dispositifs, il est intéressant de faire le point avant de réaliser votre demande.
Une baignoire inaccessible, un placard trop haut, un manque d’appuis : des travaux d’aménagement ou l’achat d’équipements peuvent être indispensables pour faire face à certains handicaps. Quelle que soit votre situation vous pouvez bénéficier d’une aide pour aménager ou équiper le mieux possible votre logement. Par exemple, grâce à l’aide financière “Habiter facile” de l’ANAH, vous pouvez effectuer des travaux et être accompagné durant cette phase.
Il s'agit d'un dispositif permettant l'accès à différentes mesures qui visent à favoriser l'insertion professionnelle des personnes handicapées. Elle ouvre notamment des droits à des stages de réadaptation ou des contrats d’apprentissage, à un aménagement des horaires de travail et du poste, ou encore à un accompagnement dans les démarches de recherche d'emploi.
En fonction du type et du degré de handicap, le maintien de l’emploi en milieu dit ordinaire peut ne pas être adapté. Il existe des entreprises spécialisées dans l’accueil et l’accompagnement des travailleurs en situation de handicap comme les ESAT (Etablissements et Services d’Aides par le Travail) ou les EA (Entreprises Adaptées).
La carte mobilité inclusion. Elle permet de faciliter les déplacements de la vie quotidienne. Trois mentions coexistent concernant la carte.
1. « Invalidité » destinée aux personnes ayant un taux d’incapacité supérieur ou égal à 80%.
2. « Priorité pour personnes handicapées » pour les personnes ayant un taux d’incapacité inférieur à 80% mais qui ont des difficultés à se maintenir debout.
3. « Stationnement pour personnes handicapées » attribuée aux personnes ayant des difficultés à se déplacer à pied sur de grande distance ou nécessitant la présence d’un accompagnant dans les déplacements.
Pour que votre proche en perte d’autonomie puisse continuer à profiter de son logement en toute sérénité, un aménagement de son domicile est souvent nécessaire, en plus du recours à des services d'aide à la personne. Afin de rendre l'habitation de la personne aidée plus confortable et sécuritaire, plusieurs solutions et équipements peuvent être déployés.
Pour qu'il soit mis en œuvre de façon optimale, l'aménagement du domicile d'une personne en perte d'autonomie nécessite certaines connaissances. En effet, les choix concernant l'emplacement d'une barre de maintien, la hauteur d'un évier ou les dimensions d'ouverture d'une porte ne se font pas au hasard. Il faut prendre en considération les habitudes, les caractéristiques et les difficultés de la personne, afin de placer les équipements exactement au bon endroit, et leur donner les bonnes mesures.
Pour vous aider, il est préférable de faire appel à un professionnel. Une société spécialisée dans l'aménagement du domicile procédera à la réorganisation du logement de votre proche avec des équipements et des matériaux adaptés, tout en respectant les normes en vigueur en matière d'accessibilité.
Vous pouvez aussi avoir recours à un ergothérapeute pour l'aménagement du domicile. Ce professionnel de santé expert en réadaptation repensera le logement de votre proche dans le but de faciliter la réalisation de ses actes quotidiens, tout en tenant compte de ses possibilités et de ses choix de vie. Vous pourrez trouver un ergothérapeute en vous adressant au CICAT (centre d’informations et conseils en aides techniques) le plus proche de chez vous, ou en consultant un annuaire des professionnels de santé.
Que ce soit pour l'aménagement du domicile d'une personne âgée ou d'une personne en situation de handicap, le budget à prévoir dépendra de la surface de l'habitation, du type d'équipement à installer et des éventuels travaux à effectuer. À titre d'exemple, le prix moyen d'un monte-escalier droit est de 4 750 €, et le tarif d'un ascenseur PMR avoisine les 12 000 €.
Pour vous permettre de financer la réorganisation du logement de votre proche aidé, des aides à l'aménagement du domicile existent. Concernant une personne âgée, vous pouvez notamment solliciter :
Le saviez-vous ? Pour rendre les activités quotidiennes de votre proche aidé plus agréables, vous pouvez également louer du matériel médical, comme un siège de douche ou un déambulateur.
Vous souhaitez connaître plus en détail les aides envisageables et les professionnels à consulter pour aménager le domicile d'un proche en perte d'autonomie ? Remplissez notre questionnaire pour accéder à nos solutions. Si vous le désirez, vous pourrez être recontacté par l'un des conseillers de notre cellule d'aidance.
Pour vous accompagner dans votre engagement auprès d’un proche en situation de dépendance, sachez qu’il existe plusieurs services d’aide à la personne âgée. Ils permettent de soutenir vos aînés au quotidien et vous donnent l’occasion de souffler dans votre rôle d’aidant.
Il existe différents services d’aide aux personnes âgées, quels que soient leur situation, leur état de santé et leur degré d’autonomie. Ils peuvent être gérés par des entreprises commerciales, des associations ou par des centres communaux d'action sociale ou CCAS.
Pour aider un aîné au quotidien, vous pouvez engager une aide pour personne âgée qui interviendra à domicile. L’aide-ménagère peut accomplir les tâches d’entretien comme le ménage et le petit bricolage, ainsi que la préparation des repas. L’auxiliaire de vie assistera votre proche âgé dans ses gestes au quotidien : dans la salle de bain pour sa toilette, au lever et au coucher, et lors de la prise des repas. Le Conseil départemental peut verser une aide sociale appelée aide-ménagère à domicile pour financer cette prestation. Elle est destinée aux personnes âgées qui ne bénéficient pas de l'Allocation personnalisée d'autonomie ou APA.
Le service de portage de repas à domicile est une aide précieuse pour vos proches âgés : il leur permet de suivre un régime alimentaire équilibré sans avoir à cuisiner. Les plateaux sont livrés plusieurs fois par semaine. Les menus sont spécialement concoctés pour répondre aux besoins nutritionnels des personnes âgées. Cette prestation d'aide aux personnes âgées peut être proposée par des entreprises privées, des organismes associatifs de service à la personne ou par certaines communes. Elle peut être financée par l'APA ou financée en partie par certaines communes en fonction des ressources du bénéficiaire.
Ce service d'aide à la personne âgée est fourni par des prestataires privés et géré à distance. Il vous permet de rester en contact avec vos proches âgés qui vivent seuls dans leur domicile. Grâce à un bouton d’alarme, ils peuvent appeler directement la centrale d’assistance afin de se faire aider en urgence, en cas de malaise par exemple. Des fonctions plus sophistiquées préviennent le téléopérateur en cas de chute ou d’immobilité inhabituelle. Ce dernier peut alors vous alerter ou avertir vos voisins, vos proches ou même les secours si nécessaire. Sachez que certains départements et communes peuvent participer sous certaines conditions aux frais d’installation ou aux frais d’abonnement de téléassistance.
Si vous manquez de temps ou si votre proche âgé éprouve des difficultés pour se rendre à la pharmacie, cette aide à la personne et aux aidants est une option intéressante. Elle vous permet d'envoyer la photo ou le scan de l'ordonnance et des autres documents de santé en ligne et d'effectuer une commande auprès de votre pharmacie. Un coursier s'occupe ensuite de la récupération et de la livraison des médicaments. Un facteur peut également récupérer l'ordonnance, la carte vitale et la carte de mutuelle chez vous ou au domicile de votre proche. Ces documents doivent être insérés dans une enveloppe scellée pour garantir le secret médical. Ils sont ensuite donnés à la pharmacie. Quelle que soit la formule choisie, vous récupérez vos médicaments prescrits et les documents qui les accompagnent dans un paquet opaque et scellé, sans avoir à vous déplacer.
Effectuée par un facteur une ou plusieurs fois par semaine, cette visite vous permet d’être rassuré sur l’état de votre proche âgé qui bénéficie d’une présence régulière et familière. Pendant la visite, le facteur discute avec votre proche et vous transmet à chaque fois un compte-rendu.
Grâce aux services d’aide, votre proche âgé bénéficie d’une assistance bienveillante au quotidien. En même temps, vous gagnez en sérénité, car les services sont prodigués par des aidants professionnels.
Différents dispositifs de soins à domicile permettent d'offrir un environnement familier beaucoup plus rassurant pour vous-même et vos proches âgés.
Réservés aux personnes âgées en situation de handicap ou atteintes d'une maladie chronique, les SSIAD sont réalisés sur prescription médicale. Ce type de soins inclut le nursing (des soins d’hygiène et de confort comme l'aide à la toilette ou à l'habillage) et les soins infirmiers (administration de médicaments, pansements, injections). Grâce aux SSIAD, vos proches aînés peuvent éviter l’hospitalisation et l’entrée précoce dans un établissement d’hébergement.
Elle a pour objectif d’éviter l’hospitalisation avec hébergement, ou bien de la raccourcir. Grâce aux services de HAD, votre proche âgé bénéficie de tous les soins qu’il aurait reçus à l’hôpital, même les actes les plus complexes. La coordination est assurée entre les différents professionnels médicaux et sociaux pour assurer son bien-être. La prise en charge de ce service d’aide pour personne âgée est exactement la même que pour l’hospitalisation.
Ils combinent à la fois des soins infirmiers (SSIAD) et des services d'aide à domicile. C'est une seule et même équipe qui assure la coordination des intervenants ainsi que le suivi de votre proche âgé. Vous n'avez qu'un seul interlocuteur, ce qui vous facilite les démarches. Les deux volets (médical et ménager) restent cependant distincts, car le SSIAD nécessite toujours une prescription médicale. La prise en charge des deux volets obéit aux mêmes règles que le SSIAD et l’aide à domicile.